Candide, chapitre 3 : commentaire
Publié le 28/09/2018
                            
                        
Extrait du document
[Commentaire de citation ?] . Tout d’abord, le nombre de morts est considérable : une « trentaine de milliers » de victimes. L’hyperbole de ce nombre renforce l’atrocité de la guerre. Ensuite, les victimes sont des « femmes », des « enfants » et des « vieillards ». C’est bel et bien un massacre injuste de victimes innocentes [Oui] . Enfin, le narrateur décrit cette scène sanglante en utilisant le champ lexical de l’horreur constitué de termes tels que « égorgés », « sanglants ». De plus, on note l’emploi de termes appartenant au champ lexical du corps tels que « mamelles », « bras », « jambes ». L’association de ces deux champs lexicaux permet au narrateur d’insister sur l’atrocité et la violence de la guerre. Finalement, Voltaire dévoile son idée finale. Il met en place une satire des pouvoirs politiques et religieux. Effectivement, il insiste sur individualisme des dirigeants par l’emploi des pronoms indéfinis « chacun » et des déterminants possessifs « son » [Contexte de ces citation ? (Dans quelles phrases / groupes de mots ces termes sont-ils employés ?)]
. Le gouvernement délaisse son peuple et ne lui accorde aucun intérêt, ce qui apparaît à travers le nombre de victimes montré par les données numériques et les termes d’approximation « à peu près », « environ ». Enfin, la critique de la religion est dévoilée à travers la mise en évidence de la façon dont elle cautionne la guerre.
***
Dans ce texte, Voltaire a choisi d’utiliser un discours ironique afin de dénoncer la guerre. Il utilise un registre épique, montre une vision esthétique de la guerre et semble ainsi la justifier. Cependant, il révèle sa véritable pensée en donnant au lecteur des indices de l’ironie de son discours, mais également en faisant une description réaliste d’un spectacle sanglant. Il achève son discours par la satire implicite de la lâcheté des gouvernants. On sait que durant le siècle des Lumières de nombreux auteurs furent censurés. Comment l’ironie est-elle donc utilisée au fil de l’œuvre afin de critiquer les travers de la société ? [Ouverture : pas une question]
«
                                                                                                                            ***Effectivement, Voltaire émet  un discours accusateur envers la guerre grâce à  l’ironie subtile présente
tout au long du texte.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi, lorsque le narrateur déclare  qu’il  n’y a  « rien de si beau, si leste et si brillant »,
l’accumulation d’adjectifs  vise le ridicule par l’exagération et les termes mélioratifs sont déplacés car il s’agit
d’une scène  de guerre [Oui] .
                                                            
                                                                                
                                                                    De plus,  l’accumulation d’instruments musicaux associés  à  des instruments
meurtriers produit un effet comique, qui dévoile l’ironie du texte [Citation ?] .
                                                            
                                                                                
                                                                    Par ailleurs, l’utilisation  de
l’oxymore « boucherie  héroïque » disqualifie l’idée d’héroïsme de la guerre par l’association  paradoxale
entre le substantif « boucherie  » et l’adjectif « héroïque ».
                                                            
                                                                                
                                                                    L’ironie  du premier paragraphe laisse d’ailleurs  la
place à  un spectacle sanglant dès lors que le narrateur explique  que Candide « passa  par-dessus des tas de
morts » [Commentaire de citation ?] .
                                                            
                                                                                
                                                                    Tout d’abord, le nombre de morts est  considérable : une « trentaine
de milliers » de victimes.
                                                            
                                                                                
                                                                     L’hyperbole de ce nombre renforce  l’atrocité  de la guerre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ensuite, les victimes
sont des « femmes », des « enfants » et des « vieillards ».
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est  bel et bien un massacre injuste  de victimes
innocentes [Oui] .
                                                            
                                                                                
                                                                    Enfin, le narrateur décrit cette scène  sanglante en  utilisant le champ lexical de l’horreur
constitué de termes tels que « égorgés », « sanglants  ».
                                                            
                                                                                
                                                                    De plus,  on  note l’emploi  de termes appartenant au
champ lexical du corps tels que « mamelles », « bras », « jambes ».
                                                            
                                                                        
                                                                    L’association  de ces deux  champs
lexicaux permet au narrateur d’insister sur l’atrocité  et la violence  de la guerre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Finalement, Voltaire dévoile
son idée finale.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il met en  place une satire des pouvoirs politiques  et religieux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Effectivement, il insiste sur
individualisme  des dirigeants par l’emploi  des pronoms indéfinis  « chacun » et des déterminants possessifs
« son » [Contexte de ces citation ? (Dans quelles phrases / groupes de mots  ces termes sont-ils  employés ?)]
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                                                                    Le gouvernement délaisse son peuple et ne  lui accorde aucun  intérêt, ce qui apparaît à  travers le nombre
de victimes montré par les données  numériques et les termes d’approximation « à  peu  près », « environ ».
Enfin, la critique de la religion est  dévoilée à  travers la mise en  évidence de la façon dont elle cautionne  la
guerre.
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Dans ce texte, Voltaire a  choisi d’utiliser un discours ironique afin de dénoncer  la guerre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il utilise un
registre épique, montre une vision esthétique de la guerre et semble  ainsi la justifier.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cependant, il révèle sa
véritable pensée en  donnant au lecteur des indices de l’ironie de son discours, mais également  en  faisant une
description réaliste d’un spectacle sanglant.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il achève  son discours par la satire implicite de la lâcheté des
gouvernants.
                                                            
                                                                                
                                                                    On sait  que durant le siècle des Lumières de nombreux auteurs  furent censurés.
                                                            
                                                                                
                                                                     Comment
l’ironie est -elle donc utilisée  au fil de l’œuvre afin de critiquer  les travers de la société ? [Ouverture : pas  une
question].
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