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Frédéric Cailliaud visite les oasis

Publié le 13/10/2013

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Le 9 décembre 1819, après dix-huit jours de marche, la cara¬vane atteint Siouah, située à 700 km du Caire. Généreuse¬ment approvisionnée en eau, l'oasis est un véritable havre de fraîcheur. Chemins ombra¬gés, arbres fruitiers, palmiers, oliviers, grenadiers, pêchers et abricotiers, vignes : pour Cailliaud, elle a des allures de paradis.

Telle une principauté indé-pendante, Siouah, dont le vil-lage principal s'étend sur huit kilomètres de long et cinq de large, est habitée principale-ment par des Berbères, une peuplade très indépendante et méfiante vis-à-vis des étran¬gers. Youssef présente ses deux compagnons aux trois chefs de village qui, après plusieurs jours de palabres, leur donnent l'autorisation tant attendue pour visiter le temple d'Amon.

« Constant Letorzec, originaire de Nantes comme lui.

En avril 1919, Cailliaud reçoit du mi­ nistre de l'intérieur son ordre de mission.

Le 12 octobre, les deux explo­ rateurs sont au Caire.

La brè­ ve incursion vers l'oasis de Kharga faite en juillet 1818, lors de son premier voyage, l'incite à pousser cette fois vers celle de Siouah, le do­ maine d'Amon .

Mais, si Mé­ hémet Ali est favorable à cet­ te expédition, il veut prendre son temps pour délivrer les firmans.

En effet, pour accé­ der à Siouah, des autorisa­ tions spéciales sont néces­ saires, ainsi que la présence de guides chevronnés.

Les ha­ bitants de l'oasis sont belli­ queux et méfiants.

Les Cai­ rotes déconseillent même aux deux Français de s'y ren­ dre.

Mais Cailliaud n'est pas homme à renoncer, et il em­ bauche deux guides, le cheikh Kouroum et Youssef, un jeu­ ne oasien de Siouah qui doit rentrer chez lui.

Pour les déci­ der, il sort de sa poche beau­ coup de piastres.

Sur la route L e 31 octobre 1819, à neuf heures du matin, la petite caravane se met en route et remonte le Nil en passant près des pyramides de Gizeh et de Saqqarah.

Le soir, ils bi­ vouaquent dans un petit vil­ lage à proximité des pyra­ mides de Meïdoum.

Le 4 no­ vembre, Cailliaud reçoit les fameux firmans, qui ont tar­ dé à arriver.

Les deux com­ pères y sont présentés com­ me des marchands cairotes se rendant en Cyrénaïque.

Le 9 décembre 1819, après dix­ huit jours de marche, la cara­ vane atteint Siouah, située à 700 km du Caire.

Généreuse­ ment approvisionnée en eau, l'oasis est un véritable havre de fraîcheur.

Chemins ombra­ gés, arbres fruitiers, palmiers, oliviers, grenadiers, pêchers et abricotiers, vignes : pour Cailliaud, elle a des allures de paradis.

Telle une principauté indé­ pendante, Siouah, dont le vil­ lage principal s'étend sur huit kilomètres de long et cinq de large, est habitée principale­ ment par des Berbères, une peuplade très indépendante et méfiante vis-à-vis des étran­ gers.

Youssef présente ses deux compagnons aux trois chefs de village qui, après plusieurs jours de palabres, leur donnent l'autorisation tant attendue pour visiter le temple d'Amon.

Découvertes L e 22 décembre, les deux Français, flanqués de gui­ des, découvrent le majes­ tueux édifice avec ses fres­ ques peintes et ses nombreu­ ses statues.

L'enceinte du temple mesure 120 m de lon­ gueur sur près de 1 OO m de largeur.

Cailliaud fait des re­ levés : les murailles attei­ gnent 8 m de hauteur et 90 cm d'épaisseur.

Sur les piliers sont sculptés des person­ nages célébrant le culte d'Amon.

La visite est de courte durée car les chefs du village, qui craignent pour leur liberté,. »

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