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Vichy et la collaboration avec l'Allemagne nazie

Publié le 26/03/2019

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allemagne
Après l'armistice signé à Compiègne, les troupes allemandes occupent une grande partie de la France. Dans la zone libre, à Vichy, s'installe le gouvernement dirigé par le maréchal Philippe Pétain. C'est le début de la collaboration avec Hitler.
Le maréchal Philippe Pétain, chef du gouvernement français de Vichy
Le 22 juin 1940 provoque chez les Français tout à la fois un fort traumatisme et une paralysie. Ce jour-là, ils doivent accepter les dures conditions de l'armistice que Hitler leur a imposées après sa campagne victorieuse. Dans la forêt de Compiègne, au même endroit, dans Je même wagon où, à la fin de la Première Guerre mondiale, les Français avaient imposé les conditions de la capitulation allemande, ils doivent cette fois-ci se laisser imposer des conditions d'armistice humiliantes. Au nord de la Loire, avec Paris pour capitale, les nazis organisent une zone occupée. La zone libre s'étend de la frontière suisse à la frontière espagnole.
 
Le gouvernement s'installe à Vichy, une station thermale de l'Auvergne. Le 10 juillet l'Assemblée nationale donne à Pétain les pleins pouvoirs et Je charge de préparer une nouvelle Constitution par laquelle il se donne Je titre et les pouvoirs de chef de l'État. C'est lui qui accepte les conditions de l'armistice. Il dispose donc-tout en dépendant des occupants - de pouvoirs presque absolus. Le but du héros de Verdun est de collaborer de façon limitée afin que la France conserve Je plus possible d'autonomie. Pierre Laval, le président du Conseil, est, lui, favorable à une collaboration très serrée avec l'Allemagne.
 
Pétain sauvegarde sa position jusqu'au milieu de 1942, assurant notamment aux Anglais que la flotte française se sabordera plutôt que de tomber aux mains des Allemands ; il y a même quelques contacts avec les Alliés. Avant les accords de collaboration, Vichy édicte plusieurs lois antijuives qui seront aggravées par la suite. De son côté, Doriot, sur une initiative personnelle, crée la Légion des volontaires qui n'est pas plus encouragée par Je gouvernement de Vichy que considérée par les Allemands.
Avec l'occupation de la zone libre par les troupes allemandes Je 11 novembre 1942 et la réintégration, sous la pression des Allemands, de Laval comme président du Conseil en avril 1942, Je régime de Vichy n'est plus qu'un gouvernement fantoche à la solde des nazis.
1940

allemagne

« Le maréchal Philippe Pétain, chef du gouvernement français de Vichy Vic hy et la collaboration avec l'Allemagne nazie Après l'armis tice signé à Compiègne, les troupes al lemandes occupent une grande partie de la France.

Dans la zone libre, à Vic hy, s'inst alle le gouvernement dir igé par le maréchal Philippe Péta in.

C'est le début de la co llab oration avec Hitler.

L e 22 juin 1940 provoque chez les Français tout à la fois un for t traumatisme et une paraly sie.

Ce jou r-là, ils doivent accepter les dures conditions de l'armis tice que Hitler leur a im posées après sa campagne victorieuse.

Dans la forêt de Compiègne , au même end roit, dans Je même wagon où, à la fin de la Première Guerre mon­ dial e, les Français avaient imposé les conditions de la capitu lation alle­ mande , ils doivent cette fois-ci se lai sser imposer des conditions d'ar mistice humiliantes.

Au nord de la Loire, avec Paris pour capitale, les nazis organisent une zone occupée.

La zone libre s'étend de la frontière suis se à la frontière espagnole.

Le gouve rnemen t s'i nsta lle à Vi chy , une station thermale de l'Auvergne.

Le 10 juillet l'Assemblée nationale donne à Pétain les pleins pouvoirs et Je charge de préparer une nouv elle Constitution par laquelle il se donne Je titre et les pouvoirs de chef de l'État.

C'est lui qui accepte les conditions de l'arm is­ tice.

Il dispose donc-tout en dépen­ dan t des occupants -de pouvoirs presque absolus.

Le but du héros de Verdun est de collaborer de façon lim itée afin que la France conserve Je plus pos sible d'a utonomie.

Pierre Laval, le président du Conseil, est, lui, favora ble à une collaboration très serrée avec l'Allemagne.

