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Commentaire de « A une passante » de Baudelaire

Publié le 17/01/2022

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Le poème « A une passante » est un sonnet écrit par Charles Baudelaire en 1857. Il fait partie de la section intitulée « Tableaux parisiens » du recueil Les Fleurs du Mal, censuré par la justice pour « atteinte aux bonnes moeurs ». Baudelaire est célèbre pour sa vision moderne de la poésie, de sa conception du poète maudit victime de l'incompréhension de la société. « A une passante » est le récit d'une attirance entre Baudelaire et une inconnue dans une rue, nous permettant de mieux comprendre la personnalité et les sentiments du poète. On retrouve dans ce sonnet les caractéristiques de ce recueil, soit de la beauté féminine inaccessible, l'univers de la ville, l'échec …           Comment l‘évocation de la femme révèle-t-elle les aspects essentiel du symbolisme de Baudelaire ?           On étudiera d'abord la rencontre entre les deux protagonistes. Puis on analysera le portrait de la femme. On montrera enfin l'échec amoureux annoncé.


« -élégance = tenue vestimentaire « le feston et le ourlet » -l'expression « en grand deuil » => habillé en noir => allure distingué -le geste de sa main évoque le faste, c'est à dire le luxe (« fastueuse ») -au vers 5, elle est encore qualifiée par l'adjectif « noble » -L'habillement est celui d'une bourgeoise : elle porte une robe longue, qu'il faut soulever pour éviter que l' « ourlet »,c'est à dire le bas de la robe, traîne par terre ; un « feston », c'est à dire une pièce de broderie, orne cet ourlet -L'expression « fugitive beauté » confirme cette image d'une femme incarnant pour l'auteur l'Idéal féminin. 2) Image morale -Le portrait moral (vers 5 et 6) confirme ce que le portrait physique faisait déjà pressentir : sa grande beautésemble rendre cette femme intimidante, presque effrayante, pour l'auteur -« son œil » est comparé comme un « ciel livide où germe l'ouragan ». -Le désir qu'elle provoque chez le poète (« douceur » , « plaisir ») est associé à une idée de mort : « le plaisir quitue » Donc : douceur et cruauté III/ Echec amoureux annoncé 1) Poids de la fatalité : artiste maudit -il emploie la deuxième personne du singulier , comme s'il s'adressait directement à cette passante : « Ne te verrai-je plus » (v.

11), « tu fuis » (v.

13), « tu ne sais » (v.

13), « ô toi » (v.

14).

Or, son discours est finalement tourné vers lui-même et ne trouve aucune réponse auprès de la femme à laquelle il est destiné.

Il se livre en quelque sorte à une introspection qui s'achève sur un constat d'échec . -Elle montre la présence d'une fatalité contre laquelle le poète ne peut pas lutter .

On relève ainsi dans le dernier tercet de multiples phrases exclamatives qui soulignent le destin tragique des êtres qui ne se rencontreront jamais vraiment : « Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! jamais peut-être ! » (v.

12).

Elles mettent aussi en évidence le pessimisme de Baudelaire et son amertume : « Ô toi que j'eusse aimée, ô toi, qui le savais ! » (v.

14).

Le conditionnel passé du dernier vers , de même que le parallélisme de la construction et l 'égalité des deux hémistiches , marquent le désespoir du poète, sa lucidité sur une triste condition humaine. 2) Représentation de l'Idéal - l'apparition de la jeune femme en deuil lui semble une révélation quasi surnaturelle - - il se compare lui-même à un « extravagant » (c'est à dire à un fou), « crispé », « buvant » avidement dans ses yeux, c'est à dire la dévisageant avec un regard d'halluciné.

Bref, il se décrit comme un personnageassez grotesque. - deux tercets que se précise la conception tragique de l'Amour - au moment où la jeune femme disparaît de son champ de vision, où il la sait perdue pour lui, que le narrateur s'adresse à elle à la deuxième personne, se plaît à imaginer entre eux une complicité amoureuse(« ô toi qui le savais »).

L'utilisation de la deuxième personne (« personne de la présence », comme on dit engrammaire) tend à compenser l'absence définitive de l' « être aimé », à créer de toutes pièces entre le poèteet cette femme. - L'utilisation de la deuxième personne (« personne de la présence », comme on dit en grammaire) tend à. »

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