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CANDIDE - Chapitre 19 : Le nègre de Surinam

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 
Voltaire philosophe des Lumières du XVIII éme siècle a beaucoup écrit pour souvent dénoncer le fanatisme religieux et l’absolutisme royal. Parmi ses nombreuses œuvres on compte Candide conte philosophique en prose écrit en 1759. Dans le chapitre 19 de Candide, le héros éponyme fait la rencontre d’un nègre prostré au bord de la route à la sortie de Surinam. Par la suite, on peut constater que cet extrait suit une argumentation indirecte. En effet, le texte ne possède pas un plan comme dans une dissertation. Le contenue est explicite. Le registre de cet extrait est pathétique car le lecteur a pitié du triste sort de l’esclave rencontré par Candide. On peut constater aussi que cet extrait a un ton polémique car l’auteur dénonce l’atteinte au droit de l’homme et à la liberté.
 

« qui ouvrent et ferment ce passage : « ils rencontrèrent » (le pluriel inclut Pangloss, représentant de la philosophiede Leibniz) opposé à « il entra dans Surinam » (le singulier « il » montre l’affranchissement de Candide : il n’est pluslui-même l’esclave du système optimiste).

Le mot « abomination » utilisé dans le dernier paragraphe prendnettement position.Enfin, le deuxième registre, le registre pathétique, est utilisé par Voltaire pour apitoyer le lecteur.

On remarque lebesoin de fraterniser dans la question de Candide (« eh mon Dieu...

», mais surtout les larmes qui permettent declore l’extrait : profondément touché, Candide fait de cet esclave, « son » nègre, c’est-à-dire un ami, il lui donneune valeur (et non un prix), il en fait un élément de sa prise de conscience des injustices du monde : le nègre n’estplus un objet simplement utile à cultiver les propriétés des riches européens. Voltaire philosophe des Lumières du XVIII éme siècle a beaucoup écrit pour souvent dénoncer le fanatisme religieuxet l’absolutisme royal.

Parmi ses nombreuses œuvres on compte Candide conte philosophique en prose écrit en 1759.Dans le chapitre 19 de Candide, le héros éponyme fait la rencontre d’un nègre prostré au bord de la route à la sortiede Surinam.Par la suite, on peut constater que cet extrait suit une argumentation indirecte.

En effet, le texte ne possède pasun plan comme dans une dissertation.

Le contenue est explicite.

Le registre de cet extrait est pathétique car lelecteur a pitié du triste sort de l’esclave rencontré par Candide.

On peut constater aussi que cet extrait a un tonpolémique car l’auteur dénonce l’atteinte au droit de l’homme et à la liberté.Enfin, on peut remarqué que l’auteur dénonce aussi l’optimisme démesuré de Candide et de Cacambo face a denombreuse situation.

D’abord nous étudierons l’art du récit dans cette page.

Ensuite, nous analyserons la partiecritique de ce texte. Dans cet extrait de Candide, on peut observer une confrontation entre le point de vue externe et le point de vueomniscient (focalisation zéro).

Le point de vue externe n’occupe que 6 lignes : de > et > Ces extraits du chapitre 19de Candide représente le début et la fin du chapitre.

Mais on peut aussi apercevoir une intervention de l’auteur quiessaye de provoquer la compassion chez le lecteur pour l’esclave :>.

Dans ce chapitre, le nègre est présenténégativement et pour que la vision de l’esclave soit plus marquante, pour qu’elle s’inscrive ensuite dans un plaidoyerefficace, il installe le nègre dans une posture de victime : >.

Sa soumission fonde son immobilité : >.Le narrateur accorde une belle part au discours direct.

Elle représente 90% du chapitre.

Lorsque l’on observe ledialogue de Candide on peut remarquer qu’il ne fait que poser des questions au nègre comme un journaliste dans undocumentaire.

Mais la majorité du discours direct et occupé par les paroles de l’esclave : >, > et enfin >.

On peutaussi distinguer un discourt dans le discours avec le dialogue de la mère du nègre dans le dialogue de l’esclave : >.De plus, on peut relever une argumentation indirecte.

Le narrateur utilise cette stratégie narrative pour pouvoirmieux toucher le lecteur avec le registre pathétique et le registre ironique.

Cette stratégie permet de persuadersentimentalement le lecteur et aussi de le convaincre intellectuellement.

Mais ici son ironie est aussi le moyen pourVoltaire de régler des comptes et de livrer des batailles philosophiques car > rappelle le nom du libraire hollandaisVan Düren avec lequel Voltaire s’était fâché Par la suite, cette page propose une dénonciation violente de l’esclavage car Voltaire se livre à une critique desmaîtres et de leurs pratiques.

Il baptise le maître de l’esclave > ce qui fait ressortir les 2 qualités du maître : vendreet avoir la dent dure (être cruel et âpre au gain) ce qui est une marque de l’ironie.

Il place aussi le groupe nominal>, fameux qui signifie réputé est aussi ironique car il n’est pas réputé pour son humanité mais il l’est pour soninhumanité.

On découvre le dénuement de l’esclave car il est signalé par des manques (la moitié de son habit, unejambe, une main).

Les mutilations, comme l’explique la victime ont deux origines : l’accident et la répression (lapunition).

Pour éviter la gangrène, le maître ampute la main accidentée, en guise de châtiment pour s’être enfui,c’est la jambe qui est coupée.

Le lecteur est mis devant une image physique des conséquences du systèmeesclavagiste particulièrement violente.On peut remarquer que l’esclave utilise le pronom > et > pour décrire sa situation : >.

> indique que c’est ce quiarrive à tous les esclaves qui tentent de s’enfuir.

Et le > qui représente les maîtres sans les cités pour évité de sefaire punir pour avoir trahis leur maître.

On constate aussi que l’esclave s’appui sur des comparaisons.

La plusfrappante est celle qui met sur le même plan les animaux et les esclaves : >.De plus, il y a une dénonciation de la soumission de l’africain à l’homme blanc.

Le lecteur recherche une explicationsur fait que les africains se soient laissés vendre il cherche à découvrir la genèse de l’esclavage.

Mais plus loin, dansle dialogue de la mère on peut découvrir > ce qui prouve la complicité des sorciers africains dans ce commerce.

Onpeut remarqué qu’il y a un mélange entre la culture animiste et la religion chrétienne.

> la mère créer un sentiment. »

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