Péta in sauv egarde sa position jusqu'au milieu de 1942, assurant notamment aux Anglais que la flotte française se sabordera plutôt que de tomber aux mains des Allemands ; il y a même quelques contacts avec les All iés.

Avant les accords de colla­ boration, Vichy édicte plusieur s lois antiju ives qui seront aggravées par la suite.

De son côté, Doriot, sur une in itiative personnelle, crée la Légion des volontaires qui n'est pas plus encouragée par Je gouvernement de Vichy que considér ée par les Allemands.

Avec l'occupation de la zone libre par les troupes allemandes Je 11 no­ vembr e 19 42 et la réintég ration, sous la press ion des Allemands, de Laval comme président du Conseil en avril 1942, Je rég ime de Vichy n' est plus qu'un gouvernem ent fantoche à la solde des nazis.

Des femmes soupçonnées de collaboration sont rasées et traînées dans les rues de Paris.

Pierre Laval qui croit à la victoire al lemande -considérée comme la seule protection efficace contre Je communisme -im pose aux jeunes de 20 ans Je Service du Trava il obliga­ toir e sur Je territoire allemand et participe à l'a rrestation de Juifs et à leur déportation.

Avec le débarquement des Alliés en Normandie, Je 6 juin 1944, et en Provence, Je 15 août de la même année, l'effon drement du régime de Vichy est proche.

Pétain est arrêté par les Allemands et emm ené, Je 8 septembre, au château de Sigma­ ringen, en Allemagne, où il se consi­ dère comme prisonnier.

Le 26 avril 19 45, il se constitue prisonnier.

Accusé de haute trahison, il est condamné à mort, mais sa peine est commuée en détention perpétuelle.

Du fort du Porta let, il gagne l'île d'Yeu qu'il ne quitte que quelq ues semai nes avant sa mor t.

Lava l, condamné à mort, est fusillé après avoir tenté de se suicider.

Le rég ime de Vichy a pr ofon­ dém ent marqué la Fra nce qui en porte encore les blessures.

Le procès de Maurice Papon (1998) en est bien la preuve.

Les collaborateurs dè la Seconde Guerre mondiale 1939 Mgr Tiso en Slovaquie Après le démantèlement de la Tchécoslova quie, la Slovaquie s'appuie sur l'Em pire alle­ mand.

Sous le gouvernement de Mgr Josef Tiso, elle parti· cipe à la campagne contre la Pologne et à l'assaut de l'URSS.

Elle met des troupes à la dis position de la Wehrmacht.

Mgr Tiso est exécuté en 1947.

1941 Ante Pavelic en Croatie Après l'effondrement de la Yougoslavie, Pavelic proclame le 10 avril 1941 l'État croate indépendant sous contrôle allemand.

Il persécute les Juifs et les minorités.

Son pays sert de base aux opérations de la Wehrmacht.

Il s'enfuit en 1945.

1941 Bogdan Filov en Bulgarie En sa qual ité de président du Conseil, Filov tente de rec onquérir les territoi res perdus durant la Première Guerre mondiale en s'appuyant sur l'E mpire allemand.

En 19 41 la Bulgarie adhère au pacte tripartite et obtient peu ap rès la Macé doine et la Thrace.

Il est fusillé en 1945.

1941 lon Antonescu en Roumanie Conducator en 1940, Anto­ nescu laisse occuper les champs pétrolifères de Ploesti par la We hrm acht.

La Roumanie participe à la camp agne contre l'URSS et va jusqu'à Stalingrad.

Après la débâcle al leman de, il est livré aux Russes et exécuté en 1946.

1941 Mik16s Horthy en Hongrie Le chef d'État Horthy conso­ lide son pouvoir en se rapprochant des puissances de l'Axe.

En 1944, Hitler se méfie de lui et le force à accepter l'occupation de son pays par la Wehrmacht.

Après l'entrée des Soviétiques en Hong rie, les Alle mands le conduisent en Allemagne.

Il se réfugie au Portugal en 1949.

19 42 Vidkun Quisling en Norvège Cet homme politique fonde un parti pronazi.

Sans le soutien de la population, il supprime la monarchie et '< confisque » le patrimoine juif.

Exécuté en 19 45, son nom est synonyme de collaborateur.

19 40 Ante Pavelic lon Antonescu Mikl6s Horthy 31. »

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