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Commentaire Composé de LE MONDAIN

Publié le 13/10/2014

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Au cours du siècle des Lumières, ceux-ci dénoncent les injustices et le pouvoir religieux. A travers Le Mondain écrit en 1736, on y découvre le dessin de Voltaire qui est clair. Il veut scandaliser le parti dévot. Il prône le luxe, le bien-être, la jouissance sur Terre. En agissant ainsi, il s'oppose à tous les religieux austères et rigoristes de son époque. Ceux-ci pensaient que la seule chose qui nous permettait d'accéder au bien-être suprême était l'ascétisme. Voltaire, suite à cette nouvelle attaque, jugea plus prudent de s'exiler pendant deux mois en Hollande. Ce poème tourne en dérision le texte de la Genèse qui était assimilé au mythe de l'âge d'or et, par la même, conteste ainsi toutes les valeurs traditionnelles. Cela permet à Voltaire de proposer une autre conception des choses, une nouvelle éthique et une nouvelle morale. Nous chercherons « En quoi, derrière la critique des mythes fondateurs, Voltaire fait-il l'éloge de ses convictions ? » Pour cela, nous étudierons tout d'abord la contestation du mythe traditionnel et enfin une autre conception du monde. Pour commencer, nous pouvons voir la contestation du mythe traditionnel. Pour cela, nous étudierons l'attaque contre l'âge d'or, puis l'attaque contre la morale traditionnelle. Tout d'abord, dans la Bible, considérée comme un texte sacré, la Genèse évoque l'Eden c'est-à-dire le paradis terrestre dans le jardin terrestre. Par exemple, nous pouvons relever la périphrase « Et le jardin de nos premiers parents » (vers 4). Adam et Eve sont désignés dans ce vers par « nos premiers parents ». Ceux-ci ont rompu le pacte avec le divin en croquant le fruit défendu ; ils ont été exclus du paradis terrestre ce qui a...

« s’attaque donc à une tradition morale de l’humanité portée à la religion.

Il dit donc que l’abondance et le luxe sont importants et que le paradis est sur Terre.

Il s’attaque à la notion chrétienne de l’abstinence et de la pauvreté. Ainsi, c’est en critiquant la morale chrétienne que Voltaire va proposer une autre conception de la vie.

Le texte est prétexte à opposer deux vies différentes. Ensuite, nous pouvons nous pencher sur une autre conception du monde à travers la position de Voltaire en mécréant puis sa foi en une humanité de progrès. Avant tout, Voltaire proclame sa condition de mécréant.

Sa position débute le vers 5 « Moi, je rends grâce à la Nature sage » où « Moi » a une fonction apostrophe et est repris de manière redondante avec « je » qui apparait comme une revendication de l’auteur.

Cela se poursuit dans la suite du poème « J’aime le luxe » (vers 9) avec l’énumération du « j’ » et de « mon » (vers 6), « mes » (vers 8), « mon » (vers 13) qui sont des possessifs et au vers 6 « m’ » est un pronom personnel avec une fonction COD.

Ce recours abondant de la première personne indique bien qu’il se place en première ligne et qu’il s’expose directement.

Il est aussi provocateur par son énumération des champs lexicaux de l’abondance qui, dans la position du religieux, a la notion de péché ; « luxe » (vers 9), « mollesse » (vers 9), « plaisir » (vers 10), « ornement » (vers 11).

Le mot « plaisir » est répété 3 fois aux vers 10, 17 et 20 et le mot « luxe » aux vers 9 et 20.

Cela met donc en relief l’attitude de Voltaire.

De plus, on a une apologie des biens-faits du vin « Nos vins de France » (vers 29), « D’un bon vin frais » (vers 38) soit un apologue de l’ivresse, et une apologie de soie, d’or « L’or de la terre » (vers 18), « La soie et l’or » (vers 40).

Ces positions viennent ici renforcer le vers 21 « Ah ! le bon temps que ce siècle de fer ! » L’auteur prend le contre-pied de ce qui est attendu.

Ce qui est inutile devient ici nécessaire et cet âge de fer devient une époque louable « le bon temps » (vers 21) qui n’est pas celui du vers 1 « Regrettera qui veut le bon vieux temps ».

Cela donne donc à la pensée de Voltaire un tour paradoxal et polémique.

Il utilise un registre polémique afin d’anticiper les reproches qu’on va lui faire.

Il revendique le droit d’être immoral. De plus, sous ses allures de gentils provocateurs, il a une augmentation comme un plaidoyer en faveur des progrès et des bonheurs de l’humanité. Par ailleurs, Voltaire revendique une foi positive en l’Homme et en son évolution.

Il dit que le bonheur de l’humanité réside dans la connaissance que l’humanité peut avoir d’elle- même.

Les progrès techniques dans tous les domaines sont valorisants et participent au bonheur.

Il faut référence à l’entreprise économique du vers 24 au vers 29 « Voyez-vous pas ces agiles vaisseaux […] Nos vins de France enivrent les sultans ? » à travers cette question.

Il fait aussi cette apologie de l’industrie au vers 42 « Il leur manquait l’industrie et l’aisance ».

Voltaire dit que les échanges économiques permettent de relier les Hommes entre eux et que c’est un facteur de progrès « S’en vont chercher, par un heureux échange » (vers 26) ; l’adjectif mélioratif « heureux ».

Donc Voltaire fait l’éloge de l’Europe pour relier les. »

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