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TermS Chapitre 1

Publié le 31/03/2016

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Terminale Géographie : Mondialisation et dynamiques géographique des territoires. Thème 1 introductif : Clés de lecture d'un monde complexe Question 1. Des cartes pour comprendre le monde. Une approche critique des représentations cartographiques : De nombreux peuples depuis des millénaires ont cherché à représenter le monde, dessiner les contours de leurs espaces, des itinéraires. Mais il faut attendre les Grecs pour voir s'élaborer les bases de la géographie mathématique et de la cartographie. On trouve les premières représentations de la Terre et les premiers calculs vers 650 av. J. C. La principale difficulté pour élaborer une carte est que l'on doit représenter un objet en trois dimensions sur un support qui n'en a que deux, aussi une carte n'est jamais tout à fait le reflet de la réalité, elle comporte d'inévitables déformations. Les différentes techniques de représentation ont tenté de résoudre le problème. Ainsi, il existe des centaines de projections possibles, les plus classiques sont : La projection de Mercator : développée en 1569 par Gerhard MERCATOR, géographe, mathématicien et cartographe flamand. Elle est très utilisée pour le cartes marines mais pour les terres émergées elle est moins pratique d'utilisation car si elle respecte les angles, elle déforme les surfaces et surtout augmente la taille des terres à mesure que l'on s'éloigne de l'Equateur. La projection de l'historien et cartographe allemand Arno PETERS a révolutionné la réflexion sur les cartes et les visions du monde qu'elles induisent. Élaborée en 1974, elle montre toutes les terres à la même échelle ce qui, par rapport à la projection Mercator, augmente l'importance des terres des pays du sud plus proches de l'Equateur. Elle a permis une vision plus équilibrée du monde, mais elle déforme les contours et les frontières. La projection de FULLER : cette projection qui date de 1946, découpe les espaces terrestres en vingt triangles et les éclate, elle a moins de déformations que les projections de Mercator ou Peters , il n'y a pas de biais culturel car le nord n&a...

« 2 L'organisation politique du monde est toujours basée sur le rôle des États et hiérarchisée par leur puissance , il y a des puissances de rang mondial, continental ou régional.

Ces puissances organisent le monde par leur liens avec d'autres États sous la forme de réseaux d'alliances, de traités,...

et aussi par leur contrôle des espaces et des frontières. De 1945 à 1989, le monde était dominé par les pays occidentaux (Etats-Unis, Europe) et la guerre froide partageait le monde en deux blocs.

La tentative des pays du tiers monde d'échapper à cette alternative n'a pas vraiment réussi.

Depuis une vingtaine d'années, cette organisation est remise en cause, par la disparition du Bloc de l'est d'une part et par l'émergence de nouvelles puissances telles que la Chine et les autres pays émergents du sud d'autre part.

Donc, l'organisation géopolitique du monde est aujourd'hui complexe car elle est multipolaire. L'espace géopolitique est marqué également par des conflits .

Cependant, ceux-ci ont changé de nature, le nombre de guerres conventionnelles (un État face à un autre) diminue, il s'agit plutôt de réseaux terroristes, mafieux, de piraterie maritime, de guérilla.

Les conflits ont surtout lieu dans les espaces en retard de développement : 80 % des PMA on connu un conflit depuis 1990.

La cartographie des conflits évolue très rapidement. A l'échelle mondiale, on observe un rôle croissant des organisation régionales (Union européenne, ALENA, ASEAN,...) et internationales (ONU, G8, G20,...).

Au sein des organisations internationales, on mesure aujourd'hui le poids des pays émergents .

Ces autres formes d'organisations politiques concurrencent quelquefois les États eux-même s.

Ainsi, l'ONU est un lieu de débat entre les États et tente d'élaborer un droit international.

Enfin, dans le contexte de la mondialisation et du libéralisme, les États sont également concurrencés par d'autres acteurs tels que les firmes transnationales (FTN). État : Territoire délimité par des frontières sur lequel des institutions politiques exercent une autorité souveraine. Puissance : Capacité d'un État à exercer une influence sur un espace plus ou moins étendu dans les domaines politique, militaire, économique, culturel. 3) L'organisation géoéconomique, entre convergence et fracture : La mondialisation organise les espaces mondiaux.

Le développement des flux , leur massification est une dynamique majeure de la géographie économique à l'échelle mondiale. En effet, les flux d'importance et de nature très variées font émerger des réseaux , des pôles . On constate que les différents espaces mondiaux sont en interdépendance .

Il y a une division internationale du travail qui spécialise et hiérarchise les territoires . Les différents acteurs de la mondialisation sont en concurrence pour le contrôle de l'accès aux ressources, des voies de communication, détroits,... Cependant, la grille de lecture usuelle qui plaçait la Triade (États-Unis, Union européenne, Japon) au centre des échanges autour duquel s'organisaient des espaces périphériques dynamiques et des espaces en marges est de moins en moins valide.

Aujourd'hui cette organisation est remise en cause par l'émergence de nouvelles puissances économiques qui rendent plus complexe l'organisation économique du monde. Par ailleurs, on note à toutes les échelles d'importants contrastes de richesse et de développement. Cependant, là encore la limite habituelle Nord/Sud peut être remise en cause, il vaut mieux parler de Nords et de Suds car il y a beaucoup de nuances à apporter, de plus, cette limite est mouvante dans le temps .

Enfin, les contrastes peuvent s'observer à une échelle plus grande comme celle d'une ville. Mondialisation : processus de mise en relation des différents espaces qui composent le monde sur le plan économique, politique, culturel. Centre/périphérie : modèle qui associe et oppose un ou des centres d'impulsion à des périphéries.. »

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