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Commentaire composé : Alexandre Dumas – La Reine Margot : « Bientôt son pourpoint devint trop serré pour les battements de son coeur ... Bientôt son épée devint trop lourde pour sa main »

Publié le 02/01/2012

Extrait du document

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Plan détaillé:

  1. Le déroulement de la course-poursuite

    1. Description des sensations qu'éprouve le comte de la Mole

    2. Indications de mouvements jusqu'à sa destination

    3. Point de vue du narrateur

     

  2. L'ambiance qui règne lors de la course-poursuite

    1. Une guerre violente entre les catholiques et les protestants

    2. Atmosphère angoissante

 

 

Au XIXe siècle, le roman historique devient de plus en plus populaire. Cela consiste à mélanger une partie de l'histoire, des faits réels, avec des événements et informations fictifs. Alexandre Dumas, un écrivain français, s'essaie à ce genre après avoir été proche du Romantisme.

Ainsi, dans un texte narratif, extrait de son roman historique La Reine Margot publié en 1845, l'auteur fait le récit d'une guerre de religion entre les catholiques et les protestants: c'est le massacre de Saint-Barthélémy. L'histoire se passe à Paris , une nuit d'août 1572.

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« courage l'aide à ne pas s'arrêter. Il s'agit aussi pour l'auteur de montrer qui il défend.

L es termes « bourreaux », « massacreurs » et la « meute » prennent une connotation péjorative et impliquent un jugement de valeur négatif.

Ces termes désignent lescatholiques qui poursuivent le comte de la Mole.

De plus, ils indiquent que le narrateur est du côté des protestants,comme le comte de la Mole et qu'il les présente comme les victimes de la guerre. Il ne s'agit pas seulement du personnage qui est angoissé.

Effectivement, nous sommes en période de guerre etl'ambiance qui règne est alors aussi angoissante.

L'auteur va cependant faire baisser la tension, lorsque le comtearrive à destination. Ainsi, nous pouvons relever le champ lexical dominant, celui de la guerre, qui se développe dans tout le texte, avecles mots « épée », « casques », « cuirasses », « massacre », « besogne sanglante », « soldats », et « poignard ».De plus, les termes « bourreaux » et « massacreurs », que l'on a pu analyser précédemment, montrent que lescatholiques sont violents dans leurs actes.

On peut alors deviner que tout au long de l'extrait, le personnageprincipal se trouve dans une longue guerre virulente qui le concerne, entre les catholiques et les protestants. Puis l'auteur installe une atmosphère angoissante, avec un paysage obscure.

L'utilisation des adjectifs qualifiant leLouvre de « sombre », « immobile » et des expressions « bruits sourds et sinistres », « froids éclairs » et « rivièrecoulant silencieusement » permet de rendre l'ambiance inquiétante et qui ne rassure pas le lecteur.

En effet, l'emploide l'imparfait entraîne un effet de suspens. Nous pouvons également remarquer que la pression baisse tout d'un coup à partir de la dernière phrase du texte.Dans cet extrait, les phrases ont un rythme, une succession spéciale: ce procédé est l'accumulation et donne aulecteur une impression, une progression, d'actions de plus en plus longues jusqu'à cette dernière phrase courte.Ayant un rythme binaire, elle produit un effet d'apaisement et de calme.

Le verbe « murmura » et la voix d'unefemme détendent aussi l'atmosphère après le parcours de la fuite. L'examen du texte nous a donc permis de retenir que le thème principal est la guerre de religion entre lescatholiques et les protestants.

Le narrateur, lui, prend parti du comte et des autres protestants dès le début dutexte.

Il veut persuader le lecteur que les protestants sont les victimes.

La course-poursuite se déroule dans uneatmosphère angoissante, où le gentilhomme le comte de la Mole est poursuivi.

Ce dernier craint d'autant plus de sefaire tuer avant qu'il ne puisse parvenir à destination.

Néanmoins, il atteint son but et la tension diminue à partir dumoment où la voix d'une femme fait apparition. Pour ma part, j'ai été sensible à la façon dont l'auteur décrit la scène.

Il nous plonge dans une atmosphère sinistreet tendu dès le début, et nous demande une attention particulière à la fuite de son personnage le comte.

De plus,nous pouvons ressentir le stress de celui-ci, comme si nous étions à sa place. Ce texte nous fait également songer à une autre œuvre qui est Ivanhoé , publié en 1819.

L'auteur, un écrivain écossais nommé Walter Scott, est celui qui a répandu le roman historique au XIXe siècle et c'est avec cette œuvreconsacré au Moyen-Age qu'il a connu son succès.. »

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