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Une prédiction de Nostradamus

Publié le 24/03/2012

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nostradamus

 

 

« Le Roi Henri III dînant un jour chez le financier Zamet avec la Reine, Mme de Guercheville, MM. d'Épernon, de Lesdiguières, de Bassompierre, on vient à parler de la prédiction faite à la Reine-mère sur le royaume de France. Le roi Henri se rappela fort bien que lors du voyage du feu roi Charles en Provence, on passa par la ville de Salons, de Crau, Nostradamus annonça à Monsieur - plus tard Henri III - qu'il serait roi. Il demanda également à voir Henri de Navarre et à le voir nu. Celui-ci, qui avait alors onze ans, n'y voulait pas consentir de peur d'être fouetté, disait-il, par ce

vieillard qui portait une barbe fort vénérable. Enfin il s'y résolut. Il raconta que ce vieillard, après l'avoir soigneusement regardé, lui prédit qu'il arriverait enfin à être roi de France et qu'il régnerait longtemps. M. du Clapiers et M. Sigalas étaient présents à ce discours. «

(Du Vair, Anecd. sur l'Histoire). 

 

nostradamus

« le pouvoir à Catherine de Mé- dicis et lui permet d'éliminer sa rivale Diane de Poitiers, la favorite du roi, profite aussi à Nostradamus.

Il l'avait prédit ! Sa prophétie annonçait : « Le lion jeune, le vieux surmonte- ra / En champ bellique, par singulier duel / Dans cage d'or, les yeux lui crèvera / Deux plaies une, pour mourir mort cruelle.

» Chacun applaudit, la reine la première, l'exactitude — a posteriori ! — de la prédic- tion.

Henri II, plus âgé que son adversaire, a été touché à l'oeil par un éclat de la lance de Montgomery.

Ce jour-là, le roi portait un heaume doré.

Et, malgré l'intervention du chirurgien Ambroise Paré, son agonie a été longue et doulou- reuse...

Cette première pro- phétie sera suivie de beau- coup d'autres, toutes sujettes à interrogations.

Le « Prophète de Salon-de-Provence » Malgré les accusations d'héré- sie qui pèsent sur lui à cause de ses prophéties et de ses mystérieuses recherches d'al- chimiste, Nostradamus béné- ficie toujours de la protection de Catherine de Médicis.

Il s'installe à Salon-de-Proven- ce, dans une maison — aujour- d'hui transformée en musée - à côté de l'église.

Là, il de- vient le « Prophète de Salon ».

Au fur et à mesure que sa renommée s'étend dans toute l'Europe, il s'enrichit considé- rablement.

Car le maître est cher et n'hésite pas à se faire grassement rétribuer par les grands, tels le duc et la du- chesse de Savoie, qui vien- nent le consulter et l'écoutent religieusement.

Voué aux gé- monies par les uns, adulé par les autres, Nostradamus ne s'en émeut guère.

Il étudie des textes ésotériques, médite, lit et interprète des cartes du ciel, compose de savants mélanges dans ses mortiers de marbre et ses alambics compliqués.

Bien que ses mystérieux travaux et ses prophéties lui aient valu d'être taxé d'hérésie, Nostradamus bénéficia de la protection indéfectible de la reine.

UNE RECETTE DE BEAUTÉ MIRACLE DE NOSTRADAMUS Nostradamus n'a pas écrit que ses Prophéties.

En 1552, il a publié Des fardements et des recettes pour embellir la face, excellent et moult opuscule contenant plusieurs recettes secrètes jamais vues.

Dans cet ouvrage au titre digne de séduire les belles dames de la Cour, le maître dévoile la composition de mixtures destinées à préserver la beauté féminine.

Ainsi de cette recette « rajeunissante », dont Nostradamus assure que « si une femme brune, pleine de taches, fût-elle âgée de cinquante-cinq ans, en use, son front et ses joues paraîtront avoir douze ans ».

A base de sublimé (bichlorure de mercure) et de vif-argent (mercure), substances fort dangereuses, ce produit miracle contient également de la salive humaine, de l'étain, du plomb et de l'argent moulu.

Le mélange constitue a priori un redoutable danger pour la peau ! La chronique ne rapporte pas si cette recette de Nostradamus a été testée par les belles de son temps.

Et surtout ne précise pas si celles qui en ont usé ont retrouvé leur teint de rose...

Nostradmus fonde également une nouvelle famille.

L'un de ses fils, le peintre César Nostradamus, exécute son portrait avant de faire carrière à la Cour de Louis XIII.

Son autre fils, Michel le Jeune, tente sans succès de suivre ses traces.

Nommé médecin ordinaire de Charles IX en 1564, Michel de Notre-Dame s'éteint en sa demeure de Salon-de-Proven- ce le 2 juillet 1566, à l'âge de soixante-trois ans.

MCM XCIX 0 ÉDITIONS ATLAS.

A 2- 7 28.

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CEE 56- 06.. »

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