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Commentaire composé sur l'ouvrage des délits et des peine de Voltaire.

Publié le 18/11/2014

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GRENIER ManonVendredi 17 octobre 2014 1ES2 Commentaire composé. Note : Remarque(s) : Signature : Voltaire est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIII ème siècle (le siècle des Lumières). Il occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux qu'il nomme « l'infâme ». Ce texte est un extrait du Commentaire sur l'ouvrage des délits et des peines réalisé en 1766. C'est un texte argumentatif et qui fait réfléchir le lecteur. Le développement sera constitué de deux grands axes qui contiennent tout deux, deux sous parties. Le premier axe montrera que le texte se présente comme une arme de défense. La première sous partie de cet axe montrera la structure de plaidoyer, et la deuxième sous partie montrera que Voltaire s'engage fortement et prends la collectivité des hommes à témoins. Le second axe montrera que l'auteur en appelle à la pitié du lecteur. La première sous partie montrera que le but de Voltair...
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« réforme dans le genre humain, lorsqu'on m'apprit qu'on venait de pendre, dans une province, une fille de dix-huit ans, belle et bien faite, qui avait des talents utiles, et qui était d'une très honnête famille.

» (l.4/5/6/7), « parce que c'est au séducteur à réparer le mal qu'il a fait, parce que la faiblesse a droit à l'indulgence, parce que tout parle en faveur d'une fille dont la grossesse connue flétrit sa réputation et que la difficulté d'élever son enfant est encore un grand malheur de plus », Voltaire cherche à faire ressortir l'injustice envers la jeune fille alors que le père de l'enfant lui, n'a aucunes culpabilité à savoir que la mère de l'enfant qu'il a fait a été pendue.

Voltaire commence son texte avec la première personne du singulier de façon à prouver qu'il assume son propos.

« J'étais » (l.1).

Il veut faire réfléchir le lecteur pour lui faire prendre parti en utilisant des questions rhétoriques « Mais parce qu'un enfant est mort, faut-il absolument faire mourir la mère ? » (l.24/25).

Voltaire donne une image négative de la justice « Je me flattais que cet ouvrage adoucirait ce qui reste de barbare dans la jurisprudence de tant de nations » (l.3/4), « cette loi n'est-elle pas injuste, inhumaine, et pernicieuse ? » (l.30), il revendique tout en cherchant à faire changer la loi, il fait aussi une référence à la médecine et aux remèdes dans une même comparaison « Assurez autant que vous le pourrez, une ressource à quiconque sera tenté de mal faire, et vous aurez moins à punir » (l.44/45).

Il y a une forte présence de la troisième personne du singulier, ce qui ne fait que renforcer son propos dans cet exemple d'injustice « Elle était coupable » (l.8), « Elle ne l'avait pas tué » (l.25) Voltaire utilise un vocabulaire qui cherche à susciter la compassion du lecteur « quelque passant prendrait pitié de cette créature innocente » (l.25/26), « abandonne le fruit de sa faiblesse » (l.22/23), « Là où la charité manque, la loi est toujours cruelle » (l.38/39).

Il utilise une énumération qui rythme l'argumentation « injuste, inhumaine, et pernicieuse » (l.30).

Le rythme de ce texte est particulier car le locuteur utilise à chaque début de paragraphes, une phrase introductive avant de lancer son développement et son argumentation « La seconde faute est plus criminelle : elle abandonne le fruit de sa faiblesse, et l'expose à périr.

Mais parce qu'un enfant est mort, faut-il absolument faire mourir la mère ? » (l.22/23/24/25).

Tout d'abord, Voltaire nous présente un exemple précis qui réprime la machine judiciaire à l’œuvre.

Il narre l'histoire de la jeune fille, en quelques lignes, tout en cherchant à faire naître la pitié chez le lecteur.

Il utilise pour cela le registre pathétique que l'on repère lorsqu'il met en scène l'expression du malheur et de la souffrance : « fille infortunée » (l.

9), « délivrée seule et sans secours »(l.

11).

Aussi, l'auteur fait un éloge de la jeune fille et qui, là encore, a pour visée. »

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