Commentaire Composé : Les fleurs du Mal, Baudelaire, 1857
Publié le 13/02/2023
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Commentaire Composé : Les fleurs du Mal, Baudelaire, 1857
Les poètes de la seconde moitié du XIXe siècle sont les héritiers de la
génération romantique, victimes du “mal du siècle”.La mort de son père, le
remariage de sa mère, une jeunesse désordonné qui conduit sa famille à le
placer sous tutelle c’est l’histoire de Charles Baudelaire.
Il ouvre la voie vers
la poésie moderne et publie son recueil les Fleurs du mal en Juin 1857.Son
oeuvre fait l’objet de censure et il est sous l’obligation de retirer six pièces
cependant il continuera quand même son œuvre et la republiera avec une
composition théâtrale en cinq actes : Spléen et L’idéal, Les Fleurs du Mal,
Révolte, Le Vin et La Mort.
La Fontaine de sang est un poème appartenant à
la partie éponyme des fleurs du mal évoquant le vice et la débauche qui mène
au dégoût de soi.
Ce poème est constitué de quatre strophes dont deux
quatrains et deux tercets comportant des rimes plates et des rimes
embrassées vers la fin du poème.
A travers ce sonnet de type lyrique on pourrait se demander comment
Baudelaire témoigne-t-il de la misère de la condition humaine et de quelles
manières tente-t-il de s’y échapper ?
Dans une première partie nous allons étudier comment le sang évoque la
souffrance ensuite dans une deuxième partie nous verrons les différents
remèdes que Baudelaire essaye de trouver à sa souffrance.Pour terminer
nous verrons la quête de l’idéal que Baudelaire cherche.
Tout d’abord il est important de relever le caractère hyperbolique des
expressions qui désignent la blessure, qui font de ce poème une description
très vivante.
On retrouve le champ lexical de l’hémorragie : “sang” V1, “coule
à flot” V1, “fontaine” V2, “coule” V3, “blessures” V4.
On note également des
métaphores : “fontaine aux rythmiques sanglots” V2, “transformant les pavés
en îlots” V6.
Ce champ lexical et ces métaphores viennent insister sur
l'abondance de ce sang qui coule.
Il n’y a donc plus aucune limite à ce flux de
hémoglobine qui finit par tout recouvrir et prendre de l’ampleur on le note avec
les phrases :
“A travers la cité” V5, “les pavés en îlots” V6, nous sortons ici des limites du
réalisme.Si Baudelaire utilise une telle hyperbole c’est bien pour marquer le
caractère extrême de la douleur qui est la sienne,une douleure humaine.Ce
n’est pas une douleur physique, elle se trouve dans son cœur et son âme.
Le poète est pris de "terreur" (v.10) car son mal-être est progressif , lui faisant
avoir des visions d'horreur : des "créatures" (v.7) se désaltèrent de son sang,
comme les "filles cruelles....
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