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Chateaubriand juge des « Martyrs».

Publié le 19/03/2011

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   Matière. — Chateaubriand, dans l'Examen des « Martyrs «, se propose successivement de montrer de quel intérêt sont, dans le poème, les situations qui naissent du merveilleux, de la peinture des mœurs, des caractères et des passions ; vous examinerez l'ouvrage à ces points de vue, après avoir étudié l'apologie que Chateaubriand a lui-même composée, et vous conclurez, non sans avoir fait sur la forme quelques remarques qui se rattachent aux précédentes.    Plan proposé :    Introduction. — Pourquoi Chateaubriand a composé Y Examen des « Martyrs « : divisions du sujet.    I. — Le merveilleux.   

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« 2° Deutéragonistes (Velléda, Démodocus) ; 3° Les autres personnages secondaires (Hiéroclès, Zacharie, etc.). Y a-t-il là des « types », ou des êtres vivants, des figures qu'on n'oublie plus lorsqu'on les a regardées une fois ?Discussion. IV.

— Les passions. A) Chez les personnages chrétiens : 1° L'étude des passions, chez eux, est souvent du plus haut intérêt.

L'amour chrétien chez Cymodocée et Eudore.— Les remords d'Eudore, et la lutte entre le sentiment religieux et la passion. 2° Nous restons cependant fort loin de la profondeur des psychologues catholiques du XVIIe siècle. Chateaubriand est plutôt frappé par l'éclat extérieur des choses et des hommes, que par les mille nuances d'unsentiment ou d'une passion.

Cymodocée et Virginie.

Cette peinture est un peu « enfantine ».

Ce qu'il faut penser de la conversion de la douce jeune fille. B) Chez Velléda. L'épisode de Velléda est d'une autre touche.

Beauté tragique de l'amour passionné, païen.

L'histoire de Velléda est «vécue », et ici la peinture est d'un grand maître ; c'est le même pinceau qui a peint Atala et René. V.

— Style. A) Les qualités « ordinaires » du style de Chateaubriand.

Il y a dans les Martyrs des pages immortelles. B) Mais la convention gâte la forme comme le fond du poème.

On n'est pas sérieusement ému, empoigné.

On seréserve. Conclusion.

— On a dit que Télémaque était le chef-d'œuvre d'un genre faux. Les Martyrs sont dans un genre faux une œuvre de premier ordre.

Rapprochement entre l'œuvre de Fénelon et cellede Chateaubriand.

Pourquoi la convention est plus fâcheuse chez celui-ci que chez celui-là.. »

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