Slovaquie.
Publié le 15/04/2013
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3.3 Langues et religions
La langue officielle est le slovaque, qui appartient au sous-groupe slave occidental de la famille des langues indo-européennes, bien qu’il utilise des caractères latins au lieude l’alphabet cyrillique ( voir langues slaves).
La plupart des habitants parlent couramment le slovaque et le tchèque.
Le hongrois, le polonais, l’allemand, l’ukrainien, le roumain et le russe sont parlés par les minorités.
La plupart des Slovaques sont chrétiens et près de 70 % d’entre eux sont catholiques.
Il existe également des protestants d’origine hongroise, des catholiques byzantins,des orthodoxes originaires d’Ukraine et de Ruthénie et quelques autres minorités religieuses moins importantes.
3.4 Éducation
Les dépenses publiques consacrées à l’éducation en Slovaquie représentent 4,4 % (2003) du PIB.
La durée de la scolarité obligatoire est de dix ans.
Les systèmesd’enseignement et de formation ont été largement réformés à compter de la loi sur l’enseignement universitaire de 2002 prévoyant notamment la transformation desuniversités d’État en institutions publiques, la création d’établissements d’enseignement supérieur privés et une réforme des filières.
Les principales universités sont cellesde Bratislava, Cassovie, Nitra, Presov, Ruzomberok, Trnava et Zilina.
3.5 Institutions et vie politique
3.5. 1 Organisation des pouvoirs
La Slovaquie est une république parlementaire régie par la Constitution adoptée le 1 er septembre 1992 et entrée en vigueur le 1 er janvier 1993, premier jour d’existence des deux États issus de la scission de la Tchécoslovaquie : la Slovaquie et la République tchèque.
Les fonctions de chef de l’État sont exercées par un président de la République élu au suffrage universel (depuis mai 1999) pour un mandat de cinq ans, renouvelable unefois.
Il nomme le Premier ministre, qui lui-même nomme le cabinet, en accord avec le président.
Le Parlement est une assemblée unicamérale, le Conseil national,composée de 150 députés élus au suffrage universel direct pour une durée de quatre ans.
3.5. 2 Partis politiques
Les principaux partis politiques slovaques au milieu des années 2000 sont le parti Direction-Démocratie sociale (SMER-SD, social-démocrate) dirigé par Robert Fico, l’Uniondémocratique et chrétienne slovaque (SDKU) de l’ancien Premier ministre Mikuláš Dzurinda (1998-2006), le Parti national slovaque (SNS, extrême droite), le Parti de lacoalition hongroise (SMK), le Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS), de l’ancien Premier ministre Vladimir Mečiar, et le Mouvement chrétien-démocrate (KDH).
3.5. 3 Défense nationale
En 2004, l’armée slovaque comptait 20 195 hommes.
Environ 1,9 % du PIB est affecté aux dépenses militaires du pays.
La Slovaquie fait partie de l’Organisation du traitéde l’Atlantique Nord (OTAN) depuis 2004.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Située au cœur de l’Europe, la Slovaquie apparaît depuis son intégration à l’Union européenne, en 2004, comme l’un des pays d’Europe centrale ayant le mieux réussi satransition vers une économie de marché, en dépit de déséquilibres persistants entre l’ouest et l’est du pays.
La politique ultralibérale mise en place au milieu desannées 2000 conduit le pays à atteindre des taux de croissance parmi les plus hauts d’Europe centrale.
Destination devenue prisée par les investissements étrangers,bénéficiant d’une main d’œuvre qualifiée, la Slovaquie fonde aujourd’hui son développement sur l’industrie automobile.
En 2006, le produit intérieur brut (PIB) de laSlovaquie s’élevait à 55 milliards de dollars.
Son taux de croissance a atteint 8,30 % en 2006.
4.2 Historique
La Slovaquie a toujours été moins industrialisée que les régions tchèques voisines, situation qui s’est perpétuée sous la Tchécoslovaquie communiste.
Tant qu’elle faisaitpartie de la Tchécoslovaquie, la Slovaquie ne contribuait que pour un dixième au budget fédéral et pour un quart au PIB.
Cela s’explique en partie par l’industrialisationtardive de la région qui n’a commencé qu’après 1948.
Demeurant fortement dépendant de l’URSS, à l’instar des autres pays de l’Europe de l’Est, le développement industrielslovaque s’est fait largement selon une orientation militaire.
Il a durement souffert de la disparition, à la fin des années 1980, du Comecon.
Pour assouplir la transition après la dislocation de l’ancienne Tchécoslovaquie, les gouvernements tchèque et slovaque s’étaient entendus pour conserver une monnaiecommune et une union douanière, de même qu’une frontière ouverte.
L’union douanière et les frontières ouvertes ont bien été mises en place, mais les deux républiquesont commencé à utiliser des monnaies différentes le 8 février 1993.
Le commerce entre les deux États a dès lors fortement décliné.
À la suite de sa séparation de la République tchèque, la Slovaquie est automatiquement devenue membre du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banqueeuropéenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
À la différence de leurs homologues tchèques, les dirigeants slovaques n’étaient pas, à l’origine, trèsfavorables aux réformes libérales.
Les investissements étrangers ont donc eu tendance à favoriser dans un premier temps la République tchèque voisine aux dépens de laSlovaquie.
Un groupe d’Américains d’origine slovaque a cependant créé à Bratislava l’American Enterprise Fund (SAEF) , un organisme destiné à aider les entrepreneurs slovaques.
En 2002, les investissements étrangers ont décollé en Slovaquie pour atteindre 4 milliards d’euros.
En 2003-2004, des réformes structurelles ont été engagéespar le gouvernement Dzurinda (introduction d’un taux d’imposition unique de 19 % sur les revenus, les bénéfices et la valeur ajoutée, retrait de l’État, privatisation desgrandes banques et des compagnies d’assurance, assainissement financier…), saluées par les organismes internationaux.
4.3 Secteur primaire : agriculture, forêts et pêche
En 2006, le secteur primaire occupait 4,7 % de la population active et contribuait à hauteur de 3,6 % à la formation du PIB.
L’agriculture slovaque n’est pratiquée que sur29 % du territoire national, soit environ 1,4 million d’hectares de terres arables, et elle se caractérise par ses rendements médiocres.
Le blé (1 342 693 t en 2006), l’orge(641 768 t), le maïs (838 326 t) et la betterave sucrière (1 370 908 t) sont les principales cultures des basses terres fertiles, tandis que les sols montagneux, plus pauvres,sont cultivés en seigle, avoine, pommes de terre, légumes et lin, en parallèle à l’élevage de moutons.
Le cheptel porcin est particulièrement important (1 108 265 têtes).
La sylviculture slovaque, ayant souffert de la pollution qui a endommagé gravement les forêts locales, est en régression.
La Slovaquie, qui n’a aucun débouché sur la mer, aune faible production halieutique, issue de ses rivières (2 648 tonnes en 2005)..
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