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Analyse Bestiaire - Apollinaire

Publié le 14/10/2013

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apollinaire
Lecture analytique n°4 : Il s'agit du bestiaire ou le cortège d'Orphée, de Guillaume Apollinaire. Biographie : Guillaume Apollinaire est né en août 1880 à Rome. Il est le fils d'un officier italien et d'une Française. Cette dernière s'installe à Paris en 1889. Apollinaire travaille pour subvenir aux besoins de la famille et, en 1902, il est précepteur en Allemagne. Parallèlement, il publie ses premiers textes. Lorsqu'il rentre à Paris, Apollinaire se lie aux milieux artistiques : il est ami de Picasso et a une liaison avec le peintre Marie Laurencin. C'est en 1913 qu'Apollinaire connaît le succès avec la publication d'Alcools. La même année, Les Peintres cubistes, méditations esthétiques, un manifeste de défense de la peinture contemporaine est publié.En novembre 1914, Apollinaire s'engage dans la Grande Guerre. Blessé, il meurt en 1918, après avoir publié ses Calligrammes, emporté par une grippe infectieuse. Le poème, contexte : Il écrit ses poèmes depuis ce qu'il voit. Lors de l'écriture de ce poème, Picasso abandonnera le projet et Apollinaire écrit alors seul. C'est une ?uvre ludique et un des textes majeurs d'Orphée. On retrouve l'idée du rêve et ainsi on peut parler de surréalisme. Le bestiaire est un mot symbolique c'est le regroupement de tout les animaux selon une logique. On a des quatrains de vers courts et de forme libre. Orphée démarre la série mais c'est le b?uf qui termine. C'est une référence au b?uf de la crèche. On a donc une orientation chrétienne. C'est le poète qui parle car on trouve  je. Texte : Le poème parle de la création poétique, on prend une caractéristique du titre et on l'élargit. On a notamment la référence à Orphée par la lyre faites d'une carapace de tortue dans la mythologie. On parle de la voix que la lumière peut entendre c'est une r&eacu...
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« La chèvre : On a une allusion mythologique à la toison d’or avec Jason, poil.

On a une célébration de la femme aimée ; des cheveux dont je suis épris.

On parle bien ici de la femme aimée.

Le quatrain est terriblement déconstruit, c’est de la poésie libre.

Le serpent : On a le lexique de la violence : victimes, cruauté, acharnes.

On a une énumération de noms de femmes dont l’histoire a un lien avec l’animal.

Eve avec le serpent l’incitant à prendre le fruit défendu, Eurydice qui mourut de la morsure d’une hydre et puis Cléopâtre qui se suicida avec la morsure d’un serpent.

Le poète j’en apostrophe le serpent tu .

Le serpent est le symbole chrétien du mal, et de la renaissance.

Dans la poésie, la beauté est conservée, C’est là le pouvoir de la poésie.

Serpent est donc la célébration de la poésie.

Le chat : Le chat est le symbole de la quiétude du foyer.

On a ici l’idéal de la femme : raison.

C’est une opposition avec le cliché de l’époque de la femme qui est vu comme une furie, elle est dominée par la passion.

Ici le poète demande le calme, Il ne supporte pas le désordre.

Le chat est en opposition avec le lion. Le lion : C’est le symbole du pouvoir politique mais ici on en a une évocation négative.

Nous observons que le poète donne une vision négative de ce pouvoir.

Malheureuse ; le lion qui avait le pouvoir politique est devenu malheureux.

Ainsi le pouvoir mène au malheur.

Il ne permet pas la liberté.

Le lion est libre mais semble enfermé tandis que le chat est enfermé mais semble libre.

Le lièvre : On a un chiasme, le lièvre est la figure de l’amoureux.

Tout deux sont improductifs.

On a l’accouchement de la poésie créatif.

Le lapin : On est dans le thème que précédemment.

Le pays de Tendre renvoie à l’amour idéal.

Il chante et clame la pureté de l’amour, la source de la poésie .

Le dromadaire : C’est ici de l’ironie, les vers sont humoristiques.

Il visite le monde intérieur.

La souris : On parle ici du temps qui ronge la vie peu à peu.

C’est là, l’expression du lyrisme, dont l’un des thèmes est le temps qui passe.

On parle également de la destinée et de la fatalité qui empêche la création .

Le poète change donc sa destiné rendant la création possible .

L’éléphant : On nous fait deviner qu’il parle de la langue.

La langue responsable du chant, de mot mélodieux et précieux.

La mort s’oppose à tout c’est la catabase qui sublime la parole poétique.

Orphée : On a un discours négatif, notamment avec le mot infecte.

On a une référence aux 7 merveilles du monde.

On a une présentation de ce qui est dit infecte et bizarre par la poésie.. »

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