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VALMY

Publié le 22/02/2012

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(20 septembre 1792) Suivis de quelques milliers d'émigrés, les Prussiens de Brunswick ont fait irruption en Lorraine, tandis que les Autrichiens menacent la frontière du nord. La Fayette a abandonné son armée en apprenant la chute des Tuileries. Il est passé en Autriche. La route de Paris est grande ouverte. Longwy, puis Verdun sont pris : rien ne s'oppose plus à l'avance ennemie. Dans la capitale, la panique gagne. Le ministre Roland parle déjà de transférer le gouvernement sur la Loire. Danton s'insurge contre ce défaitisme. De sa voix de tonnerre il galvanise les énergies : faut lever des volontaires, courir sus à l'adversaire !

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)La victoire de Valmy Les Thermopyles de la France Après la fuite de la famille royale à Varennes en 1791, certains révolution­ naires parlent de destituer Louis XVI et Marie-Antoinette.

L'empereur d'Autri­ che, Léopold Il, s'en inquiète et signe avec la Prusse la déclaration de Pillnitz; celle-ci prétend interdire aux Français de contester le pouvoir et l'autorité du roi.

Pareille ingérence dans les affaires intérieures du pays indigne l'Assemblée législative qui songe peu à peu à y ré­ pondre par la guerre.

Au début de mars 1792, Léopold II meurt.

Son fds et successeur, François II, lance un double ultimatum: les «prin­ ces possessionnés d'Alsace», c'est-à-dire les princes allemands ayant des terres sur la rive gauche du Rhin, devront recouvrer leurs droits féodaux abolis par la Révolution française; d'autre part, le comtat Venaissin, possession du Saint-Siège annexée par la France après référendum populaire, devra être rendu au pape.

En avril 1792, l'Assemblée législative refuse et déclare la guerre à l'Autriche et à la Prusse .

Mais l'armée française, dé­ sorganisée, doit reculer en Belgique.

En août, cependant, la levée massive d'une armée de jeunes recrues, mal entraînée certes, mais enthousiaste, permet à la France de se ressaisir.

Dumouriez et Kellermann, qui la commandent, déci­ dent d'arrêter l'invasion du pays dans les défilés de l'Argonne, qui, disent-ils , devront être «les Thermopyles de la France».

C'est là, près du village de Valmy, qu'a lieu la bataille décisive.

20 septembre 1792 Les deux généraux veulent attirer les armées austro-prussiennes dans les défi­ lés et disposer leurs propres troupes sur les hauteurs.

Un duel d'artillerie intense, plusieurs fois répété, s'engage; les Fran­ çais chargent alors vigoureusement.

Avec leurs 100000 hommes, Autri­ chiens et Prussiens pensent réduire faci­ lement leurs adversaires, inférieurs en nombre.

Mais la jeune armée révolution­ naire, animée d'un ardent patriotisme, ne cède pas un pouce de terrain, en dépit de la canonnade allemande.

Le 20 sep­ tembre 1792, le duc de Brunswick, chef des armées coalisées, décide la retraite.

Le succès de Valmy va encourager la France et renforcer le prestige de la Ré­ volution française, ainsi que l'unité inté­ rieure.

En effet, le duc de Chartres, futur roi Louis- Philippe 1 ...

, était parmi les combattants, sous l'étendard tricolore.

Pour sa part, le grand poète allemand Goethe écrira, parlant des soldats de Valmy: «Us pourront dire avec fierté: d'y étais.». »

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