Devoir de Philosophie

Transmissions en campagne (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Transmissions en campagne (seconde guerre mondiale). Systèmes alliés Dès son installation en France, le corps expéditionnaire britannique se dota d'un réseau de fils téléphoniques soutenu par des piquets. En novembre 1939, l'état-major opta pour un système de câbles enterrés, mieux adapté à la «drôle de guerre«. On achevait ce second réseau lorsque, le 10 mai, les Allemands attaquèrent. Au fur et à mesure des replis successifs, les chefs d'unités alliés durent alors improviser. Les câbles enterrés servirent à peine, mais on utilisa beaucoup la radio et les estafettes, renforcées par une unité d'officiers de liaison équipés de motocyclettes. Lorsque les Britanniques se regroupèrent à Dunkerque, les routes devinrent de plus en plus encombrées et les estafettes eurent beaucoup de peine à transmettre les messages. On sut néanmoins tirer la bonne leçon des dures campagnes de France et de Norvège: les communications radio devaient ...

« Transmissions en campagne Il Le système allemand L'armée allemande disposa d'un remar­ quable système de communication de campagne, parfaitement adapté aux con­ ditions de la guerre de mouvement.

Chaque armée comprenait un régiment des transmissions, ou «Armeenachrich­tenregiment», et chaque division, un bataillon des transmissions.

Au cours d'une offensive, le bataillon des transmissions de la division construisait puis entretenait une ligne reliée au QG.

Dans les pays récemment conquis, elle consistait essentiellement en de lourds fils téléphoniques de campagne tendus sur des poteaux.

Sur le front de l'Est notamment, on organisa des unités hip­ pomobiles spéciales pour acheminer les rouleaux de câbles.

Au fur et à mesure du déroulement de la guerre, on s'efforça de motoriser ce service.

Au niveau de la division, le bataillon des transmissions était responsable des com­ munications entre les régiments d'infan­ terie, entre le quartier général de l'artille­ rie et ses unités et entre les divisions d'un même secteur.

En campagne, les commu­ nications de l'artillerie avaient la priorité.

On utilisa aussi la radio pour suppléer les communications téléphoniques.

Elle fut par excellence le moyen de communica­ tion des unités combattantes.

Dès que le front se stabilisait, la sécurité devenait prioritaire.

Les messages devaient être brefs et toujours codés.

Lorsque le front se déplaçait, les consignes de sécurité ne concernaient plus que les communica­ tions aux échelons les plus élevés.

On considérait en effet qu'il valait mieux éta­ blir des communications rapides, permet­ tant de maintenir l'avance, plutôt que de s'en tenir à des règles de sécurité qui pou­ vaient se révéler paralysantes.

Aussi, dans le feu de l'action, les bataillons et les régi­ ments recoururent-ils rarement aux mes­ sages codés.

Les Allemands utilisèrent de gros émetteurs-récepteurs montés sur des vé­ hicules de commandement, des postes moyens destinés aux blindés légers et des postes portatifs pour les troupes terres­ tres et les unités aéroportées.

Les com­ munications en campagne s'effectuèrent aussi au moyen de lampes et de disques de couleur.

Au cours des opérations met­ tant en œuvre l'infanterie et l'aviation, ils se servirent encore de pavillons, de bom­ bes fumigènes, de cartouches et de gre­ nades éclairantes.

Lors de l'invasion de la Crète, ils étalèrent de grands drapeaux à croix gammée pour indiquer leurs posi­ tions aux avions amis.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles