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Victoire de Vouillé

Publié le 27/02/2008

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  Converti et baptisé, Clovis peut exploiter le mouvement d'opinion en sa faveur et sa campagne décisive contre les Wisigoths va apparaître comme une croisade pour la Chrétienté. Plus que la neutralité du royaume des Burgondes, il obtient la participation de quelques contingents de soldats ainsi que celle de troupes rhénanes. Fort d'une puissante armée, et après une étape à Tours où il se met sous la protection de saint Martin, il attaque le royaume wisigoth. A Vouillé, près de Poitiers, il met en déroute l'armée du roi Alaric II. Alaric meurt dans la bataille (507). Son peuple reflue vers l'Espagne, laissant les villes de Bordeaux et de Toulouse aux mains de Clovis, qui s'empare bientôt de toutes les régions situées entre la Loire et les Pyrénées (à l'exception du bas Languedoc, sous protectorat ostrogoth). Revenu à Tours, Clovis y fait une entrée triomphale, à la manière d'un général romain, reçoit les insignes royaux par l'empereur d'Orient, Anastase. Son pouvoir est désormais légitimé.

« MÉROVINGIENS 507 Clovis LE ROI CHEF DE GUERRE La bataille de Vouillé ( 1) Prélude à la gloire Les raisons qui guident Clovis sur le long chemin vers Vouillé sont à la fois diplomatiques, militaires, politiques et religieuses.

Cependant, dans chacun de ces domaines, c 'est sous les meilleurs auspices que s'annonce le combat au terme duquel le roi des Francs se rendra maÎtre du Sud -Ouest de la France et de la plus grande partie du royaume wisigoth d'Alaric.

T andis qu 'il chevauche vers Poitiers, Clovis son­ ge au combat qu 'il va bientôt engager contre le wisigoth Alaric Il au nom de la défen­ se du catholicisme contre l'arianisme .

Et il a toute rai­ son de croire en la victoire .

Son pire ennemi , Théodoric, roi ostrogoth d 'Italie, a les mains liées .

Quelques mois plus tôt, ses troupes ont malencontre us ement franchi la frontière grecque et écra­ sé une armée romaine .

Anas­ tase , empereur d'Orient, a considéré cette agression comme intolérable et requé­ rant une réponse militaire.

Aussi a-t -il envoyé deux de ses comtes répandre le feu et le sang sur les côtes ita­ liennes .

Désormais Théodo­ ric n' est plus en mesure de soutenir Alaric, son allié wi­ sigoth car toutes ses troupes sont mobilisées sur le front méditerranéen .

En outre, Anastase a négocié un ac­ cord d'assistance avec Clovis par l 'entremise de Sigis­ mond, fils de Gondebaud, le roi des Burgondes ...

Au grand dam de Théodoric ! la grande diplo11_1atie de Théodoric Dans cette impasse straté­ gique, ne reste plus à Théo­ doric que la diplomatie.

Et celui-ci n'hésite pas à user et à abuser de ses relations parmi les grands d'Europe .

Une première tentative de conciliation entre Francs et Wisigoths se déroule au mi-. »

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