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BAKKER 2GT13 Jimmy Corpus et Commentaire

Publié le 05/01/2020

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BAKKER 2GT13 Jimmy Corpus et Commentaire composé Observations: Note: 1/Question Corpus: Dans ces trois textes, Voltaire dénonce les pratiques atroces et les comportements extrêmes de l'église et les disfonctionnement de la justice. Cela est nettement visible dans les trois textes: «[...]le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler.» «[...] l'élargissement de tout les survivants prouvait invinciblement l'innocence du père de famille exécuté [...]» «cet enfant fut d'abord appliqué à la torture […] Les jambes du patient sont serrées entre des ais; on enfonce des coins de fer ou de bois entre les ais et les genoux, les os en sont brisés […]». Tout est fait pour influencer moralement, Voltaire met en avant l'effet burlesque «Candide fut fessé» ou alors il combat le fanatisme qui aveugle les juges et leur fait prendre des décisions précipitées. Dans ces textes, tout se passe assez rapidement. 2/Commentaire sur «Le procès de l'intolérance» Introduction: «Le procès de l'intolérance» est un texte de Voltaire issu d’un recueil intitulé « Candide » écrit en 1759. Ce texte fait découvrir au lecteur la puissance de l'église à l'époque et le pouvoir quelle avait pour influencer la population. Voltaire adopte une stratégie particulière de dénonciation dans la mesure où son texte se distingue par ses descriptions réalistes. Ainsi, dans un premier temps, nous étudierons: (I) Une mise en scène carnavalesque, et dans un second temps, (II) L’ironie au service de la dénonciation. I. Une mise en scène carnavalesque A. Un spectacle édifiant Dans le chapitre six, Voltaire met en scène un autodafé, autrement dit, une mise à mort par le feu comme c’était la coutume aux grandes heures de l’Inquisition. Voltaire utilise ici la parodie. En effet, la cérémonie ressemble plus à un spectacle carnavalesque qu’à une exécution. Cependant, pour tourner en ridicule les pratiques de l’Inquisition (et par elle certains comportements extrêmes de l’Église), le philosophe insiste sur le spectacle édifiant...

« Ainsi l’accent est-il mis sur l’aspect divertissant de la cérémonie.

Voltaire se moque des ambitions de l’Inquisition qui était d’édifier les populations, autrement dit, influencer moralement par l’exemple.

Ainsi, on remarque le champ lexical de la musique qui met l’accent sur l’aspect festif de l’autodafé : « fessé en cadence, pendant qu’on chantait », « une belle musique en faux-bourdon ».

En outre, le fait qu’à l’exécution soit associée l’image de Candide « fessé en cadence » accentue l’aspect burlesque: le sujet sérieux est traité de façon prosaïque. De plus, la cérémonie est très vite expédiée: le rythme est rapide.

En témoigne la construction des phrases: Voltaire n’utilise qu’une longue phrase, en ayant recours au point-virgule, pour évoquer la condamnation des cinq victimes de cet autodafé, l'emprisonnement et la préparation pour le jour de la sentence.

La cérémonie en elle-même n'occupe, par contre, qu'une très courte partie de l'extrait étudié.

En effet, seules quelques actions très caricaturales sont évoquées au moyen de cinq verbes.

La cérémonie est réduite à son aspect le plus superficiel : « ils marchèrent », « ils entendirent un sermon », « Candide fut fessé », le Biscayen et les deux hommes (…) furent brûlés, et Pangloss fut pendu ». B.

Des condamnés apprêtés La Volonté de Voltaire est bien de mettre en évidence l’aspect grotesque de cette cérémonie.

L’utilisation de la périphrase pour désigner le cachot dans lequel sont enfermés les condamnés participe de cette représentation parodique de l’autodafé puisque la description qui en est faite évoque plus les coulisses de la scène que la prison : « des appartements d’une extrême fraîcheur dans lesquels on n’était jamais incommodé du soleil ». Dans cette description, on peut certainement également entendre le point de vue du philosophe Pangloss qui n’a de cesse de trouver que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », même confronté aux pires catastrophes. Enfin, la mise en scène carnavalesque est visible dans la façon dont les condamnés sont apprêtés pour leur condamnation.

Ils sont revêtus de costumes.

Le « san-benito » est le vêtement traditionnel que l’on faisait porter aux condamnés de l’Inquisition.

En cela, on peut dire que la représentation faite par Voltaire, si elle est burlesque, n’en est pas moins inspirée d’éléments très précis et réalistes. Cependant, l’auteur ajoute une touche comique à la scène en décrivant assez précisément les «flammes» et les «diables» dessinés sur les vêtements.

Les dessins semblent traduire une hiérarchie dans la gravité des faits reprochés aux condamnés.

Les « diables » de Candide semblent moins menaçants que ceux de Pangloss.

On peut entendre dans cette description l’expression « ni queue ni griffe » faire écho à l’expression «ni queue ni tête» qui permet d’insister sur la bêtise des codes observés. Si Voltaire s’attache à parodier la cérémonie de l’autodafé, c’est pour mieux dénoncer les responsables.

En effet, le philosophe des Lumières s’attaque, avec ironie, à l’obscurantisme et au dogmatisme. II.

L’ironie au service de la dénonciation A.

Critique de l’obscurantisme : Les «sages du pays». »

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