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3 février 1848. Jules MICHELET, L'Étudiant (analyse)

Publié le 06/11/2016

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michelet

« La science n'a pas, croyez-le bien, le monopole de la sagesse. Il y a la sagesse instinctive, la rectitude de l'instinct naturel, dont il faut aussi tenir compte, il y a l'inspiration populaire, il y a l'expérience pratique de ceux qui font et qui souffrent, qui portent le plus lourd poids de la vie.

 

Consultez l'histoire. Elle vous montre des sociétés qui existent pendant des milliers d'années, où la spéculation est inconnue encore.

 

L'humanité eût péri cent fois, s'il eût fallu attendre que les théories fussent nées, pour créer l'ordre social qui assurait son salut. Religions, institutions, poésies, tout cela a fleuri spontanément du génie populaire. Puis quelques-uns ont écrit, rédigé, résumé, imposé de haut aux autres ce qui fut l'œuvre de tous.

I. Analyse entièrement rédigée

 

a) Sous la monarchie censitaire, le corps électoral est constitué de citoyens aisés auxquels s’adjoignent des intellectuels (les capacités).

 

Michelet, démocrate, souffre de voir que la masse du peuple n’a pas voix au chapitre. Ce texte est en fait un plaidoyer en faveur du suffrage universel. Il s’agit de mettre en lumière la capacité du peuple, en distinguant science livresque et sagesse d’expérience, instinct et raison, en prouvant que les intellectuels et les artistes doivent tout au peuple dont ils ne sont que les porte-parole prétentieux.

 

On pense aux théories exprimées par Hugo dans la préface de Cromwell : les Romantiques plaçaient aux origines de la littérature une création populaire collective.

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