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Biographie de Molière

Publié le 16/10/2013

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Biographie de Molière Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est baptisé à Paris le 17 février 1673. Il est le fils d'un riche marchand tapissier installé rue Saint-Honoré. Sa mère décède lorsque le jeune Poquelin atteint l'âge de 10 ans. De 1633 à 1639, il suit d'excellentes études au Collège des jésuites de Clermont, connu aujourd'hui sous le nom de lycée Louis-le-Grand. En 1637, il reprend la charge de son père en prêtant le serment de tapissier royal. Durant sa jeunesse, Molière découvre le théâtre grâce à son grand-père, qui l'emmène assister à des représentations du célèbre Hôtel de Bourgogne, haut lieu du théâtre parisien. Jean-Baptiste Poquelin multiplie par la suite les rencontres marquantes: il fréquente la famille de comédiens Béjart dès 1640 (il tombe d'ailleurs amoureux de Madeleine Béjart), et aurait suivi les enseignements de Gassendi, un philosophe épicurien très influent dans le monde des Libertins. En 1642, il prend des cours de droit à l'Universit&...

« En 1662, Molière  épouse Armande B éjart, qui lui donne un fils en 1664: il s'agit de Louis, dont le   parrain n'est autre que le Roi lui­m ême, mais qui mourra dans l'ann ée. 1664 est aussi l'ann ée de la   cr éation du  Tartuffe , qui d éclenche une lev ée de boucliers des d évots contre Moli ère, poussant le Roi   à  faire interdire la pi èce. C'est la «cabale des d évots». D ès 1665,  Dom Juan  est jou é une quinzaine de fois. La troupe de Moli ère devient la troupe royale. De 1666  à 1673, malgr é son  état de sant é fragile, Moli ère  écrit beaucoup, et la troupe joue notamment   le Misanthrope  (1666),  L'Avare  (1668),  Les Fourberies de Scapin ,  Les Femmes Savantes  (1671)...

  Toutefois, le Roi n'accorde plus ses faveurs  à Moli ère :  le Malade imaginaire  (1673) n'est donc pas   jou é à la Cour. En 1673, pendant la quatri ème repr ésentation du  Malade Imaginaire , Moli ère est pris de convulsion et   d écède le 17 f évrier d'une congestion pulmonaire (ou de tuberculose), non pas sur sc ène mais chez   lui, contrairement  à l'id ée commune. 800 personnes assisteront  à ses fun érailles, sans c érémonie mais entre ses amis (il  échappe d'ailleurs   de justesse  à la fosse commune). N'ayant pas abjur é sa profession de com édien, il n'a pu recevoir les   derniers sacrements; c'est pour la m ême raison qu'il ne sera pas  élu  à l'Acad émie Fran çaise. Une œuvre impressionnante  Moli ère est sans doute le dramaturge et acteur fran çais le plus connu. Il est consid éré comme le pilier   de ce qu'on nomme la Com édie Fran çaise. A travers diff érents genres (farce, com édie, com édie pastorale, com édie­ballet ­ en collaboration avec   Lully... en vers ou en prose), Moli ère a fait sienne la devise « castigat ridendo mores », qui signifie   ch âtier les mœurs par le rire. Sa vocation moraliste s'est m êlée aux exigences de la com édie. Malgr é   les attaques personnelles  à une certaine p ériode de sa vie, Moli ère n'a eu de cesse de s'attaquer aux   faux­d évots,  à l'ignorance des m édecins, aux bourgeois st éréotyp és... Le dramaturge, dont on ne pr ésente plus les pi èces les plus marquantes, a cr éé  des personnages qui   provoquent encore le rire: Sganarelle notamment, en 1660. Pour toutes ces raisons, Moli ère est aujourd'hui encore le symbole le plus fort du th éâ tre et de la   langue fran çaise, au point m ême que l'on  évoque la « langue de Moli ère ». Com édien passionn é,   dramaturge surdou é et homme engag é, Jean­Baptiste Poquelin a su trouver sa place, puisqu'un Jean   d'Ormesson peut encore dire aujourd'hui: « Au m ême titre que  Hugo , que la baguette de pain, que le   coup de vin rouge, que la 2CV Citro ën et que le b éret basque, Moli ère est un des mythes fondateurs   de notre identit é nationale ». »

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