Comedie de caractere au 17eme siecle
Publié le 17/04/2013
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«
décorateur, parfois un po ète à gages. Elle s'installait dans un jeu de paume ou dans un «d écorateur, parfois un po ète à gages. Elle s'installait dans un jeu de paume ou dans un «
h ôtelhôtel
» pour donner ses repr ésentations. La» pour donner ses représentations. La
troupe reprenait ensuite les grands chemins pour regagner les provinces. Mais dans la seconde moiti
é, m ême si Paris ne poss èdetroupe reprenait ensuite les grands chemins pour regagner les provinces. Mais dans la seconde moiti é, m ême si Paris ne poss ède
qu'une seule salle de th
éâtrequ'une seule salle de théâtre
: l'H ôtel de Bourgogne, alors occup ée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permettant à la troupe: l'H ôtel de Bourgogne, alors occup ée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permettant à la troupe
de prendre ce nom, donna aux com
édiens une situation officielle privil égiée. La Troupe Royale fait d'abord dans la farce, rendantde prendre ce nom, donna aux com édiens une situation officielle privil égiée. La Troupe Royale fait d'abord dans la farce, rendant
ainsi c
élèbres Bellerose, Floridor, Montfleury ou encore Moli ère.ainsi c élèbres Bellerose, Floridor, Montfleury ou encore Moli ère.
Peu
à peu, d'autres troupes s'installent dans d'autres H ôtels de ParisPeu à peu, d'autres troupes s'installent dans d'autres H ôtels de Paris
: le th éâtre du Marais (16001673) sous la direction du: le théâtre du Marais (16001673) sous la direction du
trag
édien Mondorytragédien Mondory
; la troupe de Moli ère (16581680) au PetitBourbon – puis au PalaisRoyal, b âti par Richelieu –; la troupe de Moli ère (16581680) au PetitBourbon – puis au PalaisRoyal, b âti par Richelieu –
; la Com édie; la Comédie
Fran
çaise (1680), issue de la fusion des troupes de l'H ôtel Gu énégaud et de l'H ôtel de Bourgogne par ordre du roi. Les scenes étaientFran çaise (1680), issue de la fusion des troupes de l'H ôtel Gu énégaud et de l'H ôtel de Bourgogne par ordre du roi. Les scenes étaient
g
énéralement petites et éclaires a la bougie.g énéralement petites et éclaires a la bougie.
La scène était petite et éclairée par des chandeliers fixés au mur et par des lustres.
Il n'y a pas plus de réalisme dans les décors que pour les costumes.
Les décors simultanés étaient utilisés au
début du siècle, mais l'arrivé de la règle des trois 'unité (1674) celle de lieu amena l'unité de décor, d'où les
faibles informations scéniques des auteurs, telle que " la scène est à Rome " dans Cinna de Pierre Corneille.
Si la troupe avait de l’argent, les décors et les costumes pouvaient être très beaux mais ils n’étaient pas réalistes
ou historiques car il fallait faire rêver les gens.
Ils s'agissait donc souvent de décors presque inexistants, mis en place selon les moyens à disposition, allant de
quelques planches à un décor plus riche avec des tentures et quelques meubles.
D'autres troupes étaient
protégées par un bourgeois, suffisamment riche pour se permettre de financer le théâtre mais aussi loger et
nourrir la troupe.
Pourtant, dans ce cas on rencontrait encore des difficultés matérielles, comme le problème de
l'éclairage, qui était la lumière des bougies.
Le théatre français a également subit l’influence italienne, notament au niveau des décors : Plus on avance
dans le XVIIe siècle, plus les décors se font somptieux.
Tout es prévus pour le plaisir des yeux et
l’émérveillement : on fait glisser la lune, des astres ou des nuages sur des rails, on imite les vagues par un
système de cylindre qui ondulent derrière une toile…C’est ce qu’on appelle du théâtre à machines.
Cependant,
ces décors manquent de réalisme et les indications scéniques sont rares.
Ainsi nous l’aurons bien compris, les
décors, les accessoires et les costumes dépendent de l’argent dont disposent les troupes..
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