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FAENA PELIGROSA

Publié le 16/09/2014

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FAENA PELIGROSA

Avanzamos abiertos en arco para caerles como turbi6n, cuando oyéramos el grito de los caporales pero las reses nos ventearon y corrieron hacia los montes, quedando s6lo aient macho desafiador, que empinaba la cornamenta para ame-drentar a la cabalgata.

Entonces lanzaronse los caballos sobre el desbande, par encima de jarales y comejeneras, con vertiginosa celeridad, y los fugitivos se fatigaron bajo el zumbido de las lazadas, que abiertas cruzaban el viento, para caerles en los cachas (i). Y cada vaquero enlazé su taro, desvià.ndose a la izquierda, para que saltara lejos de la montura el resto de la soga enrollada y el potro resistiera el tirén en la cola, sin enredarse ni flaquear.

 

Brincaba en los matorrales la fiera ind6mita, al sentirse cogida y se aguijaba tras del jinete ladeando su media luna de pufiales. Con frecuencia la empitonaba el rocin, que se enloquecia corcoveando para derribar al cabalgador sobre las astas enemigas. Entonces el bayetén prestaba ayuda ; o cala exten-dido para que el tord lo corneara mientras el potro se contenta, o en manos del desmontado vaquero coloreaba coma un capote, en suertes desconcertantes, sin espectadores ni aplausos, hasta que la res, coleada, cayera. Diestramente la maneaba, le hendia la nariz con eI cuchillo y par alti le pasaba la saga, anudando las puntas a la crin trascra del potrajén, para que el vacuno quedara sujeto por la ternilla en el vibrante seno de la cuerda doble. Asi era conducido a la madrina (2), y cuando en ella se incor-poraba, volviase el jinete sobre la grupa, soltaba un cabo del rejo (3) brutal y lo hacia salir a tirones por la nariz atormentada y sangrante.

« EJERCICIO GRAMATICAL Il ne parvint pas à se défaire des lions qui l'entravaient.

Le juge leur interdit de rentrer dans la salle d'audience.

Il fera serment de s'acquitter de ses dettes.

Nous nous efforcerons de nous arrêter quelques instants, mên1e s'il nous en coûte.

Afin de ne pas leur déplaire je tâche de feindre les meilleurs senti­ ments envers eux.

Va prendre tes affaires et sors d'ici sans tarder.

Ils allaient prendre le médecin pour un malade qui en ayait grand besoin.

Ses amis vinrent le prendre, mais il les avait devancés et il n'était plus chez lui.

Chaque jour vous irez prendre de ses nouvelles; stiren1cnt sa santé ne fera que s'améliorer.

TEMA Les bœufs de Camargue.

- Plus loin, toujours sur la même rive, se trouve une grande manado de ba)ufs paissant en liberté comme les chevaux.

De temps c 1 temps, j'aperçois au-dessus d'un bouquet de tamaris l'arête de leurs dos courbés, et leurs petites cornes en croissant qui se dressent.

La plupart de ces bœufs de Camargue sont élevés pour courir dans les ferrades, les fêtes de villages ; et quelques-uns ont des noms déjà célèbres par tous les cirques de Provence et de Languedoc.

C'est ainsi que la manado voisine compte entre autres un terrible combat­ tant, appelé le Romain, qui a décousu je ne sais combien d'hommes et de chevaux aux courses d'Arles, de Nîmes, de Tarascon.

Aussi ses compagnons l'ont-ils pris pour chef; car, dans ces étranges troupeaux, les bêtes se gouvernent elles­ mêmes, groupées autour d'un vieux taureau qu'elles adoptent comme conducteur.

Quand un ouragan tombe sur la Camargue, terrible dans cette plaine où rien ne le détourne, ne l'arrête, il faut voir la manado se serrer derrière son chef, toutes les têtes baissées tournant du côté du vent ces Jarges fronts où la force du bœuf se condense.

Nos bergers provençaux appellent cette manœuvre : vira la bano au gisele (tourner la corne au vent).

Et malheur aux troupeaux qui ne s'y conforment pas ! Aveu­ glée par la pluie, entraînée par l'ouragan, la manado se disperse, et les bœufs éperdus, courant devant eux pour échapper à Ja tempête, se précipitent dans le Rhône, dans le Vaccarès ou dans la mer.

A.

DAUDET En Camargue. »

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