ANDROMAQUE
Publié le 08/01/2015
Extrait du document


«
Son indifférence pour Pyrrhus et son amour pour Hector :
vers 861 à 866
- Elle veut rassurer Hermione, il n’y a pas de rivalité entre elles, « de
jalouses larmes » v.861.
Elle met en avant le choix de Pyrrhus pour
celle-ci avec une périphrase « vous envier le cœur qui se rend à vos
charmes » v.
862 qui constitue un compliment flatteur.
Elle ne vit que
dans le souvenir de son défunt mari.
Elle garde l’image douloureuse
de l’assassinat dont elle a été témoin « J’ai vu percer » v.
863.
L’interjection « hélas ! » et l’hyperbole « par une main cruelle »
renforcent encore la tonalité pathétique qui a pour but de provoquer la
compassion d’Hermione.
La métaphore « ma flamme pour Hector fut
jadis allumée » v.865 exprime sa passion ardente et éternelle envers
lui « Avec lui dans la tombe elle s’est enfermée » v.886.
L’antithèse
allumée/enfermée montre que tout s’est arrêté pour Andromaque au
décès d’Hector.
Elle cite d’ailleurs plusieurs fois le nom de son mari
v.860-865-875 et la dernière est précédée de l’adjectif possessif
« mon » v.875 renforçant l’idée qu’elle lui est fidèle et ne peut
l’oublier.
La conjonction de coordination « mais » au v.
867 annonce un nouvel
argument.
Son attachement à son fils : Vers 867 à 872
« Mais il me reste un fils vous saurez quelque jour » v.867
Andromaque veut sensibiliser Hermione en essayant d’éveiller une
fibre maternelle et une solidarité féminine.
L’enjeu est de sauver son
fils en faisant appel à des sentiments de future mère.
Elle utilise
l’adjectif possessif notre au lieu de mon « jusqu’où va notre amour »
v.868 et les pronoms personnels nous au lieu de je « C’est le seul qui
nous reste et qu’on veut nous l’ôter » v.871 et v.
869 dans l’espoir de
toucher d’avantage Hermione.
Elle en appelle à sa compassion de
future mère.
Elle évoque aussi le fait d’avoir tout perdu avec une
hyperbole « tant de biens » pour montrer que son fils est son seul bien
et que c’est tout ce qui lui reste.
L’opposition entre le verbe « vous
saurez » v.867 et « vous ne saurez pas » précédé de la conjonction
« mais » v.869 accentue l’idée qu’Andromaque mérite la compassion
elle qui sait et connaît cette douleur.
L’interjection « hélas ! » v.
872 annonce de façon pathétique un
nouvel argument.
La protection accordée à Hélène : v.
873 à 875.
»
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