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BAUER (Henry)

Publié le 16/02/2019

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BAUER (Henry), écrivain français (Paris 1851 -id. 1915). Sa jeunesse fut bohème et politique, d'un républicanisme farouche aux limites de l'anarchisme : à plusieurs reprises, il fit le coup de poing contre l'autorité, et de procès en condamnation se retrouva, après avoir participé à la Commune, dans un bagne calédonien. Amnistié en 1880, il revint à Paris, occupa des postes de critique dans le Réveil et à l'Écho de Paris, se fit le défenseur du drame lyrique wagnérien, du « théâtre de réalité » Scandinave (Strindberg, Ibsen), publia son autobiographie [Mémoires d'un jeune homme, 1895) et divers ouvrages dont les titres révèlent à la fois son engagement de toujours [Chez les bourgeois, 1903) et sa situation ambiguë [Idéalité et Réalité, 1894-1899).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)BAUËR Henry (1852-1915).

Critique littéraire.

Jeune étudiant parisien plus passionné par la politique que par le droit ou la médecine, Henry Bauër fréquenta les milieux socialistes, fut plusieurs fois condamné, prit part à la Commune avant d'être déporté en Nouvelle­ Calédonie; amnistié en 188 0, il rentra à Paris pour se consacrer dorénavant à la lit!érature.

Devenu critique dramatique au Réveil puis à l'Echo de Paris, il publia un roman sur les mœurs du théâtre, Une comédienne (1889), ses souvenirs --à peine romancés -d'adolescent révo­ lutionnaire et de communard déporté, Mémoires d'un jeune homme (1895), des recueils de chroniques -dont certains de ses articles sur le théâtre et la musique -, De la vie et du rêve (1896), Idée et réalité (1 899), et deux pièces : Sa maîtresse ( 1903) et Chez les bourgeois (1909).

Fidèle à ses premiers combats, il s'engagea, au temps de l'Affaire, du côté des dreyfusards.

Durant les vingt dernières années du xrx • siècle, Bauër fut un critique vigoureux et redouté, ardemment opposé aux conventions dans lesquelles s'enlisaient le théât re et l'opéra : il lutta pour Wagner quand triomphait Meyer­ beer et, aspirant à un « théâtre de vérité, de réalité», soutint les mises en scène du Théâtre-Libre d'Antoine comme celles du théâtre de l'Œuvre de Lugné-Poe, applaudit aux pièces de Becque et à celles des symbolis­ tes, aida enfin à la découverte en France du répertoire d'Ibsen, de Bjornson et de Strindberg.

[Voir aussi MÉMOIRES].. »

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