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Analyse textuelle: Breton, André, Manifestes du surréalisme

Publié le 27/04/2011

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André Breton (1896-1966), était un écrivain et poète français et surtout la figure de proue du mouvement surréaliste, qui est née après la Première Guerre mondiale. Il a été l'une des figures littéraires les plus importantes du XXe siècle. Les principes du mouvement surréaliste lancé par Apollinaire et Lautrémont, entre autres, sont exposés dans le «Manifestes du surréalisme", publié en 1969. Ces manifestes sont les deux principaux textes théoriques de André Breton. Selon l'encyclopédie en ligne Encarta (2009), un manifeste est «une déclaration publique écrite sur les principes, les politiques et objectifs, en particulier celui émis par un mouvement politique ou un candidat. Par définition, et selon la définition donnée par Breton lui-même dans son premier manifeste (1924, 26), le surréalisme est la suivante: 'Dictionnaire: le surréalisme, n. automatisme psychique à l'état pur, par lequel on se propose d'exprimer verbalement, par le biais de l'écrit, ou par tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, exempte de toute préoccupation esthétique ou morale. Encyclopédie: le surréalisme. Philosophie. Le surréalisme repose sur la croyance en la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'alors, dans la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner une fois pour toutes les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux pour résoudre tous les problèmes principaux de la vie. "

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« beaucoup de confort et de la consolidation de leur imagination », qui est une" source de plaisir sans importance»donc de la libération.

Breton dit finalement que «Ce n'est pas la peur de la folie qui va nous obliger à quitter ledrapeau de l'imagination enroulée.Dans les lignes suivantes, Breton fait un procès à «l'attitude réaliste» que certains auteurs ont précisément dans leroman réaliste.

En effet, il refuse le réalisme dans l'art, dont il rend responsable d'un appauvrissement de la langue.En conséquence de cela, il engendre, certains des livres ridicules "où" la loi du plus petit dénominateur commun ».Ainsi, pour Breton, le roman réaliste cultive le goût du détail, où «chaque personne ajoute sa petite observationpersonnelle''''et prendre plaisir à faire des descriptions.

L'auteur poursuit son procès contre le roman réaliste enexploitant la confiance célèbre de Paul Valéry par laquelle il "a assuré que, autant qu'il était concerné, il continueraità s'abstenir d'écrire:.

La marquise sortit à cinq heures» En fait, le breton attaques beaucoup plus les «auteurs» deces romans réalistes et leur «ambition» qui «est sévèrement circonscrite» que les romans eux-mêmes.

L'appel à unephrase exclamative «Et les descriptions!», Souligne le fait qu'il a bel et bien un refus Foursquare de ces derniers et ils'indigne que les romans réalistes ne sont que "des images superposées prises à partir du catalogue de stock».

Parailleurs, Breton refuse d'être tendues par ces auteurs.Après avoir exprimé les principes du roman réaliste et de ses conséquences, le poète les illustre par un exempleextrait de «Crime et Châtiment (Dostoïevski, 1866) qui décrit un intérieur d'une pièce.

De ce dernier, Bretoncommence son argumentation en sous-entendant le premier lecteur pour lui faire adhérer à sa thèse, simplement enutilisant le pronom de la 3ème personne 'it'.

Breton soutient qu'une longue description entraîne le lecteur oppriméspar «paresse» et la «fatigue».

L'auteur obtient également impliqué personnellement en utilisant le pronom de la 1èrepersonne «je».

En outre, il utilise la concession «que l'esprit est intéressé» qui est un processus stylistiques souventutilisé dans l'argumentation.

L'auteur va jusqu'à imposer sa pensée: «Je suis d'une opinion", qui marque uneexigence.

Cette pensée est que si la description fait «sentir» rien, il est donc inutile.

Encore une fois, l'auteur tentede convaincre son lecteur en s'adressant directement à lui "Et je voudrais bien compris que«.

Compte tenu du faitque c'est un risque à parler directement au lecteur dans la mesure où ce dernier peut être en désaccord, Bretonprévoit aussi avec subtilité la contre-arguments.

Ce faisant, il anticipe toutes les critiques qui peuvent êtrementionnés.

Par exemple, il ne critique pas le "manque d'originalité» de la description faite dans les romans réalistes,mais il ne voit pas d'intérêt parce qu'il n'y a pas de résultat à la fin "Je ne prends pas notamment pas des momentsvides de ma vie ».Par conséquent, Breton généralise son point de vue dans tout autre sortes de descriptions.

