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URSS : UNE ÉCONOMIE DE COMMANDEMENT

Publié le 07/12/2013

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Un cadre original: importance de la propriété d'État, planification depuis 1928 qui prévoit production, investissement, salaires. Depuis Staline, les gouvernements hésitent entre consolidation du socialisme ou libéralisation.

« LA NÉBULEUSE SOCIALISTE secteurs puissants subsistent : énergie, aéronautique, armement.

L'agri­ culture enregistre des succès sectoriels (URSS l" prod.

de coton), mais l'insuffisance céréalière oblige à des importations croissantes (18 Mt en 1972, 25 Mt en 1979, 40 Mt en 1980), essentiellement en provenance des EU.

L'endettement augmente et la dépendance vis-à-vis de la technologie occidentale croît.

Ill.

-Situation et réformes actuelles 1.

PNB important mais consommation faible • Puissance maintenue des ind.

lourdes, militaires et spatiales.

Ainsi l'URSS est le 1°' producteur minier en 1988 : charbon, gaz, pétrole, seuls produits exportés en masse.

Les Soviétiques, grâce à leurs fusées (Soyouz, Cosmos) lancent une centaine de satellites par an ; ils ont des stations évolutives (Saliout), où ils invitent des cosmonautes étrangers (J.-L.

Chrétien dès 1982).

• Malgré le 3° PNB mondial (1988) faiblesse persistante : - de l'agriculture collectivisée, employant pourtant 17 % de la pop.

active.

1986, 87, 88 ont été médiocres.

l/5° des récoltes perdu faute d'une bonne gestion (camions inutilisés alors que le blé pourrit) Ind.

agro-alimentaires désuères ; - des ind.

de consommation insuffisantes en qualité et quantité.

Files d'attente devant les magasins = une des formes que prend l'inflation, la quantité de monnaie augmentant plus vite que les marchandises disponibles ; dues aussi à une mauvaise distribution.

2.

La perestroika économique • Gorbatchev veut rendre les paysans « maîtres de la terre » (la collectivisation a débuté sous Staline en 1928).

Des baux de longue durée en feraient de quasi-propriétaires responsables du matériel.

• Il souhaite à son tour limiter la puissance des administrations économiques centrales ; parallèlement les entreprises auraient un rôle accru : elles pourraient signer des contrats avec fournisseurs et clients, fixer partiellement leurs prix de gros, mais devraient équilibrer leur bilan sans subvention.

Effets pervers attendus : faillites, licencie­ ments, hausse des prix.

Cependant, au xxv11° Congrès du PCUS, Gorbatchev n'a pas abandonné la planification centralisée, ce qui semble un peu contradictoire.

Le retard économique se situe souvent non au niveau du laboratoire mais de l'industrialisation (ex.

ordinateurs).

Paradoxe d'un pays maî­ trisant des techniques sophistiquées et vivant dans la pénurie.

Gorbat­ chev gagnera•t-il sa lutte contre la lourde gestion bureaucratique ?. »

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