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Chacun sa chimère de Baudelaire

Publié le 03/10/2015

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baudelaire

Chacun sa chimère Dans ce texte Baudelaire va raconter une expérience étrange : le texte commence de façon classique par un récit , avec les temps du récit qui sont l'imparfait descriptif et le passé simple narratif. Il y a une description de la caravane humaine et de la chimère. Le « je « apparaît dans le texte. Il y a un discours indirect , ce récit n'est pas classique , et cela pose donc le problème du genre. On a d'un côté des éléments réels mais un décor très dépouillé , anaphore de « sans «. Nous avons un cadre réel , mais c'est un réel étrange. Au milieu de ces éléments réels , surgissent des éléments surnaturels , ces hommes ne semblent pas étonnés de porter les chimères. Il y a quelque chose de mystérieux , un mystère qui reste irrésolu. Tod...

baudelaire

« hommes se font des chimères.

Tous les éléments comptent dans une allégorie , le décor compte du coup , la monotonie du décor correspond aussi à la vie comme Baudelaire la voit.

Il y a des comparaisons , par exemple dans le deuxième paragraphe avec le mot outil "aussi".

farine / charbon : antithèse , tout ce vaut , certaines chimères sont noires , d'autres blanches , mais elles restent de toute façon une chimère.

-> pessimisme fort .

Le fantassin romain , la vie est vue comme une guerre métaphore de la monture : l'homme est soumis à la chimère. Que vaut allégoriquement la position du narrateur qui n'est pas la même que les autres hommes ? La chimère du narrateur est d'une autre nature : il voit que les chimères guident les autres hommes dans la vie .

On a l'impression qu'il a suffisamment de lucidité pour comprendre ce qui mène les autres , on a l'impression qu'il ne trouve pas de but assez digne , mais l’absence de chimère l'accable.

Il est écrasé par l'indifférence.

Le mal du siècle , c'est chateaubriand dans le génie du christianisme , évoque deux facettes du mal du siècle " le vague des passions" LE "vague des passions": idée que les passions sont dans le vague. Chateaubriand dit que dans cette génération post révolution , il arrive que la jeunesse à l'age des passions cherche à investir sur certains points ( amour , idéologie ...

) Il se dit que les exemples qu'on a sous les yeux , les livres , on est désabusé de tout , avec un cœur plein on habite un monde vide.

C'est une maladie de jeune , ils ne croient plus assez aux choses pour s'investir dedans .

Les passions en restant dans le vague , détruisent l'individu; C'est une sorte de poème du désespoir.

Le "je" sans visage peut inviter le lecteur à se questionner sur cette indifférence despotique , ça invite à réfléchir.. »

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