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NUESTRAS VIDAS SON LOS RIOS_

Publié le 16/09/2014

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Acertadamente discurria quien comparaba el vivir del hombre al correr del agua, cuando todos morimos y connu ella nos vamos deslizando. Es la niez f tiente risuefia. Nace entre menudas arenas que de las polvos de la nada, se hacen los lodos del cuerpo. BroIla tan clora coma sencilla. Rie lo que no murmura, bulle entre campanillas de vient(), arrilillase entre pucheros y cifiese de verduras que la fajan. Precipitase ya la mocedad en un impetuoso torrente, corre, salta, se arroja Y se despefia, tropezando con las guijas, rifando (1) con las flores. Va echando espumas, se enturbia, y se enfurece. Sosiégase, ya rio en la varonil edad. Va pasando tan callado, cuan profundo, caudale-sarnente vagoroso. Todo es fonda, sin ruido. Dilâtase espacio-samente grave, fertiliza las campos, fortalece las ciudades, enriquece las provincias y de todas maneras aprovecha. Mas

ay !, que al cabo viene a parar en el amargo mar de la vejez, abismo de achaques, sin que le faite una gata. Alli pierden los rios sus brios, sus nombres y su dulzura. Va a orza el carcomido bajel, hacienda agua par cien partes y a cada instante zozo-brando entre borrascas tan deshechas, que le deshacen, hasta dar al través con dolor en el abismo de un sepulcro, quedando encallado en el perpetuo olvido.

Hallàbanse ya nuestro dos peregrinos del vivir, Critilo y Andrenio, en Aragôn, que los extranjeros llaman la buena Esparia, emperiados en el mayor reventôn (2) de la vida. Aca-baban de pasar sin sentir, cuando con mayor sentimiento, los alegres prados de la juventud, Fo amen() de sus verduras, lu florido de sus lozanias e iban subiendo la trabajosa cuesta de la edad varonil, llena de asperezas, si no malezas.

GRACIÀN

« 5 (.

C6mo, al llegar al examen de la vejez, pasa el discurso de la metd­ fora del rio a la del bajel ? r:" Qué a1narguras !leva consigo la senectud y la muerte ? 6 i En qué Jornada del vivir habian llegado los dos peregrinos y qué fenian que vencer ? Exponga el argumenta de El Critic6n.

EJERCICIO GRAMATICAL Il n'est pas encore temps de lui donner des maitres.

Les caboteurs de Jersey conservent encore le souvenir de ses exploits.

l)ix heures ont sonné, et il n'a pas encore regagné le port ? Encore s'il m'avait dit qu'il partirait de bonne heure, je l'aurais attendu ! Pourquoi fait-il tant de gestes ? - 11 en voudrait encore.

Encore est-il plus raisonnable que je ne pensais, et je croyais avoir bien plus de peine à m'en dégager.

Non seulement il est libéral, mais encore il est prodigue.

Les Grecs et les Ron1ains ont célébré sa magnificence et sa gran­ deur, encore qu'ils n'en eussent vu que les ruines.

Encore que notre esprit soit do nature à vivre toujours, il aban­ donne à la mort tout ce qu'il consacre aux choses n1ortelles.

TEMA Les divers chemins.

-· Quelle que soit notre religion, nous sommes tous comme des gens au fond d'une vallée, qui cher­ chent à gravir une cime neigeuse dominant les autres.

Nous avons tous les yeux fixés sur le même but, et nous somme'::> tous d'accord qu'il n'y a qu'un sommet à atteindre.

Mais nous divergeons sur le chen1in à prendre.

i)es guides s'offrent à nous, et nous les suivons : le~ uns partent d'un côté, les autres choisissent des chemins différents ; tous sont convaincus que leur piste est la meilleure, et tous sont sincères.

En les suivant, nous nous rapprochons du but unique : 1nais quand des groupes, partis de points différents, se rencontrent, au lieu de s'unir ils cherchent à se convaincre 1nutuellement qu'ils ont découvert le meilleur chemin et finissent parfois par se jeter des insultes et des pierres.

Ils savent pourtant qu'un jour, à condition de monter sans arrêt, ils doivent tous se rencontrer au sommet de la montagne et que le chemin pour y parvenir importe peu.

LECOMTE DU N OUY IJ 'Homme et sa Destinée - 178. »

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