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Charles Dickens

Publié le 10/11/2018

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dickens

Charles étudie pendant deux ans, puis, en 1827, commence à travailler comme clerc chez un notaire.

Intéressé par le journalisme, il apprend la sténographie.

À la fin de 1828, il abandonne l'étude de notaire et devient « reporter» indépendant auprès des tribunaux civils londoniens.

Il est employé comme sténographe par plusieurs journaux pour recueillir les débats parlementaires.

LE PLUS POPULAIRE ROMANCIER ANGLAIS

Charles Dickens est probablement l'un des romanciers les plus connus dans les pays anglo-saxons, sinon au monde. Il est aussi peut-être le plus grand romancier de l'enfance. Son succès fut immense et, de son vivant, Dickens était en Angleterre

plus populaire que la reine Victoria : populaire grâce à la galerie de personnages inoubliables qui parsèment ses romans mais également pour sa peinture du Londres crépusculaire et fascinant de l'époque victorienne qui sert

 

de toile de fond à quasiment toute son œuvre. Écrivain engagé, Dickens a su concilier - grâce à un talent de conteur indéniable - condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description, souvent amusée, des petits tableaux de la vie quotidienne anglaise.

L'ENFANCE PAUVRE

 

LeS PARENTS

Charles John Huffham Dickens naît le 7 février 1812 à Laudport, près de Portsmouth dans le sud de l'Angleterre. Il est le deuxième enfant de John Dickens et d'Elizabeth Barrow.

 

Son père, fils d'un régisseur

 

et d'une domestique, est comptable à la paierie de la marine royale, l'Amirauté. Peu rigoureux dans la gestion de ses finances, il est, pendant l'enfance du romancier, poursuivi par une meute de créanciers. Dickens l'a peint plus tard sous les traits de Mr. Micawber - dans David Copperfield.

Sa mère appartient à la petite bourgeoisie et aspire à un statut social plus élevé.

L'enfance

 

En 1814, Dickens père est muté à Londres, où il s'installe avec sa famille, avant d'être affecté, trois ans plus tard, à Chatham, près de Rochester (Kent).

 

Charles Dickens y reste jusqu'à ses dix ans. Sa mère lui apprend à lire, l'envoie dans une petite école privée. Il découvre avec émerveillement les grands romanciers anglais du xviiie siècle : Fielding, Defoe, Sterne, Smollett, Richardson...

Assaillie par les difficultés financières, la famille Dickens est contrainte d'emménager dans un logement meilleur marché, mais toujours dans la ville de Chatham.

Un léger fléchissement

• En janvier 1843, la première des vingt livraisons mensuelles d'un nouveau roman sur le pouvoir destructeur de l'égoïsme et de l'avidité, Martin Chuzzlewit, est livrée au public, les principaux personnages de ce roman, Pecksniff et Mrs. Gamp, sont devenus, à juste titre, des types littéraires. Après un bon départ, les ventes baissent - c'est la première fois qu'un des romans de Dickens perd des lecteurs en cours de parution. L'ouvrage n’obtient qu'un succès moyen (23 000 exemplaires).

• En décembre 1843, Dickens fait paraître son premier conte, Un chant de Noël (Christmas Carol) ; le livre ne se vend qu'à 15 000 exemplaires.

• Ses éditeurs, Chapman et Hall, veulent baisser la rémunération de Dickens.

Celui-ci se fâche et, s'estimant exploité, ne publiera plus rien chez eux pendant seize ans. L'écrivain est toujours conscient de sa vulnérabilité financière, et son souci de nourrir sa famille et de conserver son large train de vie avec ses seuls droits d'auteur est indissociable de ses souvenirs d'enfant pauvre.

• Fatigué, Dickens part se reposer en Italie en juillet 1844. Il écrit néanmoins un nouveau conte, les Carillons (The Chimes), en novembre 1844, qui obtient bientôt un immense succès commercial - de même que le conte le Grillon du foyer (The Cricket on the Hearth), publié en décembre 1855.

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« UN ÙGER FÙCHISSEMENT • En janvier 1843 , la première des vingt livraisons mensuelle s d'un nouveau roman sur le pouvoir destructeur de l'égoïsme et de l'avidité , Martin Chuzzlewit est livrée au public.

les principaux personnages de ce roman , Pecksniff et Mrs.

Gamp , sont devenus , à juste titre, des types littéraires.

Après un bon départ , les ventes baissent -c'est la première fois qu'un des roman s de Dickens perd des lecteurs en cours de parution .

L'ouvrage n 'obtient qu'un succès moyen (23 000 exemplaires ).

