Commentaire Compose: « Le Cid » de Corneille : Acte 5, Scène 7

« Chimène, par attention pour Rodrigue, ne veut pas le laisser dans une attitude trop humiliante.

Elle veut lui faire comprendre qu’il est son équivalent : elle fait affirmation d’affection et fait saisir qu’elle ne lui est pas inférieure.

Elle commence par des concessions pour mieux mettre en valeur ce à quoi elle tient le plus : elle va exprimer plus clairement et plus publiquement ses résolutions.

Elle reconnaît les faits : elle ne peut plus jouer double jeu.

Au vers 1803, plutôt que de revenir sur son amour, elle recourt à la litote.

Elle commence par la concession la plus sérieuse.

Sa deuxième concession est qu’elle reconnaît la capacité politique et la puissance royale sur sa personne.

Elle continue en public à tenir des propos qu’elle avait tenus en privé et Chimène est patiente.

Elle va dérouler des raisonnements concernant d’abord le Roi pour montrer les difficultés d’un mariage.

Ensuite elle va désenvelopper des raisons qui la concernent.

Elle éprouve de faire penser le Roi sur les résultats qu’aurait ce mariage.

Le raisonnement est à la position de la justice ; quelle conséquence cela fera-t-il de voir une femme épouser l’assassin de son père? Elle explique que c’est un danger pour la stabilité du royaume. En suivant, elle va utiliser des arguments la concernant immédiatement.

Tout en reconnaissant l'impact du but de situation, Chimène assure fièrement qu’elle ne saurait être traitée comme un objet.

Elle regarde comme dégradant d’être considérée comme une objet.

Elle rappelle aussi qu’elle est face à une difficulté morale qui l’a obsédée.

C’est sur l'occupation de ce problème qu’elle termine son concours.

Toute sa position de rébellion est créée sur cette complication morale.

Son obligation filial détresse d’être un fatalité à son mariage.

La finale concours de Chimène lui a permis de exprimer son endurance, sa révolte et sa fâcherie.. »