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Commentaire composé : le père Goriot - le portrait de Vautrin

Publié le 26/09/2018

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En conclusion, on a prouver que Vautrin est le sujet de cet extrait. Balzac nous le présente au début comme un être fort, droit et jovial. Cependant au fur et à mesure du texte la description morale et physique, Vautrin nous apparaît comme unpersonnage mystérieux, sombre, énigmatique. Ce passage est à la fois un portrait et élément romanesque important, puisqu’on y livre au lecteur des indices sur le passé mystérieux de Vautrin, et des dignes annonciateurs du coup de théâtre que sera son arrestation. Vautrin est un personnage massif, visuellement présent dans sa force. Il est doté d’une configuration physique qui est un spectacle et que l’on gardera en mémoire pour bien « voir » la grande scène de son arrestation. Ce portrait remplit donc une fonction essentielle du roman, donner l’impression de la réalité.
Force physique et détermination morale. Cette présence du personnage est accentuée par l’union de la force physique est de la détermination morale; pour mieux le donner à voir et à sentir, le narrateur instaure un lien très fort entre ces deux composantes. Vigueur du corps, de l’esprit et du caractère vont ensemble. Ce portrait révèle de la technique du roman policier : le narrateur délivre des brides d’information, il sème des interrogations, mais en professionnel averti de la chose romanesque, il ne l'avoue pas si vite, il ne dit pas tout ce qu’il sait, il se limite à une demi confiolence, juste assez pour éveiller la curiosité en laissant entendre « qu’il avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». Voilà pourquoi cet extrait sur la description de Vautrin est énigmatique.

« attentif, difficile à tromper : « son œil semblait aller au fond de toutes les questions » Ensuite, Balzac parle aussi de ses mœurs.

On apprend que Vautrin à une nature vagabonde ; l'énumération de verbes d'actions en ''à'', nous le confirme : « ses mœurs consistaient à sortir après le déjeuner, à revenir pour dîner, à décamper toute la soirée, et à rentrer....

» .

Vautrin est donc assimilé à un personnage séduisant, dégourdi et futé, néanmoins c'est de manière rapide que ressort son côté énigmatique.

Balzac nous décrit ici le portait d'un personnage craint, mystérieux par ses habitudes, son expérience, son ébauche de réflexion, sa droiture d'esprit. Vautrin est un individu respecté mais craint par les autres pensionnaires.

Son côté généreux est vite rattrapé par sa droiture d'esprit ( utilisation d'un litote et comparaison avec la justice ) : « Il avait prêté plusieurs fois de l'argent à Mme Vauquer et à quelques pensionnaires ; mais ses obligés seraient morts plutôt que de ne pas le lui rendre » ; « il imprimait de crainte par un certain regard profond et plein de résolution.

» ; « comme un juge sévère ».

Son statut particulier, son indépendance et l'absence de motif de justification de sortie appuie cette idée : « sortir après le déjeuner...

» ; « Lui seul jouissait de cette faveur » ; « rentrer vers minuit à l'aide d'un passe - partout que lui avait confié Mme Vauquer ».

De plus, le manque d'informations du passé de Vautrin reflète cette atmosphère énigmatique : On sent que le personnage a des choses à cacher, mais l'on ne sait pas vraiment quoi : « à favoris peint » ; « il connaissant tout d'ailleurs, les vaisseaux, la mer, [ … ] les lois, les hôtels et les prisons ».

En plus de cela, le narrateur souligne son expérience et son côté expérimenté.

La citation de son âge dès les premières lignes du texte ne tarde pas à nous démontrer la présentation de quelqu'un qui a vécu de nombreux événements : « l'homme de quarante ans » ; « sa figure rayée par des rides prématurée ».

Sa capacité à réparer et rafistoler insiste sur ses innombrables compétences : « Si quelques serrures allait mal » ; « offrait ses services ».

Le savoir du personnage est également exposé, l'auteur nous révèle son champs de connaissance par l'énumération interminable de noms : « Il connaissait tout d'ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l'étranger, les affaires, les hommes, les évènements, les lois, les hôtels et les prisons.

».

La réplique qu'il lance confirme cette idée : « ça me connaît ».Par ailleurs, on constate la détermination et la fermeté du personnage.

Vautrin a tendance à agir face à la difficulté pour éliminer ses problèmes : « un certain regard profond plein de résolution ».

La comparaison avec le juge révèle cette idée de sévérité : « comme un juge sévère ».

Son aptitude d'analyse et de réflexion, mis en avant par l'énumération en ''de tous'' dissuade la tentation d'être en conflit avec lui : « son œil semblait aller au fond de toutes les questions, de toutes les consciences, de tous les sentiments...

».

Ce portait d'un premier abord élogieux puis mystérieux, nous connote ainsi la description d'un personnage pleins de mystères, généreux, au soutien des autres et qui sera l'une des figures emblématiques de La Comédie humaine. En conclusion, on a prouver que Vautrin est le sujet de cet extrait.

Balzac nous le présente au début comme un être fort, droit et jovial.

Cependant au fur et à mesure du texte la description morale et physique, Vautrin nous apparaît comme un personnage mystérieux, sombre, énigmatique.

Ce passage est à la fois un portrait et élément romanesque important, puisqu’on y livre au lecteur des indices sur le passé mystérieux de Vautrin, et des dignes annonciateurs du coup de théâtre que sera son arrestation.

Vautrin est un personnage massif, visuellement présent dans sa force.

Il est doté d’une configuration physique qui est un spectacle et que l’on gardera en mémoire pour bien « voir » la grande scène de son arrestation.

Ce portrait remplit donc une fonction essentielle du roman, donner l’impression de la réalité. Force physique et détermination morale.

Cette présence du personnage est accentuée par l’union de la force physique est de la détermination morale; pour mieux le donner à voir et à sentir, le narrateur instaure un lien très fort entre ces deux composantes.

Vigueur du corps, de l’esprit et du caractère vont ensemble.

Ce portrait révèle de la technique du roman policier : le narrateur délivre des brides d’information, il sème des interrogations, mais en professionnel averti de la chose romanesque, il ne l'avoue pas si vite, il ne dit pas tout ce qu’il sait, il se limite à une demi confiolence, juste assez pour éveiller la curiosité en laissant entendre « qu’il avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ».

Voilà pourquoi cet extrait sur la description de Vautrin est énigmatique.. »

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