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TUCP (Philippines)

Publié le 14/01/2012

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 Le Trade Union Congress of the Philippines (TUCP - Congrès des syndicats philippins) est actuellement l'unique grande confédération qui réunit la plupart des syndicats dispersés dans les 7 000 îles de l'archipel. Son rôle d'encadrement et de centralisation des négociations de conventions collectives lui est dicté par le Département du Travail qui choisit lui-même les délégués syndicaux chargés de négocier les contrats avec le patronat. Cette mise au pas intervient au début des années 1970, sous la présidence de Ferdinand Marcos (au pouvoir depuis 1965) dont le code du travail, ...

« syndicats, mesures qui s'inspirent de la loi Tatt-Hartley américaine.

Le nombre des syndicats passe du simple au triple en trois ans.

En 1973, ils sont plus de 6 000, bien qu'une grande majorité de la population active (15 mil­ lions de personnes) ne soit pas syndiquée.

La prolifération des organisations et les conflits qui subsistent entre elles, quelquefois au sein d'une même entreprise, affaiblissent peu à peu le mouvement syndical.

La loi martiale, procla­ mée en 1972, abolit le droit de grève et les relations du travail sont soumises au contrôle gouvernemental.

5 Le nouveau code du travail, mis en vigueur fin 1974, oblige les syndicats à se rassembler en fédérations indus­ trielles, à se réunir au sein du TUCP et à négocier des conventions collectives à une plus vaste échelle.

Il prévoit des mesures contre le fort chômage (30% de la popu­ lation active n'a pas d'emploi ou se trouve sous-employée).

Mais il limite strictement le droit de grève qui est de fait remplacé par Je recours systématique à l'arbitrage gouver­ nemental.

La majorité des formations ont malaisément fusionné avec la tendance communiste.

Une seule organi­ sation (la Fédération des Travailleurs libres) ne s'est pas pliée aux exigences du pouvoir et persiste néanmoins .

6 En 1976, des grèves sauvages avec occupation de locaux sont déclarées illégales et sont suivies de nom­ breuses arrestations, en particulier de prêtres catholiques romains qui prennent une part active dans beaucoup de mouvements de revendication, même interdits.

Pour sa part, le TUCP, dirigé par Venerando B.

Brlones, obéit à des exigences qui tiennent plus compte du développement économique philippin que des intérêts limités de ses adhé­ rents.

Il participe ainsi à la mise sur pied de vastes pro­ grammes éducatifs et tente de maintenir des relations " paisibles ..

avec le patronat.. »

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