Devoir de Philosophie

Socialisme, Communisme et Syndicalisme en Allemagne depuis 1875

Publié le 21/10/2013

Extrait du document

allemagne
Thème 2 : Idéologies et opinions en Europe de la fin du 19ème siècle à nos jours. Chapitre 1 : Socialisme, Communisme et Syndicalisme en Allemagne depuis 1875 Introduction : Le socialisme : Socialisme : système économique considérant à supprimer les classes et les inégalités (qui sont la conséquence du capitalisme). Doctrine économique et politique basée sur une présence importante de l'Etat. Ses valeurs : solidarité, partage, justice sociale. Le socialisme est un moyen pour arriver à ces objectifs + période de transition entre la fin du capitalisme et l'apparition du communisme + réaction contre la propriété privée qui aboutit à des inégalités. Communisme : Il doit conduire à la disparition de l'Etat. Le peuple doit prendre le pouvoir -> dictature du prolétariat. Historiquement le socialisme est associé au monde ouvrier qui défend ses intérêts. La pensée socialiste émerge dans la 2ème moitié du 19ème siècle -> recherche une réponse aux problèmes -> contestation de la misère -> les bases du capitalisme ne sont pas les bonnes. Pierre-Joseph Proudhon (1809-1965) : c'est un polémiste, journaliste, économiste, philosophe et sociologue français. Premier à se qualifier d'anarchiste : « L'anarchie c'est l'ordre sans le pouvoir «. Il a rendu célèbre la formule « La propriété, c'est le vol «2 qui figure dans son mémoire Qu'est-ce que la propriété ? (1840). Au sein de l'Association internationale des travailleurs, il y eut une scission entre les anarchistes proches de Bakounine et ceux qui étaient proches des idées de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement. Selon lui la propriété manifeste l'inégalité mais est l'objet même de la liberté ; le machinisme accroît la productivité mais détruit l'artisanat et soumet le salarié ; la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Il tenta de créer une banque nationale pratiquant des prêts sans intérêts. Des penseurs expriment leur souhait d'un changement complet : François Fourier (1772-1837) : philosophe français, fondateur de l'École sociétaire, considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique « dont un autre représentant fut Robert Owen. La quête de Fourier est celle d'une harmonie universelle. Il pose les premières bases d'une réflexion critique portant sur la société industrielle naissante et ses défauts. Il considère ainsi que l'attirance naturelle des humains pour l'activité et la vertu est totalement entravée et pervertie par le travail. Pour lui une société idéale serait la répartition entre l'intérêt individuel et l'intérêt collectif qui se réaliserait équitablement grâce à l'existence d'intérêts croisés, du fait même de la participation de chaque individu. Les dividendes réalisés seraient ensuite répartis entre les individus + féministe français qui prône l'installation de crèches. Claude Henri de Rouvroy, compte de Saint-Simon (1760-1825) : Il n'est pas marxiste, économiste et philosophe français, fondateur du saint-simonisme. Ses idées ont eu une postérité et une influence sur la plupart des philosophes du XIXe siècle. Il est le penseur de la société industrielle française. Il prône un mode de gouvernement contrôlé par un conseil formé de savants, d'artistes, d'artisans et de chefs d'entreprise et dominé par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour créer des richesses et améliorer le niveau de vie de la classe ouvrière. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'oeuvrer à l'élévation matérielle et morale des prolétaires, au nom de la morale et des sentiments. Louis Blanc (1811-1882) : journaliste et historien. Précurseur du droit du travail des ouvriers et des salariés, il souhaite l'intervention de l'Etat. Il remarque que les employés et les employeurs sont soumis aux aléas du marché du travail (employeurs victimes de la concurrence anglaise, et employés victimes de la commerçant les ateliers sociaux : univers d'échange économique basé sur la complémentarité plutôt que sur la concurrence. La fraternité plutôt que l'individualisme pour éviter les situations extrêmes de pauvreté et de richesse, il propose de nationaliser la banque. L'État démocratique quant à lui serait contrôlé par le suffrage universel et mettrait au profit du peuple ses pouvoirs. Son but est de réguler la concurrence pour lutter contre la misère. -> Ils souhaitent tous l'intervention de l'Etat. Le marxisme (doc p.106/107) Karl Marx (1818-1883) : historien, journaliste, philosophe, économiste, sociologue, essayiste et théoricien révolutionnaire socialiste et communiste allemand. Il a notamment participé à l'Association internationale des travailleurs. Il pense que le prolétariat peut s'emparer du pouvoir par la révolution et remplacer le capitalisme par le socialisme. Cette lutte des classes est pour lui le moteur de l'histoire. Friedrich Engels (1820-1895) : philosophe et théoricien socialiste allemand. Il estime que les hommes sont des produits des circonstances et de l'éducation. Il est contre la propri&e...
allemagne

