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DOS NUMANTINOS

Publié le 16/09/2014

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DOS NUMANTINOS

Num. 10 — l)errama, oh, dulce hermano !, par las ojos

el alma en Hanta amargo convertida ;

venga la muerte y lleve los despojos

de nuestra miserable y triste vida.

Num. 20 — Bien poco duraran estos enojos ;

que ya la muerte viene apercibida

para llevar en presto y breve vuelo

a cuantos pisan de Numancia el suelo.

Principios veo que prometen presto

amargo fin a nuestra dulce tierra,

sin que tengan cuidado de hacer esto

los contrarias ministros de la guerra ;

nosotros mismos, a quien ya es molesta

y enfadoso el vivir que nos atierra,

hernos dado sentencia irrevocable

de nuestra muerte, aunque cruel, loable.

En la plaza mayor ya levantada

queda una ardiente cudiciosa hoguera,

que de nuestras riquezas ministrada,

sus llamas sube hasta la cuarta es fera.

Alli con triste priesa acelerada

y con mortal y timida carrera

acuden todos, coma a santa ofrenda,

a sustentar sus l'amas con su hacienda.

Alli la perla del rosado oriente,

y el oro en mil vasijas fabricado,

y el diamante y rubi mas excelente,

y la extremada pUrpura y brocado

en medio del rigor fogoso ardiente

de la encendida llama es arrojado ;

despojos do pudieran los romanos

henchir los senos y ocupar las manas ;

vuelve al triste espectaculo la vista,

verâs con cuânta priesa y cuinta gana

toda Numancia en numerosa lista

aguija a sustentar la llama insana ;

y no con verde leflo y seca arista,

no con n-iateria al consurnir liviana,

sino con sus haciendas mal gozadas,

pues se ganaron para ser quemadas.

CERVANTES

« 3 Estudie la estructura de la confestaciôn del segundo numantino ? c· Qué metrica es la de los versos, y c6mo ri man o asonantan ? 4 ( A qué se han resuelto los sitiados ? ,.

En qué cslriba la reso­ luci6n de Numancia undnime ? 5 c· Qué si·gnificado cobra para los espa~ioles aquet sitio } EJERCJCIO GRAMATICAL Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses.

Si profondes qu'elles soient, on peut compter les cailloux bleus; elles sont transparentes comme l'air.

Dans tous les autres pays, il me semble que, quelque pénibles que soient les travaux que la société y exige, on peut tout faire avec des hommes libres.

Ils ont beau émigrer tous les ans des montagnes, ils rapportent quelque argent, mais peu d'idées.

Quelque belles et glorieuses que fussent ses visions, sa vie dès lors avait changé.

La littérature du xvne siècle est admirable sans doute, mais à condition qu'on la reporte à son milieu.

Je suis prêt à accepter cette définition, à la condition qu'il en soit fait une application rigoureuse.

Ceux enfin qui font des maximes veulent être crus ; je consens, au contraire que l'on dise de moi que je n'ai pas quelquefois bien remarqué, pourvu que l'on remarque mieux.

TEMA La famine.

~ Ces quarante mille hommes étaient tassés dans l'espèce d'hippodrome que formait autour d'eux la montagne.

Quelques-uns restaient devant la herse ou a la base des roches ; les autres couvraient la plaine confusément.

Les forts s'évi­ taient et les timides recherchaient les braves qui ne pouvaient pourtant les sauver.

On avait, à cause de leur infection, enterré vivement les cadavres des vélites ; la place des fosses ne s'apercevait plus, Tous les Barbares languissaient, couchés par terre.

Entre leurs lignes, çà et là, un vétéran passait ; et ils hurlaient des malédictions contre les Carthaginois, contre Hamilcar et contre Mathô, bien qu'il fût innocent de leur désastre ; mais il leur semblait que leurs douleurs eussent été moindres s'ils les avaient partagées.

Puis ils gémissaient ; quelques-uns pleuraient tout bas, comme de petits enfants.

- 159 - G.

FLAUBERT Salammbô. »

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