• En décembre 1843 , Dickens -fait · - paraître son premier conte , Un chant de Noël (Christmos Corol) ; le livre ne se vend qu'à 15 000 exemplaires .

• Ses éditeurs, Chapman et Hall, veulent baisser la rémunération de Dickens.

Celui-ci se fâche et, s'estimant exploité, ne publiera plus rien chez eux pendant seize ans.

L'écrivain est toujours conscient de sa vulnérabilité financière , et son souci de nourrir sa famille et de conserver son large train de vie avec ses seuls droits d 'auteur est indissociable de ses souvenirs d 'enfant pauvre .

• Fatigué , Dickens part se reposer en Italie en juillet 1844 .11 écrit néanmoins un nouveau conte , les Carillons (The Chimes) , en novembre 1844, qui obtient bientôt un immense succès commercial- de même que le conte le Grillon du foyer (The Cricket on the Hearth) , publié en décembre 1855.

RETOUR À LONDRES • Dickens rentre à londres en juin 1845 .

Il se jette à corps perdu dans toutes sortes d'entreprises ; il organise des représentations théâtrales, fonde un quotidien libéral , le Dai/y News , en janvier 1846 , dont il devient le rédacteur en chef payé à prix d'or, pour en démissionner le mois suivant.

Entre -temps , il a eu l'occasion d'y livrer des chroniques sur des questions sociales, comme le rapport entre la criminalité et le manque d 'instruction ou la peine capitale et son abolition .

LA SUISSE • Dickens repart pour l'étranger et, en juin 1846 , s'installe à lausanne, où il commence un nouveau roman -le premier de ses œuvres plus «profondes » -sur une famille enrichie par l'industrie, Dombey et Fils (Dombey ond Son , achevé en avril 1848), dont les parutions en épisodes en Angleterre sont excellentes (30 000 exemplaires ) - ainsi qu'un nouveau conte de Noël, la Bataille de la vie (The Battle of Ufe) , à paraître en décembre.

• Il s'adonne à sa passion pour le théâtre en montant et en interprétant plusieurs pièces avec d 'autres amateurs .

• Dickens se tourne résolument vers le roman autobiographique avec Dovid Copperfield.

qu'il commence en février 1849 et dont le premier épisode paraît en mai : il y représente les traumatismes de son enfance.

le succès est aussitôt immense et se poursuit jusqu 'à l 'achèvement du roman en novembre 1850.

UNE ACTIVITÉ DÉBORDANTE • En mars 1850, de retour à londres, il crée sa seconde revue hebdomadaire, Househo/d Words (Propos familiers) -la première a cessé de paraître en 1841 -,qui contribue à accroître sa popularité , désormais immen s e dans le grand public.

Une publicité présente la nouvelle revue comme «destinée au divertissement et à l'instruction de toutes les catégories de lecteurs et à favoriser la discussion des questions sociales les plus importantes de l'époque ».

Son audience sera constamment forte , se maintenant à une moyenne hebdomadaire de 40 000 exemp laires durant ses neuf années placées sous la direction du romancier .

• Dickens y publie , toujours en feuilletons , des écrivains anglais comme Elizabeth Gaskell et Wilk ie Collins , voire ses propres textes , comme Rêve d 'une étoile par un enfant évocation roma nesque de sa «petite sœur aînée» Fanny , morte en 1848 .

Il publie aussi des articles à caractère social ou politique, s'attachant à défendre les causes qui lui tiennent à cœur .

THÉÂTRE ET JOURNALISME L'ENGAGEMENT • Parallèlement.

en 1851-1852 , Dickens s'adonne aux joies du théâtre .

Avec une petite troupe d 'amateurs, il se lance dans une grande tournée en Angleterre , qui obtient un succès considérable et joue devant la reine Victoria .

Il a pour objectif de trouver 10 000 livre s pour financer la Guilde de littérature et d 'art, un projet alliant préoccupations sociales et esprit corporatif médiéval qui consiste à construire des cottages pour les artistes à la retraite sur les terres du château de Knebworth (nord de londres).

le répertoire comprend des farces écrites par Dickens, comme le Journal de M .

Nightingale , des adpatations de ses romans, comme Nicolas Nickleby, ou des comédies écrites pour l'occasion , comme Pas aussi mauvais que nous en avons l'air du romancier Edward Bulwer-lytton.

