Commentaire composé sur le poème de Gilbert de Trellon
Publié le 26/03/2023
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«
Commentaire composé sur le poème de
Gilbert de Trellon
Au 16ème siècle, une nouvelle forme poétique est créée par Pétrarque,
poète italien, elle se répand rapidement.
Il s’agit du sonnet.
C’est une forme
très stricte (un huitain et un sizain), qui permet, paradoxalement, de rendre
l’expression de la passion, originale.
Gilbert de Trellon a écrit un poème sous
cette forme.
Ce genre est appelé élégie.
Il y décrit le chaos intérieur, causé
par la passion amoureuse.
On peut se demander comment cette forme
poétique, utilisée par l’auteur, lui permet d’exprimer cette souffrance et le
chaos, auquel conduit la passion.
Tout d’abord, nous allons montrer que le
poète souffre de la passion, qui l’anime.
Puis nous allons voir de façon plus
précise comment le chaos en résulte.
Gilbert de Trellon décrit sa douleur de façon expressive.
Le poète utilise
le présent de narration tout au long du poème, afin de rendre l’action plus
vivante.
Il utilise le pronom personnel « je », il s’agit d’un « je » lyrique, le
poète étant le sujet du poème.
Les déterminants possessifs « mes » et
« ma », le pronom possessif « mien » ainsi que le complément d’objet direct
du verbe embraser, « m’ », nous permettent de comprendre que le poème
va essentiellement parler de lui.
Il introduit dès le premier vers, le nom « Madame », ainsi qu’à l’avant dernier
vers : « Car de mes pleurs, madame, un déluge se fait ».
Au premier vers, le
nom « Madame » est écrit avec une majuscule et montre donc son
importance dans le poème.
De plus, ce nom est répété deux fois dans le
texte, ce qui montre une certaine insistance.
On peut donc en déduire que
cette personne est à l’origine de la passion, qui l’anime et la cause des
tourments, dont il va être question dans le poème.
Ce poème est une élégie, par conséquent on relève le champ lexical de la
souffrance, qui est utilisé tout au long du texte et plus spécifiquement dans le
huitain : « pleure » ; « malheurs » ; « douleurs » ; « noyant » ; « regrets » ;
« périr » ; « pleurs ».
Cela met en évidence la souffrance du poète.
Il
personnifie ses douleurs, pour montrer l’effervescence qu’elles produisent en
lui : « voir fuir mes douleurs ».
Gilbert de Trellon montre que la passion ne tarit pas sa tristesse et sa
souffrance.
Le poète montre qu’il est aveuglé par l’amour grâce au participe
présent « voyant » et le verbe « voir ».
L’adverbe « toujours », présent
plusieurs fois, ainsi que les participes présents « voyant » ; « noyant »,
« consumant » montrent une idée de continuité et d’éternité.
On peut en
déduire que la passion est la cause de cette douleur.
A présent, nous allons voir de quelle façon la passion fait naître le
chaos.
Tout d’abord, on relève, dans le texte, le champ lexical du feu :....
»
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