« ­ François Fourier (1772­1837)   : philosophe fran çais, fondateur de l’ École soci étaire, consid éré par Karl Marx et   Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico­utopique » dont un autre repr ésentant fut Robert Owen.

  La qu ête de Fourier est celle d’une harmonie universelle. Il pose les premi ères bases d'une r éflexion critique   portant sur la soci été industrielle naissante et ses d éfauts. Il consid ère ainsi que l’attirance naturelle des humains   pour l’activit é et la vertu est totalement entrav ée et pervertie par le travail. Pour lui une soci été idéale serait la   r épartition entre l'int érêt individuel et l'int érêt collectif qui se r éaliserait  équitablement gr âce  à l’existence d'int érêts   crois és, du fait m ême de la participation de chaque individu. Les dividendes r éalis és seraient ensuite r épartis entre   les individus + f éministe fran çais qui pr ône l’installation de cr èches. ­ Claude Henri de Rouvroy, compte de Saint­Simon (1760­1825)   : Il n’est pas marxiste,  économiste et philosophe   fran çais, fondateur du saint­simonisme. Ses id ées ont eu une post érité et une influence sur la plupart des   philosophes du XIXe si ècle. Il est le penseur de la soci été industrielle fran çaise. Il pr ône un mode de   gouvernement contr ôlé par un conseil form é de savants, d’artistes, d’artisans et de chefs d’entreprise et domin é   par le secteur primaire qu'il convient de planifier pour cr éer des richesses et am éliorer le niveau de vie de la classe   ouvri ère. Il est du devoir des industriels et des philanthropes d'œuvrer  à l'élévation mat érielle et morale des   prol étaires, au nom de la morale et des sentiments. ­ Louis Blanc (1811­1882)   : journaliste et historien. Pr écurseur du droit du travail des ouvriers et des salari és, il   souhaite l’intervention de l’Etat. Il remarque que les employ és et les employeurs sont soumis aux al éas du march é   du travail (employeurs victimes de la concurrence anglaise, et employ és victimes de la  commer çant les ateliers   sociaux   : univers d' échange  économique bas é sur la compl émentarit é plut ôt que sur la concurrence. La fraternit é   plut ôt que l'individualisme pour  éviter les situations extr êmes de pauvret é et de richesse, il propose de nationaliser   la banque. L' État d émocratique quant  à lui serait contr ôlé par le suffrage universel et mettrait au profit du peuple   ses pouvoirs. Son but est de r éguler la concurrence pour lutter contre la mis ère.  Ils souhaitent tous l’intervention de l’Etat. → · Le marxisme   (doc p.106/107) ­ Karl Marx   (1818­1883)   : historien, journaliste, philosophe,  économiste, sociologue, essayiste et th éoricien   r évolutionnaire socialiste et communiste allemand. Il a notamment particip é à l'Association internationale des   travailleurs. Il pense que le prol étariat peut s’emparer du pouvoir par la r évolution et remplacer le capitalisme par   le socialisme. Cette lutte des classes est pour lui le moteur de l’histoire. ­ Friedrich Engels (1820­1895)   : philosophe et th éoricien socialiste allemand. Il estime que les hommes sont des   produits des circonstances et de l' éducation. Il est contre la propri été et pour une soci été communiste.   Auteurs du « →   manifeste du parti communiste   »    (1848) qui se termine par «   prol étaires de tous les pays, unissez­ vous   !   » qui pousse  à la r évolution. + Apr ès la mort de Marx, Engels r édige la fin du grand ouvrage de Marx «   le   capital   »   Les classes dirigeantes cherchent  à imposer des productions pour augmenter sa richesse sur le dos des →   ouvriers.  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles