Commentaire de Fantine (Victor HUGO)
Publié le 04/12/2011
Extrait du document

Amener le texte: Le roman Les Misérables a été écrit en 1862 par Victor Hugo, écrivain français très engagé dans la lutte pour de meilleur conditions de vie du peuple, rassemble ses idéaux et dénonce les injustices de la misère.
Présenter le texte: Cet extrait nous présente le personnage de Fantine, femme du peuple qui risque tout pour assurer un avenir à sa fille Cosette.
Annoncer le plan: Nous allons étudier dans un premier temps le personnage de Fantine, et dans un second temps la portée critique d'un texte engagé.

«
montre l’hyperbole « ne lui laissaient aucun repos » (l.33-34), ne cessent de lui réclamer leur argent.
Ils la poursuivent sans relâche, comme nouspouvons le voir à travers le parallélisme « Elle les trouvait dans la rue, elle les retrouvait dans son escalier » (l.34)..
Elle est importunée de toutesparts, ce que confirme la métaphore « elle se sentait traquée » (l.45).
La famille Thénardier contribue également à cette atmosphère hostile.
En effet,il commence tout d’abord par des termes bienveillants tels que « bonté », pour mettre Fantine en confiance puis continue en la précipitant commele montre le complément circonstanciel de temps « tout de suite » (l.48).
Pour obliger la jeune femme à donner l’argent, il fait un chantage en jouantsur le registre pathétique, lorsqu’il affirme qu’il « mettra à la porte la petite Cosette toute convalescente […] qu’elle crèverait si elle voulait » (l.48→ 51).
Il joue ici à nouveau sur la différence entre la douceur et la méchanceté.
Paragraphe 2: Ensuite, nous pouvons voir que Fantine est enfermée dans ce monde hostile.
Tout d’abord, elle passe son temps à travailler, comme nous le montre l’indication de temps « dix-sept heures par jour ».
Nous savons également qu’elle le fait pour gagner assez d’argent pourse sortir de cette situation.
La différence du nombre d’heures de travail et du salaire qu'elle gagne par jour aux lignes 41-42 « Dix-sept heures detravail et neuf sous par jour » montre l’abus qu’elle subit.
En effet, son seul but est le travail comme le montre la répétition des termes « travailler »et « travail » ainsi que « jour » et « journée ».
De même, l’on retrouve souvent les sommes dues ou gagnées comme « neuf sous » (l.42), « centfrancs » (l.48) ou « cent sous ».
Sa vie tourne autour du travail et de l’argent.
CONCLUSION
Synthèse: A travers cette femme si pathétique, Victor Hugo nous montre en réalité une généralité : celle de toutes les femmes du peuple au XIX e siècle.
Nous ne pouvons pas être charmée devant l’image de Fantine, dévouée, obéissante, courageuse qui pourtant vit dans une misère terrible.
Ouverture: En choisissant un registre pathétique plutôt qu’un registre argumentatif, c’est justement pour faire réagir les gens, car chacun peut s’imaginer à la place de cette pauvre femme perdue….
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