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Une chasse dans le désert

Publié le 11/01/2015

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Le désert est pour les Égyp-Là-tiens une région mysté¬rieuse peuplée non seule¬ment d'animaux sauvages mais aussi d'étranges créa¬tures et de monstres fabu¬leux. Tout Égyptien partant à la chasse rêve du jour ou il en ramènera un spécimen. Le désert est surtout la zone de chasse privilégiée des pha-raons qui se plaisent à repré-senter sur les parois de leurs tombeaux des scènes met-tant en valeur leur courage et leur dextérité dans l'art de tirer des flèches. Les déserts arabique et libyque sont alors des régions que traver¬sent d'une oasis à l'autre une multitude d'espèces sau-vages, dont certaines ont au-jourd'hui disparu de la ré-gion, comme le bouquetin, la gazelle, l'autruche ou encore La chasse dans le désert semble avoir été depuis le début de l'histoire égyptienne un sport et un loisir appréciés de Pharaon et des hauts dignitaires. Beaucoup d'animaux sauvages, dont certaines espèces aujourd'hui disparues, deviennent la cible de leurs flèches ou des pièges qu'ils tendent.

« sable et de rocaille .

Ces no­ mades vivant en marge de la vallée du Nil n'ont pas leur pareil pour sillonner les pistes, suivre la trace des ga­ zelles, repérer les troupeaux d'onyx, débusquer le gibier et ~e rabattre vers les sei­ gneurs qui les emploient.

Pharaon s'appuie également sur une meute de chiens, gé­ néralement des lévriers, ani­ maux endurants, plus rapides que les gazelles, capables de déchiqueter des bouquetins ou des antilopes et ne crai­ gnant même pas les lions.

Certains lévriers coûtent une fortune.

Heureux celui qui possède un élevage.

Mais l'affection n'est pas absente : un conte de la xx• dynastie évoque un prince qui préfère se tuer plutôt que de se sé­ parer de son animal favori.

Bon nombre de tombeaux relatent d'a i lleurs cette ami­ tié entre l'homme et le chien, ce dernier se trouvant quali­ fié, en signe de reconnaissan ­ ce, de « seigneur », de « bon compagnon » ou de « grand agresseur ».

Les techniques de chasse J usqu'à l'apparition du che­ val, sous le Nouvel Empire, est à pied que les chasseurs traversent le désert.

Les chiens sont tenus en laisse, des serviteurs portent les vi­ vres, tandis que d'autres transportent le s cages, les armes et les filets.

Une fois arrivés dans le dé­ sert, Pharaon et sa cour sont informés par les nouous qu'un grand nombre d'ani­ maux sauvages se reposent autour d'un po int d'eau, au pied d'un massif monta­ gneux.

Lorsqu'ils sont en vue du troupeau, Pharaon fait lâ­ cher les chiens et parfois les hyè~es, animaux que les Egyptiens tentent enco­ re de domestiquer sous l'Ancien Em­ pire et qui pos­ sèdent l'avantage. »

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