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Commentaire composé: Candide chapitre 19 de la ligne 19 à 49

Publié le 17/05/2013

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Commentaire composé Candide chapitre 19 de la ligne 19 à 49. Voltaire est un auteur et un philosophe des Lumières du XVIIIème siècle, une époque où les philosophes essayent de changer la société, en la critiquant et pour cela ils doivent convaincre, persuader. Cette société régnée par l'obscurantisme, est privée de la vérité, de la sagesse, ce qui mécontente les Lumières et eux à leur tour se révoltent intellectuellement par des textes argumentatifs pour échapper à la censure. Un des exemples de ces textes est Candide, un conte ironique écrit par Voltaire, qui dénonce la société de l'époque à travers d'un point de vue d'une personne naïve qui évolue après un témoignage des atrocités du monde. Dans l'extrait étudié, l'auteur cherche à dénoncer la société à travers d'un cas précis, la condition, d'un esclave. Ainsi nous nous demanderons quelles sont les différentes dénonciations de Voltaire et comment les met-il en place. Tout d'abord, nous montrerons que l'extrait progresse d'une manière dramatique et ensuite nous révélerons les trois différentes critiques de la société.

« met Candide dans un rang supérieur lui permettant de compatir le malheureux tel que “mon ami” (l.23), “Hélas!” (l.46), “Et il versait [...] le Surinam.“ (l.48-59).

Nous venons de montrer que l’extrait est constitué des éléments dramatiques et émouvants.

Pour continuer nous allons expliquer les différentes critiques de l’époque de Voltaire. La dénonciation de la société à travers l’extrait est une remise en cause de l’esclavagisme, de la religion et de l’optimisme. Premièrement, il s‘agit d’une critique du monde d’esclave, où ces derniers sont traités comme les animaux voir pirement tel que „Les chiens […] que nous“ (l.37-38).

De plus cette maltraite est justifiée par un code et acceptée par la société comme le montre l’expression „c’est l’usage“ (l.26) que dit le nègre tranquillement.

Voltaire se moque également du négociant en lui attribuant un nom de “Vanderdendur” qui veut dire un vendeur avec des dents dures, une expression qui confirme la cruauté de ce maître qui n’a pas de pitié.

Aussi, dans le discours rapporté de la mère, l’auteur exprime l’ironie avec un paradoxe où l’esclavage devient une garantie de l’honneur et de la fortune comme le montre les expressions “l’honneur d’être esclave“ (l.34), „la fortune de […] ta mère.

Deuxièmement c’est la dénonciation de la religion, autrement dit Voltaire critique l’hypocrisie des chrétiens qui croient en un ancêtre commun Adam, que tout le monde fait partie d’une même famille, alors qu‘ils maltraitent les esclaves, des hommes tout comme des autres tel que „on ne peut […] plus horrible.“ (l.42-43).

Troisièmement, Candide est enfin conscient de la réalité telle qu’elle est et non telle que Pangloss décrivait, où tout était pour une bonne cause et tout était bien.

Il remet en question la théorie du philosophe tel que „Oh Pangloss! […] ton optimisme.“ (l.44-46), Candide retient sa rage, en regrettant sa naïveté et part en pleurant l’esclave.

Ici on voit que l’auteur exprime son émotion directement à travers Candide et nous montre son insatisfaction avec l‘ignorance du people qui ne réagit aucunement.

Cet extrait est basé sur des manières de description qui permettent au lecteur de vivre la scène.

Voltaire joue donc sur une expérience d’un récit dramatique et non pas sur des théories.

Ce qui lui permet non seulement de convaincre son lecteur mais de le persuader également.

Dans ce cas-là, l’auteur veut nous informer sur l’horreur de la société d’esclave, de la religion et de l’optimisme qui est à l‘origine de ces malheurs, car c’est lui qui néglige tous les atrocités en cherchant des excuses comme le fait Pangloss et par conséquent personne ne réagit.

Pour cela Voltaire fait évoluer Candide d’un enfant naïf à quelqu’un qui se pose des questions et qui rompt avec l’optimisme de son philosophe Pangloss.. »

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