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Willem Barents

Publié le 20/03/2012

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L'histoire de la reconnaissance systématique des régions polaires commença en 1551 avec la fondation de la "Société londonienne des marchands aventureux pour la découverte des régions inconnues". Malgré un nom pittoresque, il s'agissait d'une entreprise tout à fait sérieuse, dont l'objectif était de trouver un passage vers la Chine, qui ne fût pas bloqué par les Espagnols et les Portugais. En mai 1553, cette société loua deux navires, qui furent placés sous les commandements de Hugh Willoughby et de Richard Chancellor, deux ...

« 1 ~ r 1 1 l 1 l'Orient, il ne fut guère pris au sérieux.

Pourtant, de nouvelles expéditions britanniques furent mises sur pied.

On relèvera notamment les contributions d'Arthur Pet et de John Davis.

Les voyages que Davis entreprit en 1585 , 1586 et 1587lui permirent de déchiffrer bon nombre des énigmes géographi­ ques des terres arctiques.

Il découvrit la baie de Cumberland et fit route vers la baie de Baffin en franchissant le détroit de Davis.

Ayant entendu dire que les Asiatiques étaient passionnés de musi­ que, il emmena quatre instrumentistes à son bord, ce qui était une façon peu habituelle d'envisager la possibilité de se faire des amis en terre étrangère.

A l'époque, les explorateurs étaient plutôt tentés d'opter pour la Bible s'ils souhaitaient emporter autre chose que des marchandises.

Entre-temps, les marchands néerlandais qui, de­ pui s 1570, commerçaient dans la région d'Ar­ khangelsk, continuaient à chercher un passage nord-est, encouragés par les hypothèses du géo­ graphe amstellodamoi s Petrus Plancius.

En 1594, Willem Barents fut chargé de reconnaître la mer au nord et à l'est de la Norvège, une mer qui porte toujours son nom.

En juillet 1594, il apercevait, du pont de son petit navire, les côtes de la Nouvelle- Zemble.

Cette île immense, où les Ru sses font aujourd'hui des essais atomiques, se présente comme une demi-lune longue de 800 kilomètres, au nord de la passe de Kara, qui donne accès à la mer de Kara.

En août 1594, Barents se fraya un passage vers le Ci-dessus: La flotte de Barents au large de la Nouve lle-Zemb /e, du­ rant son pre mier voyage en 1594 .

C i-dessous: Carte montrant la route suivi e par Barent s durant sa dernière expédition de 159 7.

nord à travers des glaces flottantes, jusqu'à une langue de terre sur la côte nord-ouest de l'île, qu'il baptisa cap Nassau.

Il ne réussit pas à doubler le point le plus septentrional de la Nouvelle-Zemble et s'en revint à Amsterdam .

L'année suivante, en 1595, il tenta, sans succès, d'atteindre la passe de Kara.

Et, le 13 mai 1596, il prenait de nouveau la mer, cette fois comme guide d'une expédition de deux navires placés sous le 285. »

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