• De mars 1852 à septembre 1853, Dickens publie un roman , 8/eak House (traduit plus tard par la Maison d'Âpre­ Vent) , où la critique du capitalisme se fait plus vive, mais aussi celle de la justice, et où le romancier exprime le pessimisme croissant que lui inspire la situation de l'Angleterre : à la fois écrit à la première personne du singulier (une femme , pour la première fois) et à la troisième personne, le roman fait le récit d'un interminable procès pour l'obtention d 'un héritage.

• L'activité incessante de Dickens ne manque pas d'affecter sa santé .

Il termine sa tournée théâtrale épuisé.

De plus , il souffre de colique s néphrétiques récurrentes.

Pour fuir l'atmosphère de londres , il part , en octobre 1853 , en Suisse et en Italie , en passant par Paris .

• Rentré de voyage en décembre , il s 'attelle à un nouveau roman , les Temp s difficiles (Hard Times ), qui paraît par épisodes hebdomadaires -dans Household Words entre avril et - août en 1854.

le roman lui a été inspiré par les grandes grèves d 'ouvriers du textile de Preston dans les Midlands .

Dickens s'y montre aussi attentif aux grands problèmes sociaux qu'au salut de l 'individu et aux rapports humains .

• Dickens publie aussi dans Household Words un autre roman « industriel », le Nord et le Sud d'Elizabeth Gaskell.

• En 1855, Dickens se lance dans une campagne de presse contre l'administration britannique , responsable notamment de la mauvaise conduite de la guerre de Crimée, sout ient l'Association de réforme administrative de son ami Austen layard opposée à la bureaucratie britannique et défend la «dignité de la littérature » contre la mainmise du Fonds littéraire royal , dominé par les conservateur s, sur les lettres anglaises .

• En octobre, Dickens s 'installe à Paris, à l'hôtel Meurice, «l'endroit rêvé pour prendre des vacances », et pose pour le peintre parisien Ary Scheffer .

Il commence le roman la Petite Dorrit (Little Dorrit ), dont le premier épisode para ît en fascicules en décembre 1855 (fin de parution en juin 1857 ) .

le livre est un immense succès commercial, le plus grand qu'il ait alors enregistré , avec une moyenne de vente de 40 000 exemplaires .

Comme dans ses deux précédents romans, Dickens prend pour cible un aspect de la société de son temps : c'est l'administration qui, cette fois, est mise en accusat ion.

• De retour à Londres en mai 1856 , il se lance de nouveau dans le théâtre avec sa compagnie pour jouer un mélodrame qu'il a composé avec Collins, The Frozen Deep (Glacial Abîme) , sur une tragique expédition britannique dont tous les membres, partis à la recherche du passage du Nord-Ouest dans l'Arctique en 1845 , avaient perdu la vie.

Il engage une jeune actrice de dix-huit ans, Ellen Ternan, dont il s 'éprend .

Il décide de se séparer de Catherine -ce qui est fait en mai 1858 - , mais pas de divorcer , ce qui pourrait causer des torts irréparab les à sa carrière d'homme public.

Or, l'annonce de sa séparation, jetée en pâture au public , fait grand bruit, les lecteurs étant sans doute décontenancés par le décala g e entre l'art du romancier et le« scandale » financières, de retourner aux États-Unis que constitue cette décision .

Sur pour y effectuer une tournée de lectures la défensive , Dickens prend la plume à la fin de 1867 .

Cette fois-ci , les pour justifier ses querelles domestiques Américains accueillent triomphalement dans Household Words (12 juin 1858 ).

«l 'homme de lettres le plus célèbre Désavoué par ses éditeurs , qui ont du monde ».

Il regag ne l'Angleterre trouvé inconvenante cette justification , en avril 1868 après a voir souligné il cesse sa collaboration à Househo/d publiquement « les changements Words et fonde un nouveau journal , prodigieux» qu'il a co nstatés vingt-cinq Ali the Year Round (avril1859) .

ans après sa premièr e visite .

Au ZÉNITH -• En dépit des remous provoqués par ses affaires privées, la popularité de l'écrivain atteint son zénith.

Dickens ne ménage pas ses efforts comme conférenc ier.

Ses lectures publiques de ses œuvres sont accueillies avec enthousiasme .

• Depuis deux ans, ses ledures • l'écrivain publie Un conte de publiques ont rapporté à l'écrivain deux villes (Tale of Two Cilies) dans quelque 33 000 livres , l'équivalent le premier numéro d'A// the Year d 'un million de livres ou de deux Round, un roman historique qui joue millions de dollars actuels .

sur le mélange de fascination que • Malgré une santé défaillante Dickens la Révolution française exerce toujours ne renonce pas à sa vie d 'acteur sur le public anglais .

là encore , nomade.

