UGTA (Algérie)
Publié le 14/01/2012
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Intimement liée au mouvement de libération nationale, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) n'a pu cependant, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, acquérir son autonomie face aux pouvoirs publics. Après avoir lutté en faveur du secteur autogéré, considéré comme le bastion de la révolution socialiste le syndicat algérien a fini par se soumettre au parti unique, le FLN (Front de libération nationale). Depuis le renversement de Ben Bella et l'arrivée au pouvoir de Houari Boumedienne, l'UGTA a fait l'objet de plusieurs épurations, qui ont abouti, en mai 1969, lors de son troisième congrès, à son alignement total sur la politique officielle.
«
med Khidder, alors dirigeant du FLN, sont dépassés par
les tâches que créent les transformations soclo-écono
mlques de l'Algérie indépendante.
Vivement critiquée
par les cadres régionaux, cette direction est remplacée
lors du deuxième congrès (mars
1965) par une équipe
d'anciens syndicalistes de la CGT, connus pour leurs idées progressistes.
L'action est surtout menée par les
dockers , les cheminots, les travailleurs du pétrole.
La Fédération des travailleurs de l'éducation et de la culture
(FTEC), forte de 18 000 membres , occupe une place parti culière en raison de son caractère laïque.
Mais les élé ments conservateurs ne désarment pas et continuent à défendre leur propre idéologie .
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C'est sur ces éléments que vont s'appuyer les res ponsables du coup d'~tat du 19 Juin 1965 pour mettre au pas I'UGTA.
Une âpre lutte se déroule jusqu'en
décembre 1967, au cours de laquelle des unions locales se révoltent contre la direction centrale privée de la
majorité de ses membres, et le syndicat se coupe du parti.
La reprise en main de I' UGTA par le FLN est
amorcée sous l'égide de Kaid Ahmed.
5 Réuni en mai
1969, le troisième congrès de I'UGTA
établit définitivement les rapports avec le FLN.
Il déclare
que, "dans l 'Algérie révolutionnaire, le syndicat ne peut
être que gestionnaire» .
Kader Benlkous (enseignant) est
désigné comme secrétaire général.
Devenue appendice du
parti unique
au pouvoir, lui-même en crise, I'UGTA a vu ses activités décliner et le nombre de ses adhérents
baisser.
Malgré les grèves de l'été 1977, de porte-parole
de la masse des ouvriers algériens, elle est devenue une
courroie
de transmission entre l'État et ceux-ci..
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