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RETRATO DE PRECIOSA

Publié le 16/09/2014

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RETRATO DE PRECIOSA

Parece que los gitanos y gitanos solamente nacieron en el mundo para ser ladrones nacen de padres ladrones, crianse cornu ladrones, estudian para ladrones, y finalmente salen con ser ladrones corrientesy molientes a todo ruedo, y la gana del hurtar y el hurtar son en ellos como accidentes inséparables que no se quitan sino con la muerte. Una, pues, desta naciàn, gitana vieja, que podia ser jubilada en la ciencia de Caco, criô una muchacha en nombre de nieta suya, a quien puso nombre de Preciosa, y a quien ensefià todas sus gitanerias y modus de embelecos, y trazas de hurtar. Salià la tai Preciosa la mas dnica bailadora que se hallaba en todo el gitanismo, y la mas hermosa y discreta que pudiera hallarse, no entre los gitanos, sino entre cuantas hermosas y discretas pudiera pregonar la fama. Ni los soles, ni los aires, ni todas las incIemencias del cielo, a quien mas que otras gentes est in sujetos los gitanos, pudieron deslustrar su rostro ni curtir las manos ; y Io que es mas, que la crianza tosca en que se criaba no descubria en dila sino ser nacida de mayores prendas que de gitana, porque era en extremo cortés y bien razonada. Y, con todo esto, era algo desenvuelta ; pero no de modo que descubriese aigrin género de deshonestidad antes, con ser aguda, era tan honesta que en su presencia no osaba alguna gitana vieja ni moza, cantar cantares lascivos ni decir palabras no buenas. Y, finalmente, la abuela conociô el tesoro que en la nieta teilla, y asi determind el dguila vieja sacar a volar su aguilucho y ensefiarle a vivir pur sus uilas.

« 3 r:· Qué son c( los villancicos, coplas, seguidillas, zarabandas y versos de romances )) y cômo aquella "riqueza 1) podia \( acrecentar el cau­ dal n de la vieja ? 4 r:· Qué aprendemos, de paso, sobre lus poetas vendedores de copias } ( C6mo, partiendo de este ponnenor, Cervantes ller;a a la apretura del hambre .~ 5 { Conoce usted el argumenta y el desenlace de esta (( Novela Ejem­ plar" ? ,· Qué cla.c,e de gente retrata el aulor y con qué desenfado e indulgente humorismo lo hace ? EJERCICIO GRAMATICAL L'année prochaine, il nous viendra sans doute un pharn1acien.

Il s'en trouvait certes d'aussi probes et d'aussi équitables que Gallien, mais peut-être n'aurait-on pas rencontré dans un autre autant d'humanité.

Le siège de Troie a duré dix ans; il est des problèmes qui dureront peut-être autant que la vie de l'humanité même.

En réalité, nous nous somn1es crus insulaires et peut-être cet.te erreur peut expliquer beaucoup d'anomalies de notre histoire.

Peut-être ne pourront-ils donner aucune explication de leur conduite.

Le lecteur n'a peut-être pas oublié l'effronté mendiant qui était venu se cramponner, aux franges de l'estrade cardinale.

TEMA La Esmeralda.

- Dans un vaste espace laissé libre entre la foule et le feu, une jeune fille dansait.

Si cette jeune fille était un être humain, ou une fée, ou un ange, c'est ce que Gringoire, tout philosophe sceptique, tout poète ironique qu'il était, ne put décider dans le premier moment, tant il fut fasciné par cette éblouissante vision.

Elle était brune, mais on devinait que le jour sa peau devait avoir ce beau reflet doré des Andalouses et des Ro1naines.

Son petit pied aussi était andalou, car il était tout ensemble à l'étroit et à l'aise dans sa gracieuse chaussure.

Elle dansait, elle tour­ nait, elle tourbillonnait sur un vieux tapis de Perse, jeté négligemment sous ses pieds; et chaque fois qu'en tournoyant sa rayonnante figure passait devant vous, ses grands yeux noirs vous jetaient un éclair.

Autour d'elle tous les regards étaient fixes, toutes les bouches ouvertes; et en effet, tandis qu'elle dansait ainsi, au bourdon­ r~ement du tambour de basque que ses deux bras ronds et purs élevaient au-dessus de sa tête, mince, frêle et vive cornme une guêpe, avec son corsage d'or sans pli, sa robe bariolée qui se gonflait, avec ses épaules nues, ses jambes fines que sa jupe découvrait par moments, ses cheveux noirs, ses yeux de flamme, c'était une surnaturelle créature.

- 16r - V.

HUGO i otre-Dame de Paris. »

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