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Venezuela : un pays aux enchères

Publié le 04/12/2018

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sans conséquences sociales. En 1997, le pouvoir d’achat a baissé de moitié, tandis que le chômage a fortement progressé - l’Etat ayant à lui seul licencié 17 000 fonctionnaires -, la moitié de la population active n’a pas de revenu fixe, et 42 % des Vénézuéliens vivent dans une extrême pauvreté (contre 32 % en 1982). En conséquence, protestations et grèves se sont multipliées, fonctionnaires, enseignants et médecins paralysant, deux mois durant, les universités et les hôpitaux. Mais la grève nationale organisée en août par la Confédération des travailleurs du Venezuela (CTV) s’est soldée par un échec, de même que la mobilisation en novembre de 180 000 fonctionnaires. L’ato

 

misation de l’action politique et sociale divise les organisations et les partis, dont l’efficacité politique est amoin

Alors qu’une crise économique, sociale et politique profonde sévissait dans tout le pays, le vieux leader politique Rafael Caldera était porté au pouvoir en 1994, promettant aux Vénézuéliens davantage d’autonomie face aux exigences du FMI et de la Banque mondiale. Cependant, durant les deux premières années de son gouvernement, l’économie s’est enlisée dans une crise financière sans précédent depuis cinquante ans, qui a fait retomber le Venezuela sous la coupe des organismes financiers internationaux.

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