COMMENTAIRE COMPOSE Machiavel, dans son oeuvre De Principatibus

« II) Si ce passage présente une scène de conflit qui fait avancer la réflexion, par conséquent il permet aussi de dénoncer un crime idéologique que l’Organisation s’apprête à commettre.

En effet, le débat confronte les valeurs ainsi que la morale de Dora à l’idéologie de Stepan.

Alors que Dora incarne la raison, Stepan lui est la personnification même du déterminisme dangereux qui se rapproche de l’extrémisme.

De ce fait tous deux défendent des thèses opposées par le truchement de divers arguments.

Dora, Voinov et Kaliayev représentent ceux qui ne sont pas prêts, pour satisfaire l'espoir d'une libération, à aliéner les valeurs humanistes qui les poussent, précisément, à entreprendre la lutte.

Ils sont prêts à sacrifier leur propre vie, mais celle d'innocents, ils refusent avec force.

Ils vivent donc un déchirement intérieur, si bien que Dora tente de convaincre Stepan afin de lui expliquer qu’il a tord.

En effet, elle donne son avis en utilisant le conditionnelle passé comme nous le montre le verbe « j’aurai reculé », afin de souligner l’irréel du passé.

On peut voir que son argumentation repose sur un raisonnement par l’arburde.

En effet la ligne 27 nous montre qu’elle suppose l’idée contraire à la thèse défendue pour montrer qu’elle débouche sur une conclusion fausse ou même absurde.

Par ailleurs elle finit par faire une differenciation entre un assassin et la justice.

Cependant, toutes ces tentations échouent dans la mesure où Stephan monopolise la parole ce qui montre son autorité sur les membres de l’organisation.

Par ailleurs, on peut constater qu’il suscite la réflexion de ses confrères par le biais de nombreuses questions rhétoriques comme nous l’indique la phrase « ……… ».

Il utilise une stratégie de persuasion en citant deux camarades qui ont été victimes de cette tyrannie.

Ainsi il cherche à faire culpabiliser ses interlocuteurs afin qu’ils prennent conscience de la situation qui selon lui est critique.

Il a pour devise le partit avant tout c’est pour cela que c’est un homme sans limites qui compare la révolution à une religion grâce au champ lexicale.

En effet, si l’on s’intéresse la 34 et 35em ligne, on verra qu’il utilise à plusieurs reprises le verbe « croire » BROUILLON !!! I-Une scène de conflit intense : II- Qui dénonce crime idéologique : 1) autoportrait d’un terroriste humain 2) La dénonciation de la pureté idéologique, effrayante, terrible et inhumaine (Camus essaie d’examiner si un terroriste qui est une violence ne lui-même peut etre justifé par un certain idéalisme le parfum). »