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Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791) - Le plus grand génie de la musique

Publié le 22/02/2012

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En 1791, l'année même de sa mort, Mozart regagne les faveurs du public viennois avec son opéra " La Flûte enchantée ". Après des années de misère, Mozart renouait avec le succès de ses débuts d'enfant prodige. Mozart naît à Salzbourg le 27 janvier 1756, dans une famille de musiciens. Dès l'âge de six ans, il part en tournée dans les principales villes européennes et séduit les souverains, émerveillés par ce génie précoce. Sa création est déjà impressionnante. Il écrit seize sonates pour violon et clavier, onze symphonies, son premier opéra bouffe et sa première sérénade théâtrale en 1768. Mozart se fixe à Salzbourg en 1769. L'adolescent de treize ans est nommé premier violon de l'archevêque. Tout en observant ses obligations, Mozart continue son apprentissage et prolonge ses voyages en Italie. Hors des frontières d'Autriche, le succès de Mozart n'est pas encore affirmé. Accompagné de sa mère, Wolfgang part pour une deuxième tournée en Europe. A Mannheim et en France, il se perfectionne dans l'orchestration et le style concertant. Mais la mort de sa mère le contraint brusquement à rentrer à Salzbourg. En mai 1781, Mozart se querelle avec l'archevêque de Salzbourg, Colloredo, et abandonne ses services.

« Le compositeur autrichien Mozart meurt à 36 ans, laissant derrière lui une des œuvres les plus riches de lamusique classique.Mozart se fixe à Salzbourg en 1769.

L'adolescent de treize ans est nommé premier violon de l'archevêque.Tout en observant ses obligations, il continue son apprentissage et prolonge ses voyages en Italie.Hors des frontières d'Autriche, le succès de Mozart n'est pas encore affirmé.

Accompagné de sa mère,Wolfgang part pour une deuxième tournée en Europe.

A Mannheim et en France, il se perfectionne dansl'orchestration et le style concertant.En mai 1781, Mozart, de retour à Salzbourg, se querelle avec l'archevêque et abandonne ses services.

Ildevient artiste indépendant et doit conquérir le public de Vienne.

En 1782, il compose L'Enlèvement ausérail.

La partition, d'une étonnante richesse, surprend les admirateurs de Mozart ; l'empereur Joseph IIlui-même trouve qu'elle comporte " vraiment beaucoup de notes ".Jusqu'en 1784, Wolfgang compose neuf concertos pour piano, dont les six quatuors dédiés à Haydn.

En1786,un nouvel opéra lui est commandé, sur un livret tiré du Mariage de Figaro de Beaumarchais.

Malgré lapuissance dramatique et la force des personnages, Les Noces de Figaro ne remportent pas le succèsescomptéà Vienne.

Mozart se tourne alors vers la musique de chambre, révélatrice d'un certain pessimisme chez lemusicien.Le retour de grâce se produit à Prague, qui lui commande un nouvel opéra pour son Théâtre.

Mozartpersuadealors Da Ponte d'écrire le livret de Don Juan.

L'opéra est un succès à Prague, mais le retour à Vienne estmoins triomphal.

Mozart s'endette, n'a plus guère de commandes.

En 1788, il écrit alors la trilogie de sesplusbelles symphonies, en mi bémol, en sol mineur, en ut.

Sa situation est pourtant difficile et seul JosephHaydncontinue de lui témoigner son admiration.En 1789, Joseph II, qui estime Mozart malgré des réserves, lui commande l'opéra Cosi fan tutte, dont ilchoisit lui-même le sujet.

Mozart y écrit une partition admirable de clarinette.Son opéra de 1791, La Flûte enchantée, est un merveilleux voyage symbolique à la recherche de soi-même età la découverte de la sagesse.

Son succès est immédiat.

Les offres et les commandes affluent denouveau.Tout à la joie du triomphe qui s'affirme, Mozart continue d'écrire ses compositions.

Il crée le concerto pourclarinette et quelques feuillets d'esquisse pour le requiem.

La légende veut que Mozart ait vécu dans l'idéeobsessionnelle du requiem et de sa mort prochaine.

Les lettres du musicien soulignent au contraire unengouement exalté, en dépit d'une extrême fatigue.

Le 5 décembre 1791, Mozart meurt d'une fièvrerhumatismale, en laissant inachevé son requiem.

Wolfgang Amadeus Mozart A l'âge de cinq ans, Mozart, fils d'un violoniste et compositeur renommé, faisait déjà preuve de dons remarquablesd'interprète et de compositeur.

En 1762, il entreprit, accompagné de son père et de sa soeur, une tournée deconcerts dans toute l'Europe.

Parallèlement, il travaillait déjà à ses premières compositions, influencées par sarencontre avec Jean-Chrétien Bach.

Dans les années 1770, Mozart commença à être demandé pour écrire desopéras, qui furent presque tous bien accueillis.

En 1779, il revint dans sa ville natale de Salzbourg avec sa premièrefemme, Aloysia, pour occuper un poste de maître de chapelle.

Ses triomphes, en particulier pour l'opéra Idoménée,n'empêchèrent pas ses relations avec l'archevêque Colloredo de se dégrader, jusqu'à la rupture en 1781.

Privé deprotecteur, Mozart reçut cependant plusieurs commandes fort lucratives, et lança des concerts avec souscription,où il interprétait lui-même ses concertos pour piano.

Malgré ces succès, il connut un rapide dénuement, comme entémoignèrent les lourdes dettes qu'il laissa à sa mort.

C'est pourtant au cours des dix dernières années de sa vieque Mozart produisit ses plus grands chefs-d'oeuvre, les symphonies Prague et Jupiter, les opéras Le mariage deFigaro et Don Juan.

En 1791, sa santé se détériora et il mourut probablement d'un arrêt cardiaque, malgré lesrumeurs d'empoisonnement qui circulèrent autour de son décès.

Sa dernière grande oeuvre, le Requiem, demeurainachevée.

L'Oeuvre et la personnalité de Mozart ont suggéré, depuis deux cents ans, des jugements et des conclusionscurieusement contradictoires.

Les uns voyaient en lui un génie de la jeunesse, de la clarté lumineuse et spirituelle,de l'impérissable beauté gracieuse, l'éternel adolescent, le favori des Dieux.

Les autres étaient surtout sousl'impression du tragique démoniaque qui se dégage si souvent, au milieu de la fraîche limpidité et du joyeuxfrétillement des mélodies mozartiennes, adoucie (mais d'autant plus poignante) par une indescriptible union detendresse et de plainte élégiaque.

Conformément à cette conception, les premiers considèrent Mozart comme unenfant gâté par le sort, comblé de talents invraisemblables dans le domaine musical, resté, comme personnalité, etquoique homme et père de famille, dans un état de naïveté presque enfantine.

Mozart, vu ainsi, a vécu sa vie, portépar les inoubliables et étonnants triomphes de sa tendre jeunesse, comme un danseur traverserait insouciant etrieur un passage dangereux, ne réalisant pas le sérieux de la vie d'ici-bas et le poids des devoirs civiques etéconomiques.. »

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