Néanmoins, il refuse des'impliquer dans une analyse psychologique avec qui il «doit veiller à ne pas rire.

Par ailleurs, Breton refuse touteanalyse des sentiments qu'il compare comme étant «un simple jeu d'échecs.

Au contraire, il préconise l'analogie etcondamne «la manie incurable de vouloir faire de l'inconnu connu, classées».Breton donne à penser qu'il est nécessaire de libérer l'homme de les barrières de la «logique» et ne pas accepter le«rationalisme absolu» qui «nous permet de considérer que des faits se rapportant directement à notre expérience».Il refuse la raison, qui est privilégiée au détriment de «toute sorte de recherche de la vérité qui n'est pas enconformité avec les pratiques acceptées. Lecteur de Freud («L'interprétation des rêves», 1900), Breton considère le rêve comme un lieu privilégié de la viepsychique de l'inconscient et que nous ne pouvons pas nier son importance.

En effet, il est «inadmissible que cetteportion considérable de l'activité psychique (...) a encore aujourd'hui été si grossièrement négligé».

Accepter cela,Breton propose quelques réflexions sur cette question.

Par exemple, «ne peut pas le rêve aussi être utilisé pourrésoudre les questions fondamentales de la vie? Sont-ils les mêmes questions dans un cas comme dans l'autre et,dans le rêve, ces questions ne existent déjà? Le rêve est pas moins restrictives ou punitives que les autres? "Pourcomprendre la réalité et de ses« questions fondamentales », Breton fait valoir qu'il est nécessaire d'avoir recours aurêve et à ses récits.

Voici tous les projets de l'écrivain: d'enquêter sur l'inconscient (et donc l'imagination) de nepas enrichir la réalité, mais de limiter la réalité de l'inconscient.Rêve et réalité sont deux autres chacune des structures psychanalytique selon Breton.

«Je crois à la résolutionfuture de ces deux états, le rêve et la réalité, qui sont en apparence si contradictoires.

souligne Breton que cetteunité permet d'atteindre «une sorte de réalité absolue» qu'il appelle «surréalité».

Tous les déclaration de Breton etdu mouvement surréaliste se fonde sur la «quête» d'une «source» qui permettra d'explorer "le contenu des rêvesdans leur intégralité».

Par ailleurs, Breton utilise une anecdote de l'un des précurseurs du mouvement surréaliste,Saint-Pol-Roux, qui a écrit «Le Poète est TRAVAIL.

Comme une vue similaire, l'auteur veut montrer que le pouvoirdes mots, donc de la langue, les résultats de l'inconscient.

L'auteur aurait encore «beaucoup plus à dire et le faitqu'il a écrit« Je vais y revenir », prouve que ce manifeste n'est pas la première car elle ne résoudra pas la questionde l'inconscient et la langue étudiée par Breton, il serait "un très long et beaucoup plus de détails.Ensuite, l'auteur rend la justice de «la haine du merveilleux».

En effet, il appelle le lecteur à remettre en état lemerveilleux dans la littérature.

Breton défend que le merveilleux permet également de libérer l'imagination autant que«le merveilleux est toujours beau, n'importe quel merveilleux est beau, en fait, que le merveilleux est beau». Toutefois, cette littérature est pour Breton contaminé par la puérilité »dans la mesure où elle s'adresse aux« enfants».

Comme il a été montré ci-dessus, l'imagination est encouragé à ces derniers.

Pour illustrer cet argument, Bretondonne l'exemple de «contes de fées», qui sont tout à fait surréaliste, car il redessiner une régression à l'enfance etde son monde imaginaire.

Les enfants qui, plus tard, entrer dans «l'âge de la raison» ne sont pas en mesure deprendre un plaisir extrême à ce type de «récits» parce qu'ils n'ont pas une «virginité suffisante de l'esprit».

Enconséquence, Breton veut montrer que les oeuvres littéraires classiques sont généralement dans la mesure où lalangue elle-même est en conformité avec la raison et qu'en retour, l'imagination du lecteur n'est pas libéré. Dans ce manifeste, Breton déploie une rhétorique sans faille, en développant un matériau littéral, essentiellementludique, où il apparaît sa préférence pour la reprise de clichés et les stéréotypes, les citations de textes, la. »

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