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TIERS MONDE ET SOUS-DÉVELOPPEMENT

Publié le 09/09/2014

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TIERS MONDE ET SOUS-DÉVELOPPEMENT

Le Tiers monde (concept créé en 1952 par A. Sauvy par référence au Tiers état) regroupe 50 % de la population mondiale (Chine exclue) mais ne fournit que 11 % du PNB mondial. Depuis la crise de 1973, le fossé se creuse entre NPI (nouveaux pays industrialisés = Corée, Taiwan, Hong Kong...) et Quart monde (Afrique subsaharienne).

1. Les caractères du sous-développement.

Les coûts de l'homme ne sont pas couverts, car les dépenses sociales ne suffisent pas à assurer à chacun une vie humaine digne (surmortalité, carences alimentaires, entas¬sement dans les bidonvilles, analphabétisme).

Le cercle vicieux de la pauvreté freine tout dévelop-pement de l'offre comme de la demande.

 

« • Le sous-développement comme produit du dévelop­ pement : c'est l'interprétation des économistes marxistes (Furtado, Amin, Emmanuel).

Selon eux, la colonisation puis le néo-colonialisme des entreprises multinationales ont établi une division internationale du travail défavorable aux pays sous-développés (échange inégal) et des rapports de domination entre le centre (monde développé) et la périphérie (pays en voie de développement).

3.

Les stratégies de développement.

• Les stratégies de financement peuvent être : - internes : création monétaire, lutte contre la thésauri­ sation, prélèvement fiscal, épargne-travail, c'est-à-dire utilisation de la population pour réaliser des infrastructures (routes, irrigations, écoles) ; - externes : conclusion d'accords commerciaux pour l'écoulement des produits bruts (accords de Lomé, 197 5 et 1979, entre CEE et 46 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique).

Réinvestissement de l'aide bilatérale (1 % du PNB pour les pays capitalistes ; 0,1 % pour les pays du Comecon) ou internationale (BIRD).

• Les stratégies vivrières comportent les réformes agraires (Inde, Mexique, Algérie) et les révolutions vertes (semences à haut rendement : Philippines, Pakistan, Malaisie ...

).

• Les stratégies d'industrialisation1comportent : - l'essor des industries industrialisantes, formant des pôles industriels : hydrocarbures, pétrochimie, métallurgie, méca­ nique (modèle brésilien ou algérien) ; - l'essor des industries de substitution d'importations, en utilisant la main-cl 'œuvre locale dans les activités de transformation (modèle marocain ou égyptien) ; - l'essor des industries rurales, orientées vers l'autarcie locale (Grand Bond chinois, cf.

p.

114).

• Les stratégies d'intégration régionale visent à réaliser des unions douanières (ex.

ALALE : Association Latino­ Américaine de Libre-Commerce).

Conclusion.

La crise aggrave l'endettement du Tiers monde et ravive chez les pays riches le cartiérisme (attitude du journaliste R.

Cartier : «la Corrèze avant le Zambèze»).

51. »

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