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CARCO Francis : sa vie et son oeuvre

Publié le 21/11/2018

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CARCO Francis, pseudonyme de François Carco-pino-Tusoli (1886-1958). La célébrité dont jouissait Francis Carco pendant l’entre-deux-guerres devait autant à son personnage de boulevardier et de voyou dilettante qu’à ses talents d’écrivain. Habitué des cabarets de la Butte et des bas-fonds de Pigalle, il incarna pour toute une génération l’irrévérence recherchée de la bohème artiste et devint, par l’intermédiaire de son œuvre romanesque, le peintre des mœurs de la pègre parisienne. Son travail de dramaturge, d’essayiste et de critique d’art est, depuis, tombé dans l’oubli, mais sa poésie, ses Mémoires et surtout ses nombreux romans semblent bien avoir conservé leur popularité, du moins auprès du grand public.
 
Carco naquit et grandit à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, alors colonie pénitentiaire, où fut muté son père, haut fonctionnaire. La famille regagna la métropole en 1897, s’établissant d’abord à Châtillon-sur-Scine, puis à Villefranche-de-Rouergue, où Carco, encore adolescent, commença à façonner sa vie d’artiste libertin. En jeune bourgeois révolté, il abandonna les lieux consacrés par l’institution pour le théâtre et les cafés-concerts de province et gagna sa vie en chantant, en dansant et en récitant des vers grecs. Admirateur d’Henri Bataille, de Francis Jammes et, pendant sa prime jeunesse, d’Albert Samain, il débuta par des vers pleins de nostalgie et d’images puisées dans la nature, dont bon nombre parurent dans des revues (la Revue jeune, Pan, les Petites Feuilles) qu’il fondait lui-même.
 
Ce fut en 1910 qu’il « monta » à Paris et prit place parmi les « Montmartrois » (Max Jacob, Charles Vildrac, Pierre Mac Orlan, Roland Dorgelès) du Lapin-Agile,

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org), POESIES de Carco.

Sous ce titre fut réuni en 1939 l'ensemble des recueils de poèmes de l'écrivain francais Francis Carco (pseud.

de Fran­ cois Carcopino Tusoli, 1886-1958), Premiers Ve~rs (1904-10), la Bohème et mon cœur (1912), Chan­ sons aigres-douces (1913), Petits Airs (1920), Vers retrouvés (1910-23), Petite Suite se ·~~timentale (1923-37).

Ces pièces très courtes, où la mélancolie se voile d'un sourire ambigu, se réclament de l'école fantaisiste, fondée au début du siècle par Carco, Tristan Derême, Jean Pellerin, Jean-Marc Ber­ nard et quelques autres jeunes poètes qui s'étaient donné un chef en la personne de P.-J.

Toulet.

Peu après les Premiers Vers, la Bohème et mon cœur dévoile cette confidence : >, et. »

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