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USA et la guerre du Golfe

Publié le 21/02/2013

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Suite à l'invasion du Koweït par l'armée irakienne (le 2 août 1990), les États-Unis obtiennent de l'ONU la condamnation de cette agression. Les États-Unis mettent en place un « bouclier du désert « afin de protéger l'Arabie Saoudite d'une éventuelle attaque irakienne. L'ONU autorise le président Bush à déclencher l'opération« Tempête du désert« (Desert Storm} le 17janvier1991 pour libérer le Koweït...

« (61 milliards de dollars) est pris en charge par l'Arabie Saoudite, le Japon et l'Allemagne.

Au total, cette guerre a servi à exorciser le syndrome vietnamien montrant qu'une intervention extérieure massive peut déboucher rapidement sur une victoire américaine.

Le spectacle de la guerre Grâce aux nouvelles technologies de l'information (satellites de télécommunications) la chaîne américaine d'information CNN raconte la guerre au monde.

Celle-ci est présen­ tée comme un immense spectacle, une sorte de jeu vidéo en temps réel où apparaissent les prouesses technologiques de l'armée américaine, mais où sont gommées toutes traces de sang.

Cette guerre doit être « propre ».

La machine de guerre américaine Cette guerre est l'occasion de montrer au monde la supériorité technologique améri­ caine: satellites d'information, avions furtifs F 117-A indétectables.

Le Global Positioning System dirige avec une précision « chirurgicale » les missiles sur les sites militaires irakiens, les missiles antimissiles Patriot détruisant les Scud irakiens.

1 LES LIMITES DE LA PUISSANCE 1 Saddam Hussein toujours au pouvoir Les États-Unis ont montré qu'ils étaient la seule puissance capable de peser sur les affaires du monde.

Mais le président Bush n'a pas été jusqu'à Bagdad pour capturer Saddam.

Il compte sur un coup d'État interne pour renverser le dictateur.

Cependant, il n'est pas sûr que les États-Unis veuillent se débarrasser de Saddam.

Il reste un rempart au fondamentalisme religieux (chef du parti laïque Baath) et aux ambitions de l'Iran.

Le dictateur sort renforcé de cette confiontation avec les États-Unis.

Il se maintient au pouvoir et poursuit sa répression contre la minorité chiite et les Kurdes.

L'opération « Renard du Désert »,une intervention critiquée Bill Clinton décide unilatéralement, sans l'accord de l'ONU, de bombarder l'Irak (16- 19 décembre 1998) accusant Saddam Hussein de ne pas coopérer avec la Commission des Nations unies (UNSCOM) chargée d'inspecter les sites militaires afin de désarmer l'Irak.

Lors de cette intervention aérienne baptisée opération« Renard du désert» (Desert fur), il a été lancé plus de missiles que lors de la précédente guerre du Golfe.

Cette fois-ci, la com­ munauté internationale ne suit plus les États-Unis.

La Russie, la Chine, la majorité des pays arabes, la France désapprouvent ce coup de force.

Seule la Grande-Bretagne apporte une aide militaire.

La montée de l'anti-américanisme La popularité de Saddam qui a fait front au « Grand Satan » est à son comble.

f.opinion publique dans les pays musulmans est choquée de cette guerre, devenant de plus en plus réceptive aux appels des islamistes qui voient dans ce conflit une guerre entre « croyants et infidèles ».. »

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