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CHRAIBI Driss : sa vie et son oeuvre

Publié le 20/11/2018

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CHRAIBI Driss (né en 1926). Écrivain marocain de langue française, Driss Chraïbi est né à Al-Djadida (ex-Mazagan). Il fréquente l’école coranique et, à dix ans, entre à l’école française. Il fait des études secondaires à Casablanca, écrit des poèmes et obtient un prix. En 1945, il quitte le Maroc pour poursuivre ses études à Paris, où il obtiendra en 1950 un diplôme d’ingénieur chimiste. Il décide ensuite de s’orienter vers la neuro-psychiatrie, mais arrête ses études à deux mois du doctorat. Il se met alors à voyager : Italie, Suisse, Belgique, Allemagne, Autriche, Yougoslavie, Angleterre, Espagne, etc., exerçant divers métiers (journaliste, photographe ambulant, veilleur de nuit, débardeur, manœuvre, assureur, professeur d’arabe). Il dit avoir vécu deux ans en Israël sous un nom d’emprunt. On le retrouve, en 1959, producteur à l’O.R.T.F., où il parle, dans « Connaissance des mondes », de l’Islam et de l’Occident, du théâtre d’Afrique noire et du Proche-Orient. En 1970, il enseigne pendant quelques mois la littérature maghrébine à l’université Laval de Québec. Driss Chraïbi a épousé une Française et réside en France.
 
Son premier roman, le Passé simple (1954), fit scandale par la révolte qui s’y exprime contre le père, les bigots, les bourgeois puritains et sclérosés, un certain islam ritualiste, etc. Devant la levée de boucliers, Chraïbi déclara : « Je renie le Passé simple ». Parti pour la France, « pays de liberté et de la fraternité, pays de refuge surtout », écrit-il au début des Boucs, en 1955, il y constate la condition infrahumaine des travailleurs maghrébins immigrés, l’absence d’idées neuves, de «n’importe quoi qui puisse nous faire bouger». Dans l'Âne, en 1956, il explique qu’il a choisi de vivre en France, mais qu’il « continue à participer à ce monde de (s)on enfance et à cet islam auquel fil croit] de plus en plus». Mais, à la fin de Succession ouverte (1962), le héros auquel il s’identifie retourne en France après la mort du père : « Plus tard, je reviendrai à la réalité marocaine et arabe (...) Mon horizon s’est ouvert, je ne peux pas le refermer ». Dans Un ami viendra vous voir (1967), Chraïbi s’intéresse à certains problèmes de la société de consommation, technicienne et matérialiste. Le romancier revient à des problèmes marocains avec la Civilisation, ma mère! (1972), roman de la tendresse où l’auteur affabule sur la libération de la femme, de la mère colonisée et oubliée dans sa nuit. Cette histoire d’une mère pourrait symboliser celle du tiers monde se libérant. Et, en 1975, paraît Mort au Canada, où l’auteur paraît faire

« PASSÉ SIMPLE (le).

Roman de Driss Chraibi (Maroc, né en 1926), publié à Paris chez Denoël en 1954.

Le narrateur, Driss Ferdi, relate sa révolte contre le père, le « Seig neur », riche commer çant origi naire de Fès qui, imbu d'un incommensur a ble orgueil de caste, fier de son autorité familiale qua si féodale, de sa respectabilité de musulman pieu x et de sa position de notable, fait régner une discipline de fer sur son épouse et ses sept fils.

Fréq uentant l'école française, Driss ose cha que jour affronter la loi du père, défie la religion en ridicu lisant un fg hi [doct eur de la loi religieus e] libidin eux chez son oncle, à Fès où il avait été envoyé pour « attirer la grâce de Dieu sur les aff air es paternelles ».

De retour à Casablanca. »

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