De la fin de 1868 à la fin le succès , qui se poursuit jusqu 'au de 1869 , il se lance dans une tournée dernier épisode sorti en novembre d'adieu qui comprendra cent lectures 1859, est immense.

publiques en Angleterre.

Pour se • En 1860 , Dickens vend sa maison de renouveler, il «joue » une version londres (Tavistock House ) et s'installe du meurtre de Nancy par Bill Sikes définitivement dans sa demeure dans Oliver Twist constamment de Gad's Hill Place, près de Chatham , « répétée avec passion et fureur» , où il avait passé les meilleures années incarnant à la fois le meurtrier et la de sa jeunesse.

Il y commence l'écriture vidime.

Dans les salles, c 'est l'hystérie.

d 'un roman autobiographique, De grandes espérances (Great JUSQU'AU BOUT DE LUI·M(ME Expedations) , qui sera achevé en 1861.

• les médecins lui enjoignent.

en vain, C'est aussi le seul roman de Dickens , de renoncer à poursu ivre sa tournée avec David Copperfield, qui s'articule car il risque une paralysie ou autour d 'une intrigue amoureuse , l'apoplexie .

En mai 1869, Dickens celle qu'entretiennent ses personnages rédige son testament e n léguant centraux Pip et Estalla.

ses biens à Ellen et à s es enfants.

• En octobre, il commence la rédaction LA FOLIE DES LECTURES du Mystère d'Edwin Drood (The Mistery • Pour «arrondir » ce que lui rapporte of Edwin Drood) , un roman policier son travail au journal et ses droits dont la publication en fascicules débute 1: d'auteur , Dickens continue de donner en mars 1870 et obtient un succès ~ de nombreuses lectures publiques de immédiat.

À l'instar de Notre ami l ses romans, en Angleterre et en Écosse, commu n, il s'annonce comme qui sont toutes accueillies avec grand une œuvre plus grave , moins ::0 -g enthousia sme.

Il tient la scène et la salle mélodramatique que les précédentes .

~ê avec un grand professionnalisme : • Le 9 mars , Dickens rencontre , ~~ portant gants et haut-de-forme, il crée pour la première fois en audience une atmosphère spéciale soulignée privée, la reine Victoria à Buckingham .

~j par un éclairage , réglé par des rideaux , • Au début de mai, une grave s'appliquant de manière égale sur inflammation du pied le cloître ~~ son visage et son buste qui dépassent chez lui.

Privé de marche, exercice .L du bureau où il se tient et lit ses livres indispensable à son travail d'écriture , ~~ pendant deux heures .

David il sombre dans la dépression .

f Copperfield est sa lecture favorite .

• le 9 juin 1870 , dans sa maison de ~8 • En 1863 , il commence Notre ami Chatham, il meurt d 'une hémorragie • -8 commun (Our Mutual Friend) , cérébrale, sans avoir achevé son tr un roman en 20 épisodes dont la dernier roman : il a juste eu le temps publication commence en 1864 et sera de poser l'intrigue en quelques ~i? ~ édité par Chapman et Hall.

«Tisserand chapitres -la mystérieuse disparition ~~, d'histoires» , comme il se définissait , du jeune Drood le soir de Noël-, :5- l Dickens tire les fils, distille les campé les personnages , fourni ~~ l révélations , prête des aspects cachés quelques indices sur le parcours à ~~ à ses personnages , puis règle le sort suivre et...

placé son lecteur devant 0 l -w de chacun d'eux dans un dénouement une énigme d'autant plus obsédante !:::~ c Oc qui s 'embarrasse peu de vraisemblance .

qu'il n 'en saura jamais le fin mot.

ill QI ~ ~1 • En juin 1865 , rentrant de France en • Selon les vœux exprimés dans son >·cc :ii c., compagnie d'Ellen Ternan -Dickens testament, Charles Dickens est inhumé ::E .5 t s'efforce toujours de maintenir leur un matin à l'abbaye de Westminster relation discrète - , il échappe à un grave de londres, dans le Coin des poètes .

accident de chemin de fer au sud-est L'enterrement est tout simple : une de Londr es qui lui fera redouter de douzaine de personnes dont quatre prendre le train jusqu 'à la fin de sa vie.

de ses enfants assistent à la cérémonie.

• Dickens continue ses harassantes Pour éviter une trop grande déception tournées de lectures , qui dégradent de la part du public , le doyen de progressivement sa santé .

Pourtant, l'abbaye laisse la tombe ouverte il accepte, encore pour des raisons le restant du jour .. »

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