UMT

« des forces populaires), I'UMT prend fait et cause pour celle-ci.

Le gouvernement d'Abdallah Ibrahim (1958-1960) est la dernière expérience de participation de I'UMT au pouvoir monarchique.

4 La démission de ce gouvernement progressiste et le passage à un régime autoritaire, en particulier après l'avènement de Ha888n Il (1961), marquent un tournant.

L'UMT devient une force d'opposition.

Cependant, elle refuse de suivre I'UNFP.

La rupture entre les deux orga­ nisations est consommée en 1962-1963, lorsque I'UMT prOne l'apoiiUsme.

La crise est couronnée par la séces­ sion des fédérations des PTT et de l'Enseignement.

Toutes les tentatives de rapprochement avec le pouvoir entre 1963 et 1967 échouent, et il faut attendre la guerre lsraélo-arabe pour que Mahjoub Ben Seddik attaque la politique du palais, ce qui lui vaut une condamnation à dix-huit mois de prison.

5 En aoOt 1987, i'UMT et I'UNFP normalisent leurs rap­ ports et forment un front d'opposition.

Mais les diver­ gences des deux organisations restent latentes.

L'UMT ne craint plus toutefois d'affirmer sa politisation.

Lors de son sixième congrès (avril 1971), Ben Seddik déclare : • La mission historique de la classe ouvrière ne se situe pas au niveau de sa lutte syndicale mais à celui de son combat politique en tant que force d'avant­ garde.

..

Malgré ce radicalisme verbal, la politique de I'UMT demeure plus proche de la monarchie que les autres forces du Front d'opposition.

En juillet 1972, une nouvelle scission intervient entre elie et I'UNFP.

• La seule force organisée de la nation " (Ben Seddik) entend demeurer à la fois autonome et réformiste.. »