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CHAPELLE Claude Emmanuel : sa vie et son oeuvre

Publié le 20/11/2018

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Ses œuvres déclarées sont minces. La plus connue, le récit (publication en 1663) de son Voyage en Languedoc accompli en 1656 avec François de Bachaumont, est surtout un répertoire de leurs hôtes (et des bonnes tables) ainsi que d’observations pittoresques et d’anecdotes plaisantes, dans le ton mondain des cercles parisiens. Pour le reste : des poésies badines éparses, des poèmes sarcastiques contre les bigots ou à la gloire des amis qu’il réunissait au cabaret de la Croix-Blanche. 

CHAPELLE Claude Emmanuel (1626-1686). Chapelle fut un libertin avéré. Fils adultérin (mais légitimé) de L’Huillier, parlementaire aisé et lui-même libertin, érudit et débauché, il reçut une solide instruction conforme aux opinions de son père, qui le confia à son ami Gassendi. Il assimila la philosophie épicurienne. Son père le fit voyager dans le Midi et en Italie, tant pour le former (il étudia la médecine à Montpellier) que pour tenter — en vain — de le détourner de la débauche.

« Ses œuvres déclarées sont minces.

La plus connue, le récit (publication en 1663) de son Voyage en Languedoc accompli en 1656 avec Franço is de Bachaumont, est sur­ tout un répertoire de leurs hôtes (et des bonnes tables) ainsi que d'observations pittoresques et d'anecdotes plaisantes, dans le to n mondain des cercles parisiens.

Pour le reste : des poésies badines éparses, des poèmes sarcastiques contre les bigots ou à la gloire des amis qu'il réunissait au cabaret de la Croix-Blanche.

Car il fut très lié avec nombre d'écrivains : Cyrano de Bergerac et d'Assoucy, puis Furetière, Boileau, Molière surtout qui appréciaient autant son esprit que sa joyeuse compagnie.

Aussi représente-t-il l'un des intermédiaires essentiels de l'influence de la libre pensée sur la création littéraire, de même qu'un contact entre des courants esthétiques divers, voire opposés.

De plus, il fut, dans ces réunions, un des auteurs -sinon le principal -du Chapelain décoiffé et, surtout, du Livre abominable, violente satire contre Anne d'Autriche, Colbert et les jésuites, qui cir­ cula en manuscrit et témo igne de la vitalité d'une littéra­ ture d'opposition trop peu connue.

Son rôle dans la vie littéraire entre 1650 et 1670 ne peut être ignoré.

[Voir LIBERTINS].. »

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